Bonjour,
Prof de lycée, je me posais une question sur le fonctionnement de l'immunité adaptative :
Lorsqu'on explique aux élèves le fonctionnement de l'immunité adaptative, on explique que lors de la première rencontre avec un antigène, des lymphocytes mémoires vont être formés. Ce sont eux qui permettront une réaction plus rapide et intense lors d'un deuxième contact avec l'antigène, ce qui nous permettra éventuellement de ne pas tomber malade.
Pourtant, quand on veut savoir si on est protégé par une maladie ou s'il est nécessaire de faire un rappel de vaccin par exemple, on nous fait une analyse de sang pour mesurer la quantité d'anticorps dans notre sang.
Pourquoi ne cherche-t-on pas plutôt à savoir si on a des lymphocytes mémoires (B et T) contre cette maladie ?
Et comment se fait-il que des anticorps circulants restent longtemps dans notre sang ? N'ont-ils pas une durée de "vie" limitée contrairement aux lymphocytes B mémoires ? Ou bien les lymphocytes B mémoires sécrètent régulièrement des anticorps et c'est eux que l'on mesure lors des analyses ? Mais pourquoi sécrèteraient-ils régulièrement des anticorps s'ils ne rencontrent pas régulièrement l'antigène ?
Et pourquoi ne s'intéressent-on à chaque fois qu'aux anticorps, et donc aux lymphocytes B, oubliant un peu les lymphocytes T, même pour les maladies virales ? Est-ce parce qu'on considère que si des anticorps ont été produits, c'est que les lymphocytes T ont forcément également été sollicités lors d'une infection virale ? Pourtant, il me semblait avoir lu au sujet des vaccins contre le covid qu'ils ne stimulaient peut-être pas assez les lymphocytes T et qu'ils essayaient de développer des vaccins ciblant les lymphocytes T.
-----