Problème d'impulsion spécifique.

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Bonjour,

Onentend beaucoup parler d'un système qui permettrait de recapturer les particules de l'espace pour les reutiliser en tant qu'objet de poussée par exemple avec un reacteur nucleaire ou un reacteur plasma. Du coup je me suis posé la question de l'impulsion specifique d'un tel engin et finalement elle semble être infinie si on ne considère pas les particules absorbées dans le terme de débit massique. Il me semble qu'on ne considère pas le débit massique d'air rentrant dans le reacteur d'un avion lorsqu'on calcule son impulsion specifique mais seulement son débit de kérosène donc j'ai envie de faire pareil là. Pouvez-vous me dire si j'ai raison en ce qui concerne l'avion? Du coup est-ce que j'ai raison en ce qui concerne mon engin spatial?
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[invitea0046ad4]

Salut

Le dispositif auquel tu fais allusion est le ramjet interstellaire de Bussard, imaginé dans les années 1960.
L'idée est de déployer une immense surface (des dizaines de km²) qui capture l'hydrogène interstellaire sur son passage pour alimenter un réacteur à fusion.
Et dans ce cas, la notion d'impulsion spécifique devient bien un peu douteuse, tout comme pour les voiliers photoniques d'ailleurs.
On peut quand même toujours dire que l'impulsion spécifique est celle du système de propulsion, indépendamment de la source de matière éjectée qui est ici un réservoir infini, et écrire Isp = ve/g, ve étant la vitesse d'éjection.
Mais ce qui complique les choses est que le débit dm/dt est lié à la vitesse et qu'en toute rigueur, la formule ci-dessus n'a pas de sens. A mon avis, il faut redémontrer l'équation de propulsion proprement avec cette hypothèse, et laisser tomber cette notion d'impulsion spécifique.

Accessoirement, il faut déjà avoir atteint 5% de la vitesse de la lumière pour que ce dispositif commence à fonctionner, donc celà est vraiement très très théorique.

A+