Bonjour,
Je me pose une question farfelue, sachant qu'une plante pompe de l'eau du sol à travers la circulation de la sève et "l'éjecte" par évapotranspiration, a-t-on déjà calculé l'énergie nécessaire au déplacement de cette masse d'eau ? Pourrait-on établir un rendement dans cette opération ?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Salut ,
Attendu que l'énergie nécassaire à la montée de la sève passe par des mécanismes cellulaires complexes et diversifiés ( osmose , capillarité ) , je vois mal comment calculer un rendement ...
Voici un aperçu des mécanismes : https://www.researchgate.net/publica...lant_Movements
Pression de 300 bars dans le leptosporange de la fougère me laisse rêveur !
Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18
il y a une discipline scientifique, la bioclimatologie qui s'intéresse aux flux d'énergie et d'eau entre sol, plante et atmosphère.
Bjr, Hier soir sur ARTE....un superbe reportage sur les mécanismes en question.
(repassera certainement sur Arté)
Bonne journée
Merci, je vais chercher le replay..
@Missjenny, je ne trouve pas le facteur énergie dans cette discipline au niveau de la plante en elle-même.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonsoir,
Je ne suis en rien un spécialiste de la chose, mais je m'y intéresse beaucoup par souci pour la faune et la flore de mon grand terrain très arboré et la mare qui s'y trouve. Donc, particulièrement lors des deux mois de canicule récents j'ai eu le souci d'apporter suffisamment d'eau à tout ce monde là, et de surveiller le niveau de la nappe phréatique, etc.
Il se dit que les plantes dissipent par transpiration la moitié de l'énergie qu'elles absorbent du fait du rayonnement solaire et du rayonnement infrarouge de leur environnement proche. Je ne sais pas si la notion de rendement évoqué dans le post d'ouverture peut s'appliquer.
Une autre donnée intéressante et que je remarque quand je travaille dehors aux heures de pleine chaleur, est la baisse de température de l'air au sein de ce milieu végétal par rapport à la température annoncée par la météo locale. On est bien 2 à 4 degrés plus au frais.
les bioclimatologues raisonnent en flux par unité de surface. Et ces flux sont mesurés sur des surfaces de quelques centaines de mètres carrés. Donc il s'agit d'un couvert végétal et pas d'une plante individuelle. Mais si tu connais le nombre de plants au mètre carré tu peux faire la conversion.Envoyé par Liet Kynes
Sinon il y a des mesures individuelles sur des arbres. On met un capteur autour du tronc pour mesurer le flux de sève.
Oui, mon questionnement concerne la plante prise individuellement à ses différents stades/elle transporte de l'eau, cela coute de l'énergie/en quelle quantité/sous quels rendements ?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
il faudrait voir ce que disent les recherches menées en phytotron. Quand on travaille en plein champ on est obligé de raisonner au niveau du couvert végétal parce que les flux se mesurent (par le rapport de Bowen par exemple) à l'échelle du millier de mètres carrés. Mais comme je disais tu peux assez facilement ramener le bilan à une plante individuelle si tu as un couvert homogène, comme dans une surface cultivée.
J'ai trouvé un site qui explique la complexité des phénomènes: https://www.plantes-et-eau.fr/
https://www.plantes-et-eau.fr/docume...here/38-resume
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
