Soudage et fumées (étain cuivre)
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Soudage et fumées (étain cuivre)



  1. #1
    invite58f853b8

    Soudage et fumées (étain cuivre)


    ------

    Bonjour,

    J'étudie actuellement l'inhalation de fumées de soudage pour des salariés.
    Leur alliage est composé de 99.3% d'étain et de 0.7% de cuivre.
    Les fumées de soudage sont constituées de 90% du métal d'apport.
    la question que je me pose est : est-il nécessaire de faire une mesure spécifique du cuivre malgré sa petite concentration par rapport à l'étain. Une mesure totale suffit-elle ?
    Peut-on estimer la quantité de cuivre se dégageant en fumées ? avec quels éléments de la FDS ?
    merci à vous pour votre aide.

    -----

  2. #2
    moco

    Re : Soudage et fumées (étain cuivre)

    Je ne suis pas sûr de ma réponse. Mais moi, à ta place, je mesurerais le cuivre, malgré sa faible proportion. Les fumées devraient contenir soit la même quantité de cuivre que dans le métal, soit un peu moins, vu que le cuivre est moins volatile que l'étain.
    Et le cuivre est très facile à déterminer analytiquement, même avec des moyens rudimentaires. Il suffit de dissoudre l'oxyde dans de l'ammoniaque et mesurer l'intensité de la couleur bleue formée par le complexe cuivre-tétrammine. L'étain ne se dissoudra pas. On peut aussi dissoudre le mélange de métal et d'oxyde de cuivre et d'étain dans de l'acide nitrique, puis récupérer la solution nitriaque, la neutraliser par de l'ammoniaque en excès, et faire la même mesure d'absorption. L'étain est attaqué par l'acide nitrique, mais il est transformé en oxyde d'étain insoluble. Donc il ne gêne pas.

  3. #3
    Gramon

    Re : Soudage et fumées (étain cuivre)

    suivant le fil à soudure, il y a au milieu du fil un composé qui sert sauf erreur de ma part à la mouillabilité de la soudure sur le support.

    Regarde s'il y en as, si c'est le cas ce n'est pas très bon non plus.

  4. #4
    invite58f853b8

    Re : Soudage et fumées (étain cuivre)

    Bonjour et merci pour vos réponses.

    Je vais suivre vos conseils et par précaution, mesurer tout de même le cuivre de manière spécifique. Nous envoyons les analyses à un labo, donc je souhaitais avoir des arguments pour ne pas demander une analyse non justifiée.
    J'ai déjà fais une mesure de la concentration totale, je m'étais dis que selon le résultat, je complèterai par des analyses spécifiques.
    Comme je suis à 0.28 mg/m3 (valeur limite pour la totalité des fumées, sans distinction égale à 5mg/m3), et que le cuivre à une valeur limite d'exposition égale à 0.2mg/m3, je me disais qu'au vu des proportions, une analyse de plus ne serait peut être pas nécessaire. Mais comme je débute, je préfère en faire une de plus et voir, ce sera plus prudent !
    par contre j'ai une question sûrement débile, mais comment puis je connaitre la volatilité de l'étain et du cuivre ?

    A Gramon, sur la FDS qui m'a été transmise, il n'est mentionné que de l'étain et du cuivre. Cependant, elle est vieille donc j'ai demandé une plus récente (je suis en attente) pour vérifier par exemple s'il y a de la colophane...
    Encore merci !

  5. A voir en vidéo sur Futura

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