Gonflage des pneus à l'azote

[Narduccio]

Aucune réponse sur une éventuelle fuite plus rapide de l'oxygène par rapport à l'azote.

C'est ce qui me laisse le plus perplexe. Il est fort probable que la couche périphèrique du pneu soit attaquée et modifié par l'oxygène et l'eau. Ce n'est un secret pour personne que le caoutchouc n'aime pas trop ces 2 matières. Mais, ensuite, la question est-ce que les modifications éventuelles ont aussi lieu en profondeur ? Peuvent-elles être pénétrantes et créer des liaisons entre la surface externe et la surface interne ? De plus, si l'on peut faire le choix du gaz qui est présent à l'intérieur du pneu, il n'est pas possible de choisir ce qu'il y a à l'extérieur à moins de ne circuler en voiture que par temps sec et tempéré. La durée de vie dépendant fortement de l'état de la couche externe, il m'est souvent arrivé de changer de pneu parce qu'il était usé, jamais parce qu'il n'était pas étanche. Or, il s'agit bien d'une usure externe, pas interne.
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[invité576543]

La durée de vie dépendant fortement de l'état de la couche externe, il m'est souvent arrivé de changer de pneu parce qu'il était usé, jamais parce qu'il n'était pas étanche. Or, il s'agit bien d'une usure externe, pas interne.

Bien d'accord, c'est ce qui me fait aussi penser que c'est de la frime pour les voitures de tourisme: le raisonnement économique d'une meilleure longévité ne tient pas (comme tu dis, c'est dominé par l'usure externe), et s'il est possible que le gonflage à l'azote augmente les possibilités de rechappage, ça ne tombe pas dans ma poche...

[invitef87b7d1f]

Salut,
Il me semble que c'est plutôt une manoeuvre commerciale, le gonflage de 5 pneus est facturé environ 14€ !!
( C'est là haut que le bât blesse ! )
L'air comprimé contient moins d'eau sous forme de vapeur à température identique que l'air ambiant, non ?
Les compresseurs de gonflage ne sont-ils pas callibrés vers les 8kg de pression ?
On peut donc calculer les millièmes d'eau restants sous forme de vapeur, ça ne doit pas faire grand chose...
@+

[inviteff03f63e]

Bonsoir!
Ca se fait, exhumer un sujet vieux de 7 ans?
En tout cas, le googlage des mots 'gonflage de pneus à l'azote" ne renvoie, en gros, que sur cette discussion...
Je me résous donc à ne faire partie que d'un micro-groupe de "curieux stupides" (ben oui, puisque les autres ne posent pas la question, c'est sans doute qu'ils savent? Ou que ça n'a pas d'intérêt?!). Bref.

Tout ça pour ajouter qu'un site "sérieux", industriel donne un élément de réponse:
http://www.atlascopco.com/nitrogenfr...ogengenerator/

Avant que vous ne vous y précipitiez, laissez-moi vous donner la solution, hé hé hé...:
Séparation efficace
Contrairement aux charbons actifs classiques, la structure poreuse du tamis moléculaire de carbone permet une séparation des molécules par la taille. Les molécules d'oxygène, plus petites, sont piégées par les pores du CMS, tandis que les molécules d'azote, plus grandes, contournent le tamis.
Quand on pense que le caoutchouc du pneu, c'est pas mal un tissu de carbone, ça pourrait coller...
A quand Atlas Copco travaillant avec de vieux pneus? A moi les royalties!

Suite au prochain épisode... dans 7 ans...?

[invite5cb9acc1]

Diazote - diamètre moléculaire : 0,315 nm
Dioxygène - diamètre moléculaire : 0,292 nm (-7%)

Une faible différence mais qui peut être déterminante selon la taille des porosités.

[vuaerom]

J´en revient à un message déja posté. Le cout de production de l´air sec est beaucoup plus couteux que celui de l´azote à 99%.
L´air sec n´aurait qu´une utilité alors que l´azote à 99% est "fabriqué" à partir de la fabrication d´azote liquide (les pertes en gros).