Loin d'être aussi simple.
Plutôt que parler de courbure hyperbolique, il me semble intéressant de traduire en termes de parallèlisme. Ce qui est clair en deux dimensions: plat = notion de parallèlisme comme en euclidien, courbure négative = divergence entre "parallèles" locales, courbure positive = convergence entre "parallèles" locales.
En 4D, on peut s'intéresser dans des cas particuliers d'espace-temps à des cas particuliers de parallèles.
Une approche (bien utilisé par John Baez, qui utilise l'image de café moulu) est l'évolution d'une boule de poussières dont le centre suit une trajectoire particulière. Par exemple une chute radiale vers la Terre, aussi bien en réel que selon le modèle qu'est la solution de Schwarzschild. Alors, en spatial on constate une convergence dans le plan horizontal: les poussières dans un même plan horizontal se rapprochent pendant la chute ("positif"). Et une divergence dans l'axe vertical: deux poussières l'une au-dessus de l'autre s'éloignent l'une de l'autre ("négatif"). Le volume de la boule reste constant (1), elle se transforme en ellipsoïde.
(1) Toujours le cas en l'absence d'énergie-impulsion locale
Cela montre, il me semble, qu'on ne peut pas raisonner en termes de courbure "tout hyperbolique" ou "tout sphérique". C'est plutôt un mélange des deux.
(Cela ne couvre que le spatial, disons les plans spatiaux. Les notions de parallélisme, divergence, convergence, dans un plan temporo-spatial est moins intuitive.)
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