Bonjour,
Aujourd'hui, le noeil, autrement nommé : "l'oeil".
J'observe un avion haut dans le ciel.
Je suppose que chacun des photons qui tape son fuselage, ses ailes, etc, de la face qui m'est visible, me parvient, si absence d'obstacles (nuages ou autres) entre les dites parties et mon noeil.
1) Est-ce correct ?
Ces photons me parviennent et rentrent dans mon oeil. (Du moins le supposé-je, si la réponse à 1) me détrompe, il est peut être inutile de continuer)
2) Que se passe t-il alors pour que ma vision ne soit pas celle d'un avion en détail, mais celle d'un objet occupant une petite partie de mon champ ?
J'imagine que c'est comme pour une image constituée de "pixels" qu'on agglomère lorsqu'on dézoome une image. Les "pixels" environnant les points réguliers d'une certaine grille de zoom sont fusionnés et colorés selon l'addition de leurs couleurs respectives.
3) Est-ce bien cette opération de fusion qui reconstitue l'image de mon avion, moins gros, moins détaillé ?
4) Si oui, par quel mécanisme ? Au niveau des bâtonnets et des cônes ?
L'observation révèle la relation suivante entre le niveau de zoom et le détail d'un objet : Plus l'objet occupe de place dans le champ visuel de l'oeil, plus on perçoit de détails. Moins chaque objet occupe de place, et plus on en perçoit dans le champ.
5) Cette relation n'est-elle pas directement dépendante de la capacité du cerveau à traiter l'image ? Qu'est-ce qui interdit d'imaginer un organe et un centre de traitement capables d'embrasser l'image de la Terre depuis la Lune, par exemple, et au delà de l'image d'ensemble, chacune des parties (La Terre, le continent européen, la France, la région Alsace, Strasbourg, une miette de pain posée sur un banc) ?
Je dois aller taffer, pardonnez-moi de ne pas m'étendre en politesses, mais sachez que je vous serais très reconnaissants de me répondre
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