Non. Tu dis que l'espace se dilate plus vite que la gravitation ne rapproche les amas. Or, la gravité, pour omniprésente qu'elle soit, n'attire pas forcément : le fait que la Terre tourne autour du Soleil sans tomber dessus, ou l'existence des vitesses de libération en sont la preuve, disons, la plus intuitive.
Non. Tu n'as pas compris le sens de ma réponse, donc tu as argumenté à côté. Relis ta phrase et ma réponse : tu parlais de "l'univers" et je précisais qu'on ne peut parler que de l'univers observable. C'est une précision, et pas une remise en question de l'omniprésence de l'expansion. D'ailleurs, sur un un autre fil, en parlant de la théorie du multivers, je disais récemment qu'il ne peut y avoir de zones en expansion et des zones en contraction dans le même univers.
Non. Tu as écrit que la matière soumise à la gravitation se dilue, ce qui est inexact. Ton assertion implique que la matière se "dilue" même dans les ensembles maintenus par la gravitation (systèmes, galaxies, amas), ce qui est faux. Je sais que tu le sais, mais ta phrase était équivoque et il fallait préciser.
Je n'ai jamais entendu dire que l'apparition de l'énergie sombre serait fonction de l'expansion. Si tu as une source sérieuse sur le sujet, je suis preneur.
C'est une erreur très répandue que de se focaliser sur la sémantique. Comme je l'ai écrit environ 10 000 fois sur Futura, "énergie noire" n'est qu'une expression désignant une énergie dont on ne sait qu'une chose : elle accélère l'expansion. Car rien ne peut accélérer l'expansion de l'espace, sinon une énergie. Donc, on aurait pu l'appeler "énergie bleumarine", "énergie invisible" ou "souffle du grand nounours vert", ça n'aurait rien changé sur le fond.
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