Bonsoir,
Pendant que j'essayais de "simplifier" l'évolution de la matière à l'échelle de l'Univers, j'en suis arrivé à utiliser cet objet à la fois si simple et si instiguant qu'est le trou noir. En bidouillant je suis tombé sur des règles suffisamment intéressantes pour être partagées. Plutôt qu'un aparté, j'ouvre tout de même un fil différent car le sujet est plus sensible...
Le principe du trou noir est donc très simple : masse = volume défini uniquement par un rayon et l'avantage d'utiliser des trous noir, c'est qu'à part se "coupler" il n'évolueront pas (sans entrer dans des considération quantiques).
Figure 1 :
Si on arrive à rapprocher 7 billes blanches (trous noirs quand même ne pas se fier aux couleurs )dans le volume d'un ballon gris alors celui ci devient un trou noir. Si chacune a un rayon R, le ballon aura un rayon 7*R, c'est aussi la somme des masses. Et il est inutile de chercher une dimension supplémentaire, si on fait tourner la figure sur elle même on obtient un amas de 15 billes mais non... car 15 billes tiendraient dans trou noir de rayon plus grand, par définition. On travaille donc en 2D et ça suffit, dès qu'on a 7 billes sur la table on a un ballon, la dernière dimension se créée d'elle même.
Règle n°1 : Il ne peut pas y avoir plus de 7*7=49 billes blanches (contenant chacune 7 grains, etc...) dans la sphère noire! Sinon, lors de la fusion des objets, l'espace autour sera repoussé pour occuper à terme la sphère noire.
Il y a donc, quel que soit l'état de la matière*, un espace "réservé" à celle ci pour laisser place à une libre évolution, menant quoi qu'il arrive au trou noir OU... la fusion crée l'expansion de l'espace ! n'y voyez pas de théorie personnelle je ne fais qu'appliquer les formules.
NB: J'ai pris 7 parce que c'est symétrique mais ça marche avec n'importe quel nombre dès lors que les objets à chaque stade sont tous identiques. A noter aussi que la figure "fractale" conserve un centre unique (la prochaine sphère noire est à au moins un diamètre d'écart donc on ne change pas de centre d'homothétie à volonté)
*Pour un observateur éloigné, voir une galaxie (système) ou son avenir (trou noir) c'est pareil on prendra la masse totale pour calculer la déformation à distance (localement c'est un autre sujet...). On peut donc imaginer qu'il y a une matière en effervescence à la place des billes, mais celle ci ne peut dépasser une masse de 49*m, si m est la masse d'une bille.
Figure 2
Ca marche aussi en ligne, par 3 par exemple. A chaque fois qu'on a 3 billes on a une balle, et au bout de 3 balles un ballon etc...
Règle n°2 : Une sphère (noire) ne peut contenir plus de N trous noirs de rayon n alignés si elle a un rayon égal à N*n. Ma fois c'est un peu la même que la précédente mais plus "stricte", toujours l'application des formules donc rien de neuf...
Figure 3
On peut aussi se dire que la bille blanche tout à gauche va avaler successivement toutes les autres billes. On obtient des cercles co-tangents (?) de rayon N+1, si 1 est le rayon d'une bille et N le nombre de billes déjà avalées.
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Ici finit ce qui est sûr et commence le doute...
La figure 3 peut aussi être prise à l'envers et c'est l'objet noir qui jouerait à l'ogre : que verrait alors la bille initiale si son état dépendait d'une itération du temps qui lui est commune à la bille noire et que les sphères représentent à la fois un état ET un potentiel de l'espace ? En clair, la bille blanche peut voir un état potentiel passé de la bille noire (grains ?) répartis sur une zone bien plus large et pas forcément dans son état actuel de [bille].
Ce qui me trouble dans la figure c'est aussi qu'on est tellement dans l'abstrait, que les trous noirs ont des propriétés un folles et qu'on ne sait plus trop si ce qui sépare la bille blanche de la noire c'est de l'espace ou du temps ? Peut être décrit on l'évolution d'un même objet ?...Si on conserve ce changement de variable et qu'on reprend la figure 1, on peut se dire que chaque stade est l'évolution d'un seul objet, d'un seul grain "initial" (du moins pour la feuille A4 ). Supposons que le grain ait 7 "degrés de liberté", cad qu'il ne soit restreint qu'à "appuyer sur un bouton parmi 7". Alors le stade suivant "contient" la décision prise parmi 7 et les suivants "encodent" l'histoire de l'objet.
Il existe donc une trame initiale, ensemble des probabilités, traçant l'ensemble des chemins possibles que pourrait prendre l'objet. Ce qui est encodé fait disparaître les autres probabilités, il n'y a qu'un objet "solution contenant son histoire", il ne change jamais de taille. Ou... tous les chemins existent tant que la solution finale n'est pas fixée. Ajoutez à cela un observateur qui "voit en découpant" en 3D dans de la 4D (ce qui est à priori le cas), voyez le bordel...
Enfin, il m'est apparu comme une évidence quelque chose que je saurais entièrement justifier : on ne peut jamais voir un trou noir car il n'existAIT pas. Un trou noir est un résultat qui n'existe qu'au présent. Dans un diagramme d'espace temps, ce qui est vu est toujours à distance de l'observateur donc passé. Or le passé d'être un trou noir c'est d'être de la matière en accrétion, on voit donc cette matière qui s'agglutinera à l'infini dans le temps mais on ne verra jamais le trou noir, simplement parce qu'il n'existera jamais au présent (donc jamais tout court) et ne pourra jamais m'envoyer une image de lui même que je percevrait plus tard, à distance = diagramme d'espace temps montrant l'évènement trou noir. Si je le vois c'est que je suis au bord, peut être pas un hasard si dans les coordonnées de Kruskal, Lemaître ou Penrose, l'horizon EST un rayon lumineux. Peut être se tient on constamment au bord d'un trou noir grandissant (retourner à la figure 3), living on the edge !
Voilà, et là je me rends compte que je vous ai pondu un pavé... sorry, merci à ceux qui sont arrivés au bout et merci pour vos réponses,
Mailou
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