Isoler le Samarium SM
Bonjour ! J'ai choisis (bien n'étant pas le plus simple des éléments) le Samarium en EPI de 3e. J'ai cherché sur Internet mais rien n'y fait. Je dois faire une rédaction et notamment parler de sa découverte ou isolation. Le problème : comment ? Quelle est cette experience? Je ne m'y connais pas assez, si il n'y a pas eu d'exp détaillée je dois l'inventer… Assez compliquer ! Merci pour votre aide
Bonsoir,
Le samarium n'est que l'une des 14 terres rares qui se trouvent toujours mélangées dans les rares minerais qui en contiennent. Le problème d'isoler le samarium est donc le même que celui d'isoler n'importe laquelle des 14 autres terres rares. Là il n'y a pas de méthode qui arche à tous les coups. Mais voici à peu près ce qu'on peut faire.
On fixe une colonne de verre de peut-être 30 cm de long en position verticale, avec un robinet en bas, qu’on peut ouvrir ou fermer. On la remplit avec des grains de résines spéciales. On y verse la solution du mélange des chlorures ou de sulfates de terres rares. Si on a bien choisi son matériel, les terres rares se fixent à la surface des grains de résines, et le liquide qui sort au bas par le robinet ne contient que de l’eau. On ajoute alors une solution d’acide qui va traverser les grains. Avec un peu de chance, il va entraîner avec lui les terres rares fixées dans la résine. Elles vont donc sortir les unes après les autres par le robinet d’en bas. On pourra donc les séparer. Si on y arrive pas, on recommence avec un autre acide, ou avec une base, ou un autre liquide. Ou on change de résine, car il en existe des quantités de sortes différentes. Mais c’est un travail très long et fastideux.
Et à chaque essai, on teste le résultat par chromatographie sur couche mince. Pour cela, on dépose une mini-goutte du mélange à analyser sur à 1 cm du bas d’une plaque d’alumine (ou à défaut d’une bande de papier buvard) mince et longue de 10 cm. Puis on trempe l’extrémité inférieure de la dite feuille dans un mélange approprié (par exemple un mélange alcool-éther. Ce liquide imbibe peu à peu la feuille de buvard et monte par capillarité dans la feuille. Il entraîne avec lui les constitutants de la goutte. Mais, si tout va bien, les divers constituants du mélange ne sont pas entraînés avec la même vitesse, et se séparent peu à peu. Eclairé à la lumière ultra-violette, on voit deux ou plusieurs taches nonter le long de la feuille en se séparant progressivement. On peut donc voir si le produit initial est pur, auquel cas on ne voit qu’une seule tache.
Bonsoir,
Sur la découverte de l'élément tu trouveras aisément les informations.
Pou ce qui est de son isolation cet article pourra t'apporter ce que tu recherches.
