bonsoir,
Quelle est la valeur théorique du redshift Z :
1-à la distance correspondant au temps de planck
2-à la distance correspondant à T(univers) = 0
merci
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bonsoir,
Quelle est la valeur théorique du redshift Z :
1-à la distance correspondant au temps de planck
2-à la distance correspondant à T(univers) = 0
merci
pas de réponse...
est-ce étonnant ?
les échelles de distance où tu poses ta question correspondent aux limites de validité de nos théories. N'obtenir aucune réponse signifie que soit la question n'a pas de sens (à T = 0, qu'y a t-il à mesurer au juste?), soit les réponses sont trop spéculatives.
There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.
bjr,
tout ce qu'on estime/calcule c'est le Redshift correspondant au CMB
z env 1100
merci de ta réponse, j'ai bien sur demander en théorie...je ne vois pas ce qui te gène sachant qu'à t=0 je voulais bien entendu signifier à t=tp(la distance laquelle on observerais juste après le temps de planck)
Salut,
Alors pourquoi avoir mis 1 temps de Planck et 2 T=0..... si c'est la même chose ?
Sinon, à la grosse louche, z doit valoir un truc de l'ordre de 10^50 pour le temps de Planck et infini pour T=0 pour un modèle de Friedmann-Robrtson-Walker-Lemaître.
Mais, ce chifre n'a aucune signification pour plusieurs raisons :
1) Un redshift n'a de sens que si on peut observer un décalage vers le rouge. Or à cette époque on est en complet équilibre thermique, non seulement pour les ondes EM et les particules de matière, mais aussi pour les neutrinos et même les ondes gravitationnelles. L'univers était strictement opaque.
2) Ce chiffre dépend des modèles, même des modèles classiques issus de la relativité générale (et en particulier il dépend de la constante cosmologique dont on ignore encore si elle est nulle ou liée à l'expansion accélérée observée).
3) Entre le temps de Planck et nous, il y a l'inflation, qui modifie ce chiffre de manière considérable. Et on ignore l'amplitude et la durée exacte de l'inflation.
4) A l'époque du temps de Planck, il faut la gravité quantique. Les règles habituelles sur l'espace, le temps, les longueurs d'onde, tout y est bouleversé. Et on n'a encore aucune certitude sur le comment.
Et donc le redshift pourrait être totalement différent, voire totalement sans aucune signification. Il pourrait même est inférieur à celui du CMB (sil y a eut un blueshift avant).
Donc, la réponse la plus sûr et la plus juste qu'on puisse donner à ta question est :
z est compris entre 0 et l'infini.
Et ce n'est pas une boutade. Tout chiffre plus précis est inconnu et celui qui affirmerait avoir une valeur plus précise serait un crank ou un menteur
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Nickel un grand merci pour tes réponses, c'est exactement ce que je désirais
Attention je n'est jamais que c'était la même chose...pourquoi ?
-je me doute qu'entre T=0 et le tp (environ 10^-34 s, si je ne m'abuse...) je sais que l'on ne peux interpréter des calculs donnant lieu à des termes infinis dans les équations...
et au cas où, sait-on jamais, pour m'assurer, qu'il n'y a rien de plus...
Waouh!!confirme moi donc Z=10^50 correspond à 17 milliards d'années-lumière ?
oui, je le sais,on ne peux pas capter une lumière qui n'a pas atteint notre,lieu d'observation... confirme-moi mais l'univers devient transparent à environ de mémoire à T=entre 200 000 et 300 000 ans...d'ailleurs cela m'a toujours interpellé que, numériquement cela semble correspondre à peu prés à la valeur numérique de la vitesse de la lumière(300 000 km/s)...Mais, ce chifre n'a aucune signification pour plusieurs raisons :
1) Un redshift n'a de sens que si on peut observer un décalage vers le rouge. Or à cette époque on est en complet équilibre thermique, non seulement pour les ondes EM et les particules de matière, mais aussi pour les neutrinos et même les ondes gravitationnelles. L'univers était strictement opaque.
d'ailleurs je suppose que ce chiffre démesuré de Z=10^50 est dû à l'inflation, non?2) Ce chiffre dépend des modèles, même des modèles classiques issus de la relativité générale (et en particulier il dépend de la constante cosmologique dont on ignore encore si elle est nulle ou liée à l'expansion accélérée observée).
3) Entre le temps de Planck et nous, il y a l'inflation, qui modifie ce chiffre de manière considérable. Et on ignore l'amplitude et la durée exacte de l'inflation.
d'ailleurs, qu'en dit la GQB à ce sujet ?4) A l'époque du temps de Planck, il faut la gravité quantique. Les règles habituelles sur l'espace, le temps, les longueurs d'onde, tout y est bouleversé. Et on n'a encore aucune certitude sur le comment.
Et donc le redshift pourrait être totalement différent, voire totalement sans aucune signification. Il pourrait même est inférieur à celui du CMB (sil y a eut un blueshift avant).
Un grand merci c'est a peu près ce que j'attendais...
Je te cite :
Tu parles de la distance en fonction de l'age de l'univers ? C'est plutôt environ 14 milliards.
Z n'est pas une distance mais un facteur.
Je confirme. Et l'égalité est une pure coïncidence. Si on mesurait le temps en mois et les vitesses en multiples de vitesse d'escargot, il n'y aurait aucun rapport.
Même pas. J'ai juste extrapolé avec la formule du modèle de Friedmann-Robertson-Walker-Lemaitre (elle est sur le wikipedia anglais).
EDIT c'est le modèle d'un univers homogène et isotrope en RG
Franchement, pour le redshift, je ne sais pas. Tout ce que je peux dire c'est qu'il n'y a pas, à proprement parler de début ni d'ère de Planck à proprement parler. Il y a un avant (univers avec contraction rebond ou un univers chaotique avec une transition de phase du second degré) et dans le cas d'un univers fini (ça n'a rien d'une certitude), passage par un étranglement avec un rayon de quelques longueurs de Planck. Mais ça reste spéculatif, pour trois raisons :
- la GQB est spéculative (non validée ni réfutée)
- le modèle est plutôt ad hoc (on fait un tas d'hypothèses pour arriver à construire le modèle car on ne sait pas résoudre les équations de manière exacte et on ne sait même pas quels sont exactement les états de boucles correspondant aux états semi-classiques habituel, même pas celui de Minkowski)
- on peut construire autant de modèles qu'on a envie, on n'a rien pour les départager (idem en RG, sauf que là au moins on a des données issues de la cosmologie observationnelle)
Dernière modification par Deedee81 ; 29/06/2017 à 14h04.
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