Electrolyse: cuivrer du cuivre
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Electrolyse: cuivrer du cuivre



  1. #1
    matt11

    Question Electrolyse: cuivrer du cuivre


    ------

    bonjour à toutes et à tous,

    j'aimerais recouvrir d'argent une fleur pour en faire un pendentif.
    Pour cela je vais la recouvrir d'une peinture conductrice et puis en faire une électrolyse pour y déposer du cuivre dessus.
    Cependant j'ai trouvé deux sortes de peintures conductrices. D'une part à base d'argent et d'autre part à base de cuivre.
    Ma question est que si j'utilise une à base de cuivre, est ce que l'électrolyse fonctionnera , vu que c'est déposer du cuivre sur du cuivre?
    J'imagine qui oui vu que je dois simplement mettre "la fleur" du coté de la cathode pour attirer les ions de cuivre..Mais j'aimerais en être sur
    merci d'avance !

    -----

  2. #2
    moco

    Re : électrolyse: cuivrer du cuivre

    La meilleure adhérence est celle qui consiste à déposer du cuivre sur du cuivre, en utilisant une solution de CuSO4 contenant un peu d'acide sulfurique. Cet acide empêche la formation d'oxyde de cuivre noir à la surface du cuivre de l'anode.

  3. #3
    40CDV20

    Re : électrolyse: cuivrer du cuivre

    Citation Envoyé par matt11 Voir le message
    bonjour à toutes et à tous,

    j'aimerais recouvrir d'argent une fleur pour en faire un pendentif.
    Pour cela je vais la recouvrir d'une peinture conductrice et puis en faire une électrolyse pour y déposer du cuivre dessus.
    Cependant j'ai trouvé deux sortes de peintures conductrices. D'une part à base d'argent et d'autre part à base de cuivre.
    Ma question est que si j'utilise une à base de cuivre, est ce que l'électrolyse fonctionnera , vu que c'est déposer du cuivre sur du cuivre?
    J'imagine qui oui vu que je dois simplement mettre "la fleur" du coté de la cathode pour attirer les ions de cuivre..Mais j'aimerais en être sur
    merci d'avance !
    Bjr,
    Tout ceci n'est que détail le point dur est ailleurs.
    Si on parle d'un bijou à porter il faut une épaisseur suffisante de métal et peu importe lequel. Ici c'est à minima 1/10ème de mm, pour se donner un repère un papier photo d'imprimante c'est quasi 2/10ème. Ceci étant on n'est plus dans le domaine d'un électrodépot mince standard 8-10/100ème de mm, mais dans de l'électroformage ou le temps d'électrolyse se compte en heures. Une idée de ce qui ça donne ? la grille d'un rasoir électrique Braun résulte d'un électroformage au nickel sulfamate d'environ 80/100ème de mm.
    Ça veut dire que la cellule d'électrolyse doit être étudiée pour cette application, anode cylindrique, agitation, tension stable, volume suffisant d'électrolyte, dispositif cathodique permettant un multi positionnement de l'objet et probablement avec des cathodes secondaires pour réduire la formation d'excroissances de métal....
    Le bain doit être optimisé à grain fin, avec colloïdes protecteurs, et à dépôt brillant direct aucune opération d'avivage n'étant possible à posteriori.
    Par contre s'il s'agit d'une simple métallisation d'objet de vitrine ça reste élémentaire.
    Cdt.

  4. #4
    matt11

    Re : électrolyse: cuivrer du cuivre

    je comprends...
    Merci pour les renseignements! C'est encore relativement facile a trouver / faire .
    J'ai trouvé une société qui vend des produits parfaitement adapté à cela. Reste à se procurer du cuivre cylindrique , une source de courant , agiter etc..

    Dernière question:

    Pour argenter le résultat final j'ai deux solutions: le bain d'électrolyse sans courant ou l'électrolyse de nitrate d'argent.
    Le résultat est le même dans les deux cas? le but ici est de fixer un maximum d'argent sur l'objet.

    Merci d'avance

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    40CDV20

    Re : électrolyse: cuivrer du cuivre

    Citation Envoyé par matt11 Voir le message
    je comprends...
    Merci pour les renseignements! C'est encore relativement facile a trouver / faire .
    J'ai trouvé une société qui vend des produits parfaitement adapté à cela. Reste à se procurer du cuivre cylindrique , une source de courant , agiter etc..

    Dernière question:

    Pour argenter le résultat final j'ai deux solutions: le bain d'électrolyse sans courant ou l'électrolyse de nitrate d'argent.
    Le résultat est le même dans les deux cas? le but ici est de fixer un maximum d'argent sur l'objet.

    Merci d'avance
    Il s'agit d'un bijou donc un objet qui représente pour ceux/celles que ça intéresse, une certaine valeur par la noblesse de la matière apportée et bien entendu par le "travail de l'artisan". S'il est réussit et qu'il est en en "cuivre massif" pas de chance il ne vaut rien. S'il est à minima en argent, comme on dit de nos jours "ça peut le faire" !
    Ici il s'agit de matérialiser (électroformer) un objet 3 D de forme et surface complexes à partir une empreinte végétale. On l'a dit et redit :
    1-il faut activer la surface pour la rendre conductrice. Ça va du très noble tel les complexes palladium, aux rustiquex vernis graphités ou métallisés.
    2-dépôt électrolytique de charge qui va constituer l'objet. Idéalement un nickel ou un cuivre sulfamate, voir argent si on dispose de moyens. C'est ici que ça se complique car tout électrodépôt même parfaitement conduit va dégrader sensiblement l'état de surface d'origine. On n'y peut rien. Ça implique donc de prendre toute les dispositions pour réduire cet inconvénient sauf à avoir des remises sur les papiers abrasifs
    Le bain cuivre/sulfurique n'est pas un bain d'électroformage, c'est un bain de charge avec reprise mécanique (cylindre d'imprimerie), ou un bain de raffinage. Il va donc falloir jouer sur la surtension d'activation et la ddc pour rester dans la zone de dépôt polycristallin. En dessous, le dépôt ne sera pas cohérent, au dessus il sera dentritique (ce qui arrive au bricoleur de la vidéo que l'on voit poncer ses fruits et légumes à tour de bras). A ce stade peut on sérieusement parler de bijoux ). On dispose également d'additifs, tensioactifs et colloïdes,....qui vont s'adsorber préférentiellement dans la double couche cathodique inhibant la formation d'excroissances et influençant la structure du dépôt.
    A supposer que l'on arrive au bout de l'épreuve, il faut examiner cet aspect argent. Le minimum requis est une couche de 10 microns ce qui permet une bonne durabilité et la possibilité de traiter régulièrement la sulfuration de surface en bain acide thiourée. L'idéal demeurant un flash de 2/3 microns de rhodium directement en sortie d'argenture.
    Quant aux matériels et solutions au stade débutant il est plus économique d'acheter tout composé, la quasi totalité des additifs étant co-formulés (brillanteur-tensioactif-affineur de grain) sont inacessibles à l'amateur mais également au professionnel. par ex.
    http://www.cookson-clal.com/materiel...0/&prdsearch=y
    Quant aux dépôts par déplacement à quelques centaines de nm leur adhérence et durabilité sont toutes symboliques. L'électrolyse du nitrate d'argent à oublier également. A moindre coût et maxi efficacité, la seule option sérieuse est le bain au cyanure.
    Cdt.

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