Charge maximum au-dessus d'une galerie en béton enfouie

[BOB92]

Bonjour

Une ancienne galerie en béton existe dans le sol à 80 cm de profondeur.
On connait bien le dimensionnel de cette galerie, mais très mal son ferraillage.
Elle a été construire il y a 80 ans, la terre est bien homogène, compacte et tassée, sans bouleversement depuis.

Pourrait-on estimer la limite de charge crée par un engin roulant à chenille circulant au-dessus de cette galerie croisant cette galerie ( de type pelle mécanique ou foreuse pour pieux de fondation ).

Comment aborder ce problème afin de dégrossir le problème afin d'éviter un sinistre ?

Quelqu'un aurait-il une idée ?

En vous en remerciant

Cordialement
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[Dannan]

Bonsoir,

Soit on crée une nouvelle dalle sur le plafond de la galerie (dont on ne connait rien)
Soit on fait passer les engins et si ça pète on refait la dalle, mais c'est ce que vous voulez éviter.
CDT
PS Je vois mal poser des poutres provisoires au dessus de la galerie, mais qui sait ?
Ou bien des plaques de métal qui répartiraient la charge sur une plus grande largeur (comme celles que l'on pose provisoirement sur les tranchées en attente d'être rebouchées) ?

[BOB92]

Bonjour
Merci de ces éléments de réponse .

Mais je suis persuadé que l'on peut approcher grossièrement par quelques estimations :
- le roulage sur un sol me semble avoir faut l'objet d'études (en terme de répartition de pressions), ici sur 80 cm de profondeur,
- l'estimation de tenue d'un plafond léger en béton aussi (bien que l'on connaisse mal sn ferraillage).
- mettre des plaques de roulage, certes, mais comment les choisir, et que va-t-il rester in fine au niveau du plafond ? ….

Je dispose bien évidemment :
- de la cotation de cette galerie (y compris épaisseurs de béton), et quelques précisions sur son toit.
- d'un dimensionnement de la charge roulante sur chenille pressentie.
- d'une possibilité d'étaiement léger dans l'axe de la galerie.

Mais je souhaiterais avoir des ordres de grandeur des efforts mis en jeu pour apprécier les risques encourus…
Cordialement

[archeos]

Hello!

...Je dispose bien évidemment :
- de la cotation de cette galerie (y compris épaisseurs de béton), et quelques précisions sur son toit.
- d'un dimensionnement de la charge roulante sur chenille pressentie.
- d'une possibilité d'étaiement léger dans l'axe de la galerie...

Ca serait plus simple si tu communiquais ces informations.

[A voir en vidéo sur Futura]

[BOB92]

Bonjour

Je veux bien…
- La charge roulante :
Masse 40 tonnes, sur 2 chenilles d'entre-axe 3,10 m(donc relativement sans interaction),
chaque chenille faisant 60 cm de large, sur 4,50 m d'appui au sol.

-La galerie : (en parfait état de surface, pas de poussée de fers).
sol béton de 20 cm d'épaisseur
murs béton banchés de 30 cm d'épaisseur (par coffrage intérieur et contre la terre à l'extérieur)
hauteur intérieure 2,10 m, largeur 1,40 m
plafond en béton de 10 cm d'épaisseur armé avec 2 grillages de répartition,
renforcé, tous les 1 mètre linéaire, par une poutre béton de 7 cm de large et 2
10 cm de hauteur en dépassée sous le plafond (on peut supposer qu'elle est armée avec 1 épingle acier dans la hauteur de béton de 20 cm.

- La terre
80 cm de terre compactée au-dessus, pas remuée depuis la construction de la galerie.
On peut penser qu'elle avait été compactée à l'époque, car un terrain de sport existait au-dessus.
La terre est fine, homogène, et sans cailloux ou pierres pouvant créer un effet de poinçonnage.

Nota : Un accès étant possible dans cette galerie, à ce jour, il serait envisagé un soutènement dans l'axe de la galerie, entre deux poutres, avec des morceaux de madriers de 80 cm de long soutenus chacun par un étai de maçon classique.

J'espère que cela pourra aider et donner des idées pour aborder ce problème,
et en tout cas prévenir de tout effondrement du toit de la galerie.

cordialement

[Dannan]

Bonsoir,

L'utilisateur de cet engin de 40 tonnes devrait être en mesure de prendre les précautions nécessaires (plaque métallique par exemple)
cdt

[BOB92]

Bonjour
Refus de s'engager sur le résultat.
L'utilisation de plaques réduit la pression sur le sol, c'est un fait.
Mais quid en dessous à 80 cm ???

Ce qui se passe à 80 cm est différend de la surface.
Il doit bien exister des études et une modélisation y afférent.

De même, on doit pouvoir estimer un ordre de grandeur du comportement du toit, étayé 0ou non.

Personne pour en tenter une approche chiffrée … ( cf BE béton, BE sol, …)
cordialement

[ilovir]

Bonjour

Je dirais, plutôt que de se perdre en calculs et conjectures (on ne pourra pas "être dans le béton", mettre un bon étaiement, surdimensionné balèze dans la zone où doit passer l'engin, et le problème sera résolu.
Mais il y a peut-être autre chose ?

[BOB92]

Bonjour ilovir

Merci ce premier réflexe

Certes, c'est une approche … Le mot balèze étant à quantifier ...

Mais il y a peut-être autre chose ? allusion à quoi ?

Je parts du principe que le roulage de la chenille se fera perpendiculairement à la galerie (ou tout au plus à 45°, en tout cas jamais longitudinalement)

Pour ma part, j'ai fait le calcul suivant .
Portée chenille = 0,6 x 4,5 = 2,7 m2 supportant 19,5 tonnes (39 T /2 )
La zone sous la chenille de 0,6 x 1,40 = 0,84 m2 au-dessus de la galerie supportera 19,5 x 0,84 / 2,7 = 6 tonnes
En supposant un étaiement à mi-largeur de galerie, on peut considérer que cet effort sera réparti sur les 3 points ( 2 murs et étaiement), soit 2 Tonnes par appui.

Parce que disponibles, je pensais utiliser des morceaux de madriers de 0,80 m, placés longitudinalement (axe galerie), entre les poutres, et soutenus par un étai standard de maçonnerie (classe 1500 à 2000 daN à H=2M, Coeff sécurité de 2,5)

Suis-je dans l'erreur.

Par ailleurs, j'ai lu, dans des études de roulage (roues d'engins), avec courbe de pression en fonction de la profondeur, qu'à 80 cm, la pression était moitié de celle en surface, sur une surface approximativement double ….. ce qui parait logique. Cela donne un ordre de grandeur …. et diminue les risques.

Cordialement

[benlamb2]

Bonjour,

A prendre aussi en compte les conséquences que peuvent avoir, au pire, l'effondrement de la galerie. Si cette galerie doit absolument être conservée, il faut mettre en place le maximum de mesure de protection. Pour la pelle mécanique, elle arrivera à s'en sortir., et à reboucher le trou derrière. Si la galerie n'a aucune importance, ce n'est peut pas la peine de se prendre la tête (sauf pour la sécurité des travailleurs bien entendu).
Petit remarque, si la pression diminue avec la profondeur (ce que je comprends très bien), tu peux aussi rajouter de l'épaisseur avec quelques camions de sables, juste pour faire passer la pelle...