Quantifier le débit d'ozone
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Quantifier le débit d'ozone



  1. #1
    jherve

    Quantifier le débit d'ozone


    ------

    bonjour
    je ne sais pas si c'est le bon endroit pour cette discussion. Dans la négative veillez svp me le signaler et m’excuser.
    Le but de ma demande est simple. Je voudrais quantifier la quantité d’ozone sortant d'un ozonisateur. Pourquoi? parce-que j'ai des doutes par rapport au débit indiqué sur l'emballage , matériel made in china.
    merci d'avance

    -----

  2. #2
    Sethy

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Citation Envoyé par jherve Voir le message
    bonjour
    je ne sais pas si c'est le bon endroit pour cette discussion. Dans la négative veillez svp me le signaler et m’excuser.
    Le but de ma demande est simple. Je voudrais quantifier la quantité d’ozone sortant d'un ozonisateur. Pourquoi? parce-que j'ai des doutes par rapport au débit indiqué sur l'emballage , matériel made in china.
    merci d'avance
    Je pense que le sujet devrait être déplacé en chimie. Je suis chimiste et il s'agit quand même d'un sujet assez délicat. Cela demande l'accès à certains produits et à un labo.

    Il ne faut pas faire n'importe quoi.

  3. #3
    albanxiii
    Modérateur

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bonjour,

    Je déplace donc en chimie.

    albanxiii, pour la modération.
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  4. #4
    Resartus

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bonjour,

    Je suppose que c'est un petit appareil pour aquarium (et pas pour piscine ni pour l'industrie agroalimentaire)...
    Pouvez-vous en dire plus sur ses caractéristiques (débit annoncé, taille de l'aquarium) : il est peut-être simplement sous dimensionné, car il y a trop de débris à oxyder?

    Le plus prudent serait d'acheter un testeur : c'est devenu relativement bon marché (sur sites chinois également...)

    Sinon, on peut envisager des manips, mais ce n'est pas à conseiller si vous n'avez pas d'expérience en chimie, car l'ozone est dangereux à forte dose,

    Ceci dit, fort heureusement, notre odorat y est très sensible (odeur d'orage)
    Why, sometimes I've believed as many as six impossible things before breakfast

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    40CDV20

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bjr,
    +1,
    C'est effectivement à préciser. Pour aquariophilie ou eau de piscine privative la quantité horaire produite est exprimée en mg. Au delà de 10 g/h c'est un équipement à ne pas mettre entre toutes les mains.
    La production horaire est modulable par curseur dans une plage précisée par le constructeur. Au delà, la mise en oeuvre passe par un dispositif de diffusion (par ex. via l'écumeur en aquariophile 50-500 mg/h/1000 l). Si c'est le cas, le plus pertinent est le contrôle en continu via un rédox-mètre (plage usuelle +300/+450 mV). Rien ne s'oppose non plus à un contrôle ponctuel par photométrie de terrain, il existe des kits accessibles au grand public de détermination du chlore, de l'ozone et le cas échéant de dioxyde de chlore.
    Tout ceci suppose bien assimilées les exigences techniques, pour ne citer qu'un sérieux séchage en continu de l'air entrant dans l'ozoniseur et les sécurités habituelles tels soupapes, CAR,...
    Cdt

  7. #6
    jherve

    Re : quantifier le débit d'ozone

    bonjour
    Merci de vos conseils, et je vais vous expliquer le but de ma demande
    Il y a quelques années j'avais acheté un générateur de 2g/h sur un site bien connu. Malgres toutes les précautions prises, il a tenu environ 3mois
    J'en ai acheté un autre de 3g /h au prix d'environ 35€ Il a tenu 6 mois.j'ai donc décidé d'en réaliser un moi même
    Une fois en route , je voudrai savoir combien il débite, car le débit d'ozone, dépend principalement des dimensions du tube et bien sur de la THT
    Avec la quantification de l'ozone , je pense pouvoir déterminer les caractéristiques du tube
    En fouillant sur le net je trouve des débits complétement différent avec les mêmes caractéristiques de l'appareil
    l’achat d'un appareil de mesure de débit n'est pas envisageable
    l'appareil que j'ai fabriqué en roulant a les caractéristiques suivantes
    tht 15kv
    diamètre extérieur du tube 10mm
    longueur pour la tht 10cm
    destination bassin a koi en cours de réalisation;15 metrecube
    merci de vos conseil
    Dernière modification par jherve ; 26/08/2019 à 17h55.

  8. #7
    40CDV20

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bjr,
    Un générateur de 3g/h à 35€ (même venant de chez tonton Ali ) ça ne peut pas effectivement durer longtemps, il manque quasiment deux zéros au prix d'un appareil capable d'un fonctionnement en continu et refroidit à l'eau.
    Quelle est la technique retenue, l'antédiluvien système à électrode centrale de verre et tube de masse en aluminium ou un concept plus moderne dit à plasma froid (ou décharges couronne).
    Les performances ne dépendent pas que des dimensions de la chambre à décharge, mais également des matériaux sélectionnés (THT titane, masse 316 Ti, diélectrique verre ou céramique,...), et aussi des caractéristiques électriques du générateur. Il n'y a pas de règles gravées dans le marbre, si basiquement une ddp de 4/20KV 50/60Hz peut passer partout, il est préférable en termes de rendement et de durabilité de l'équipement (surtout en usage continu), de choisir une ddp modulable en moyenne fréquence. Toute la difficulté se résume à éviter le régime d'arc (les décharges électriques ne sont pas auto-limitatives), au bénéfice du mode corona, tout en maintenant la température de la chambre à +40°C.
    Le bon fonctionnement et la durabilité d'un tel équipement sont en relation directe avec l’évacuation de l'énergie excédentaire.
    Loin de moi l'idée de dévaloriser le DIY, mais ici se posent naturellement les questions, "conçu/calculé" par qui, ou "pompé/dupliqué" par qui et sur quoi,.....très franchement, je sais comment ça fonctionne mais je ne suis pas suffisamment compétent en électronique et électrotechnique pour réaliser un ozonisateur en DIY. C'est pour cette raison que j'avais acheté à l'époque un Sander de 2000mg/h (en bac marin). Je l'ai d'ailleurs revendu d'occasion après près de douze années d'exploitation "heureuse".
    Quand vous dites tht 10 cm, c'est la longueur de l'électrode HT ou autre chose, et du même ordre diam ext.10 mm, c'est le diamètre ext de la chambre de décharge ?
    D'autre part, j'ai du mal à croire que l'acquisition d'un redoxmètre soit une barrière infranchissable, on en trouve à partir de 250€ ?
    Cdt

  9. #8
    RomVi

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bonjour

    Pour quantifier la quantité d'ozone produite il faut d'abord l'homogénéiser, puis effectuer une mesure de concentration.
    Pour l’homogénéiser il faut l'aspirer à travers un tube en PVC à débit connu. On peut utiliser un ventilateur d'ordi, mais la pression statique de ces ventilo étant très faible il ne faudra pas se fier à ses caractéristiques et faire une vraie mesure de vitesse d'air.
    Sinon on peut utiliser un véritable extracteur d'air, dont le débit sera moins sensible aux faibles pertes de charge.
    Une fois que l'on connait le débit d'air il suffit de faire une mesure ponctuelle avec un tube Dräger. La concentration permet de calculer le débit produit.

    Bien évidement il faut prendre les précautions nécessaires, pour éviter de respirer l'ozone rejetée.

  10. #9
    jherve

    Re : quantifier le débit d'ozone

    bonjour et merci de vos réponses
    voici quelques explications
    suite a la destruction des 2 précédents appareils, j'ai passé un temps fou pour glaner des info sur le net
    Ce qui est sur c'est que je n'ai put trouver d'info vraiment intéressantes concernant le tube
    Avec un ami électronicien télé nous avons essayé de construire la THT. Grosse misère , panne a répétition
    Donc je me suis tourné vers une tht de bruleur mazout 15 kv service intermittent 33% 3mn
    Sur le net les 3/4 des appareils utilisent des alimentation de 3,3kv, 5.5khz, et ce quelque soit la puissance(presque)
    Pour le tube ,pour une même production d'ozone, le diamètre extérieur et la longueur varie de 35 par 195 a 13 par 5.7 et aussi 145 par 50.On ne peut donc pas compter sur ces valeurs pour avoir une idée
    Mais alors qu'est ce qui change? l'alim, non, c'est la même
    Donc??????
    J"ai fait plusieurs essais
    1)tube quartz diam extérieur 25mm, intérieur 15mm,décharge sur une longueur 20cm
    intérieur tige inox 5mm
    alim 15kv
    très peu de halo bleuté et a l'odeur , odeur insignifiante

    2)tube quartz diam 10mm extérieur, intérieur 8 mm décharge sur une longueur 10cm
    intérieur tube inox 4mm
    halo bleuté bien visible
    donc ce qu'il faut que j'arrive a déterminer c'est environ le débit, car ce n'est pas a l'odeur que je peux dire si le débit est correct ou du moins si il y a un débit quelconque
    a noter que j’envoie de l'air dans le tube grâce a une pompe aquarium
    Vous avec évoqué la mesure par conductivité , pouvez vous préciser
    Quand a la suggestion d’acheter un appareil a 250€ mini, je n'y pense même pas car quand on est a la retraite avec moins de 1000€ par mois et vivant a 3, c’est vraiment impossible
    merci de vos réponse

  11. #10
    40CDV20

    Re : quantifier le débit d'ozone

    Bjr,
    Reprenons avec un minimum de méthode en "arrosage large", charge à vous de revenir en ciblant
    Un générateur d'O3 se résume à une électrode HT "coiffée" d'un diélectrique, parfaitement centrée dans un alésage métallique qui constitue l'électrode de masse. Les amateurs que nous sommes alimentons cette cellule en air filtré et sec (point de rosée < -60°). A HR 50% la production d'O3 chute de 50%, à 75% il ne sort quasiment plus d'ozone. Le dysfonctionnement est révélé par la formation d'un poudrage blanc. Il est à rappeler qu'il est impossible de supprimer les réactions secondaires telles les formations de N2O5 et N2O, et autres,... Ne court-circuitez pas le traitement de l'air entrant pour une mauvaise raison, car c'est le moyen le plus sûr d'aller à l'échec.
    Pour que ça fonctionne bien en cellule d'amateur il faut s'en tenir à une contre pression de 0.3 bar. Avec un objectif de 2-4 g/h d'O3 il faut retenir une tension ajustable de 5 à 30 KV et une fréquence de 50 à 600 Hz. Il s'agit quelque soit la production recherchée (par ex. plage 0-5 g/h), de se maintenir en régime corona. Obligatoirement le dispositif doit être refroidit, soit par eau le plus efficace, soit par 2 ou plus micro ventilateurs que l'on trouve chez les constructeurs de rampes à leds
    Pour m’être à l'époque intéressé à un DIY via un forum d'électronique, les exigences (je cite) "sont largement à la portée d'un électrotechnicien patenté". Mais pas des miennes !

    De la façon dont vous envisagez le sanitaire du bac, ça ne fonctionnera pas.

    Il faut savoir que la concentration en O3 et le temps de contact d'une potabilisation à l'ozone est d'env. 0.4 mg/l pendant 4 min. Il faut aussi considérer que l'ozone n'est actif que sur les composés dissous, et quasi inactif sur les polluants en phase hétérogène, suspensions et/ou émulsions. D'autre part, nombres de composés sont résistants et ne seront pas oxydés, voire pire modifiés par cycloaddition sur des liaisons éthyléniques. le risque d'une accumulation par non-consommation est bien réel.
    Ceci peut être grandement amélioré par un couplage O3/UV ou O3/H2O2/UV, technique maîtrisée par les Japonais "Rois des carpes hors de prix !"

    La seule option acceptable dans votre bassin est une régulation (et non une mesure ponctuelle) par rédoxmètre. Par solidarité entre "retraités rackettés" au nom d'une grande lâcheté intellectuelle, je vous donne bien volontiers cet équipement s'il constitue un point dur pour vous. il vous restera à acheter un capteur (électrode combinée redox Pt), les capteurs combinés (métal+référence) ont une durée de vie limitée même au stockage. Bien entretenu dans un bac peuplé, une électrode gélifiée dure environ 2 ans.

    Les conseilleurs,...je vous passe la suite, je pense qu'il vous faut d'abord optimiser votre générateur DIY. Ici ou ailleurs dans un forum dédié ça me parait réalisable puisque vous disposez du praticien. Ensuite, vous passez à la régulation.
    Cdt

  12. #11
    jherve

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    bonjour a tous et bonjour 40CDV20
    tout d’abord merci de vos conseils
    En ce qui concerne la régulation par redoxmetre, je pense que c'est la meilleure solution.J'ai en stock plusieurs de ces appareils mais pas les sondes (trop vieux)
    Ce sont des appareils de chez Hendress Hauser type lx , le problème est de trouver la sonde équivalente. Merci de votre offre, a voir si je n'en trouve pas
    Pour l'alimentation , nous avons cherché pendant pas mal de temps sur le net . Seul 3 ou 4 schémas sont disponible, mais tous avec le même système de commande du tranfo tht par un transistor BU 108 ou equivalent ; Hors malgré tous les conseils d'un internaute, nous ne sommes pas arrivé a empêcher la destruction du transistor en divers circonstance. La recherche sur le net de tht réglable hors "made in chine" c'est soldé par un échec ,matériel trop cher ou ne correspondait pas a nos désirs. En dernier lieu je voudrais vous demander un conseil
    je voudrais donc un tube dont on injecte de l'air d'un coté et qui ressort de l'autre ozoné (description imagée) ensuite je l’injecte dans un bac de filtration.
    Le problème
    certaines explications me sembles bizarre, c'est pour cela que je voudrais votre confirmation
    ce ne sont pas les mesure qui me gène , mais le principe
    Construction
    soit un tube quartz
    a l’intérieur je place un axe inox bien centré grâce a des bouchons(teflon), ces derniers percée sur le coté pour le passage de l'air
    tout autour du tube, en extérieur je bobine un fil inox sur un peu moins que la longueur totale(éviter les amorçages en bout de tube) ou tube inox de bonne dimension
    connexion de la tht sur l'axe intérieur et sur le fil extérieur
    mise sous tension et dégagement interne d'ozone,mais ne peut il pas y avoir un dégagement externe d'ozone ??
    certaine description sont ainsi faites
    je me trompe?
    merci de votre aide précieuse

  13. #12
    moco

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    Bonsoir,

    Peut-être est-il utile de mentionner que la teneur en ozone peut se déterminer chimiquement. On fait barboter un courant d'air chargé en ozone dans 200 mL d'une solution de KI 10%. La solution brunit immédiatement, par suite de la réaction :

    O3 + 2 I- + H2O --> I2 + O2 + 2 OH-.

    Quand on estime qu'un volume suffisant de gaz a traversé la solution, on stoppe le barbotage. On ajoute 50 mL de H2SO4 1 M, et quelques millilitres de solution d'amidon. Et on titre avec une solution de thiosulfate de sodium 0.1 M jusqu'à décoloration totale de la solution. Il se produit la réaction :

    I2 + 2 S2O32- --> S4O62- + 2 I-.

    L'addition de H2SO4 sert à détruire les ions OH- qui se sont formés par la réaction initiale, et dont la présence en solution transformerait le iode I2 en iodate selon la réaction :
    2 I2 + 3 OH- --> IO3- + 2 I-

    Mais heureusement cette réaction s'inverse en milieu acide, et tout l'iode présent sous forme d'iodate se transforme en iode I2 en présence d'ions acide H+, selon l'équation :

    IO3- + 5 I- + 6 H+ --> 3 I2 + 3 H2O

    Le titrage de l'iode I2 formé permet donc de calculer la teneur en ozone : 1 mole O3 crée 1 mole I2.

    Les puristes noteront que l'iode présent I2 n'est pas vraiment présent sous forme de molécule I2, puisqu'en présence d'un excès d'ion iodure, il se transforme réversiblement en ion triiodure I3-, lequel réagit exactement comme la molécule I2. Donc pour les calculs de moles, on peut ignorer cette particularité.

  14. #13
    40CDV20

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    Bsr,
    De mon avis ce qu'il faut savoir avant de se lancer dans la réalisation DIY d'un ozoneur. Il me semble plus qu'utile, mais obligatoire de comprendre "le comment ça marche"

    En l'état de l'art, hors le fameux procédé électrochimique SPE (pour Solid Polymer Electrolyte) de la Sté Ozonia (que je n'ai jamais eu l'occasion de voir fonctionner), la technique classique du plasma froid plafonne à un enrichissement de 20g d'ozone /Nm3 d'air (ou 100 g/Nm3 de dioxygène). On sait également que pour atteindre ces valeurs, la cellule doit être construite avec une grande rigueur tout en respectant quelques fondamentaux.
    La cellule la plus simple à construire consiste à utiliser une électrode HT métallique et cylindrique logée et centrée dans un tube métallique faisant office de conducteur de masse. Jusque là c'est relativement simple à réaliser. Sauf qu'en l'état, la production d'ozone sera proche de zéro en raison de l'installation d'un régime d'arc et de l'emballement thermique résultant. La seule façon de régler ce problème est d'interposer un diélectrique à permittivité élevée entre les deux électrodes.
    Ce faisant on obtient ce que les physiciens nomment une surface équipotentielle. Mais ce n'est pas pour autant, que le premier diélectrique qui passe puisse faire l'affaire. Il appartient à l'électrotechnicien qui a conçu l'étage HT de vérifier que la tension de crête appliquée soit inférieure à la tension de claquage du diélectrique. Je suppose que c'est la difficulté qui a conduit les concepteurs à retenir à l'origine, verre, quartz, silice et autres céramiques. Il fallait aussi que ce soit robuste et facile à nettoyer (l'entretien une cellule doit ce faire à minima annuellement)

    Ceci fait, il s'installe naturellement sur toute la surface représentative un régime de multiples micro claquages corona. Néanmoins, la stricte quantification de l'énergie utile étant impossible, il souvent nécessaire, en mode de fonctionnement continu, d'évacuer l'énergie excédentaire. Une ventilation mécanique forcée équipe généralement les générateurs de puissance moyenne </= 2g/h.
    A noter également qu'un ozoniseur multi-cellules sera plus performant qu'un mono-cellule de puissance apparente équivalente. Avec possiblement un raccordement plus complexe

    Cet ozonisateur "domestique minimal" sus défini était celui commercialisé par l'allemand Sander fin des années 60. L'électrode HT était constitué d'un enroulement métallique bobiné sur une empreinte en céramique, relié à une borne de connexion, lequel bobinage était logé dans un tube à essais en verre de chimie (relativement mince 2/3/10ème), rempli d'une huile diélectrique, et le tout scellé de façon étanche à l'Araldite. Cette électrode HT ainsi constituée était auto-centrée dans un tube d'aluminium calibré (à l'intérieur poli), par deux joints toriques en Viton. L'électrode HT côté bout arrondi, ne devait en aucun cas dépasser l'extrémité du tube masse (10 à 15 mm de retrait). Deux perçages réalisés au bon endroit dans l'électrode de masse recevaient deux tétines serties raccordées aux tuyaux souples d'entrée d'air et de sortie d'air ozonisé. Deux bouchons d'extrémité en fluoro-polymère et le tour était joué Le transfo HT était un basique 5KV facteur de marche 100% dont le courant de sortie non précisé devait être de l'ordre de 5 mA.

    Quels sont les besoins objectifs pour produire un ozonisateur DIY qui réponde aux spécifications ? déjà, une source électrique à facteur de marche de 100%. L'idée du transfo de brûleur est sans doute à affiner.
    L'expérience aidant je pense qu'une alimentation à la fréquence du secteur (50-60Hz) doit convenir. C'est l'essentiel de la production de matériel performant alimenté à l'air >/= 1g/h d'O3. Un Sander de ce calibre est vendu env. 1000€ fait le job et dure à minima 10 ans. Par contre, il est démontré qu'au delà, un équipement performant (dans un cadre industriel ou de labo s'entend), devra recourir à une alimentation moyenne fréquence variable, en raison des perturbations produites sur le régime corona par des valeurs de crête de tension trop élevées

    J’insiste sur le point capital qui est la filtration et le séchage de l'air entrant. Le premier effet de l'humidité entrant dans la cellule va être de dégrader la caractéristique du diélectrique, de rétablir le régime d'arc et l'emballement thermique et de favoriser la production de NOx jusqu'aux acides nitreux/nitrique.

    J'en termine, car il faut se relire !

    Cdt

  15. #14
    jherve

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    re
    Vous m'expliquez que grâce au diélectrique placée entre 2 électrodes "il s'installe naturellement sur toute la surface représentative un régime de multiples micro claquages corona" on est d'accord
    Un dégagement d’ozone a lieu a l’intérieur du tube.
    L' explication que j'aimerai avoir et que je n'ai put trouver , est cela ci
    nous sommes en courant alternatif, donc pourquoi n'y a t'il pas de dégagement d'ozone au niveau de l’électrode externe
    En ce qui concerne la filtration et séchage de l'air je m'en occuperai en dernier
    merci de votre patiente
    Dernière modification par jherve ; 29/08/2019 à 16h08.

  16. #15
    jherve

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    re
    ma question reste difficile a comprendre quand on a pas le schéma du generateur
    Aussi demain je mettrai le ou les schémas voulus
    a+

  17. #16
    40CDV20

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    Bjr,
    Il existe principalement deux concepts d'ozoniseurs à effet corona, le tubulaire et celui à plaques. Le principe de fonctionnement est identique, généralement le modèle à plaques est destiné à produire un air faiblement ozonisé utilisé en l'état (flux non canalisé), à des fins de désinfection, stérilisation,....locaux, équipements, autoclaves,...Je n'ai pas connaissance que ce dernier soit utilisé en aquariophilie ? à minima il ne l'est pas pour le marin/récifal.
    Pendant que l'on y est, c'est également à distinguer de la production d'O3 par photolyse du dioxygène (irradiation UVC à 180nm), technique qui "serait" utilisée dans des élevages de poissons du SE asiatique. Le concept est simple et se résume à un irradiateur UVC classique d'aquario, sauf que ce n'est plus de l'eau qui circule autour du tube de quartz, mais du dioxygène gazeux, lequel ressort pour utilisation faiblement enrichi en O3. J'ai quelque vague souvenir d'un exposé du Dr C.Vast la-dessus, dans son concept du "ciel gazeux"

    Effectivement on travaille en tension alternative sinusoïdale, ce qui implique une valse effrénée des polarités Upos. et Unég. Par convention on distingue dans un ozoniseur une cathode et une anode. C'est beaucoup plus commode pour comprendre ce qui se passe dans l'espace de décharge.
    C'est assez proche d'une électrolyse avec ses réactions principales, secondaires souhaitées/non souhaitées et ses entités "spectatrices"
    L'électrode HT est la cathode, l'électrode de masse est l'anode. L'important (au regard de la finalité) se passe au sein de l'espace de décharge. Quand est appliqué aux bornes d'un ozoniseur une ddp alternative sinus entre 3 et 10 KV (idéale pour un équipement à fréquence du secteur 50/60Hz), à la cathode, sont émis des électrons qui vont provoquer l'ionisation des composés gazeux constituant l'air. Cet effet va se trouver amplifié par des réactions/interactions et décharges énergétiques secondaires et va générer une charge négative en direction de l'anode.
    In fine, l'énergie apportée va provoquer la dissociation du dioxygène(*) en diverses entités chargées ou non. Si la densité en "électrons énergétiques" est suffisante l’oxygène sera dissocié ce qui permettra par recombinaison la formation d'ozone. A ce moment, la soupe qui s'est formée dans l'espace de décharge est caractérisée par une présence ultra-majoritaire de molécules, d'entités neutres ou ionisées, mais d'une teneur minimale et limite en électrons énergétiques. D'où les modestes rendements.
    La difficulté à maintenir l'ozoniseur en fonctionnement nominal au meilleur rendement (**), vient de l'anode où sont inévitablement produit des particules chargées positivement et migrant vers la cathode. Le premier effet de ce flux positif, est de déstabiliser le régime corona avec les conséquences qui en résultent. Ce dysfonctionnement qui ne peut être totalement annulé, est majoré par une ddp appliquée à fréquence du réseau (50/60Hz) excessivement élevée (il faut raisonner en tension de crête Umax). Par contre, ce dysfonctionnement sera minoré par une élévation de fréquence à 1 KHz voire plus, de la ddp appliquée

    (*) je passe sur les nombreuses réactions secondaires inévitables et bien plus complexes, si l'ozoniseur est alimenté en air atmosphérique
    (**) c'est un point capital au plan industriel, et sans doute beaucoup moins pour l'amateur où une ddp de 10KV/50Hz convient largement. A distinguer des 20 KV/1KHz d'un ozoniseur de production alimenté au dioxygène
    Cdt

  18. #17
    jherve

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    bonjour
    voici 2 réalisations trouvées sur le net
    la première issue d'une thèse donne sous 5kv une production de 1.3 g/h avec un intervalle de décharge de 1mm; longueur 24 cm
    La réalisation d'un tel montage est impossible a mon niveau car elle suppose 2 choses
    Collage a l’intérieur du quartz du papier alum de manière très uniforme, impossible a réaliser sur une longueur de 24 cm
    le tube extérieur en acier inox doit avoir une dimension de 2 mm plus grand que le verre
    Il faut faire usiner un tel tube, le diamètre n’étant pas standard
    la seconde plus facile a réaliser comporte cette fois un tube interne en inox (plus facile a trouver) quand au bobinage extérieur, il me pose problème
    En effet bobiner a la perfection un fil inox sans avoir de variations (mauvais placage) peut entrainer une production d’ozone a l’extérieur
    Pour éviter ce problème; je pensai coller du papier alu
    qu'en pensez vous
    merci
    Images attachées Images attachées

  19. #18
    40CDV20

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    Bjr,

    En préambule :
    Autant l’idée d’utiliser un transfo d’allumage avec un f.d.m de 100% apparaît pertinente, autant je ne comprends pas comment vous parvenez à faire fonctionner le vôtre. Le « standard » d’équipement des brûleurs domestiques de P < 50KW, utilise un transfo classique (ou dit électronique (*)), de f.d.m de 33%, d’environ 100 VA avec au secondaire entre 20 et 40 mA.
    Ces transfos sont quasi normalisés et limités par construction pour ne délivrer leur puissance nominale que sur une période maxi de 3 mn. Rien d’anormal dans la fonction, considérant qu’un cycle d’allumage (pré-allum.-allumage- maintien post-allum.) ne dure qu’une trentaine de secondes.

    (*) de mon avis c’est limite mensonger, sachant qu’un tel transfo se limite à embarquer quelques composants destinés à sécuriser un court-circuit au secondaire (diode, résistance, PTC, sonde thermique,…)

    Je pense que la réalisation d’un ozoniseur tubulaire en DIY n’a rien de déraisonnable dans la mesure où on dispose d’une banque de sous-ensembles pouvant être directement intégrés, ou d’équipements/moyens techniques qui permettent de tenir le 1/10 ème de mm. A défaut c’est voué à l’échec.

    Quant aux clichés :
    C'est plus un schéma de principe qu'un plan de réalisation, rien n'est dit sur la grande difficulté de la connexion électrique HT sur l'alu. C'est en rapport avec la faible épaisseur et la caractéristique de la couche d'oxydation naturelle favorisant les claquages. Généralement on utilise des raccords mécaniques à compression ou à expansion. Je suis d'accord sur un point, la "hauteur" de l'espace de décharge, 1 mm d'interface c'est un classique à respecter à 1 mm +/0.1 mm Quant à espérer obtenir > 1g/h d'O3 sur 25 cm je pense que c'est très optimiste

    La difficulté n'est pas directement en relation avec l’appairage dimensionnel des tubes de verre et d'inox, mais aux problèmes des mini d'approvisionnement et des coûts associés. Pour l'amateur, intervenir sur le verre est à oublier(*), reste l'inox si on dispose d'alésoirs expansibles.
    (*) par contre on trouve assez facilement des artisans verriers d'art ou technique capables de rétreindre ou d'expanser à chaud des tubes sur des longueurs aussi réduites. Mais c'est encore une affaire d'argent.

    Les réalisations fonctionnelles que j'ai eu l'occasion de voir retenaient :
    Rappel, le std habituel papier d'alu c'est entre 0.15 et 0.2 dixième
    1- l'aluminium sous forme de ruban adhésif 3M type 425 d'épaisseur > au dixième de mm (soit 0.7-0.8 /10ème d'épaisseur métallique), mis en oeuvre par enroulement hélicoïdal sur un mandrin (tube polymère) et logé "à frottement" à l'intérieur du tube. Connexion par expansion. Attention le ruban doit être un et unique, pas de raboutage

    2- l'argent sous forme de "Conductive Silver" de du Pont de Nemours n° 4817 ou 4922 (je ne sais plus). L'intérieur du tube est donc métallisé à froid en 3 ou 4 couches successives (on remplit, on vide, on laisse égoutter, on laisse sécher, et on recommence.
    A noter, il s'agit d'une composition titrant > 95% d'extrait sec d'argent métallique (utilisation, domaine hyper fréquences, radars et autres. Réfection de pistes endommagées sur circuits imprimés,...). Connexion par expansion.
    Quant à la seconde architecture en demeurant en concept tubulaire, pas d'avis, je n'en ai jamais vu tant amateur que pro, ni lu quelque chose là dessus. De toute façon il faudrait rechambrer pour des raisons de sécurité avec un tube de verre
    Cdt

  20. #19
    40CDV20

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    Citation Envoyé par jherve Voir le message
    quand au bobinage extérieur, il me pose problème
    En effet bobiner a la perfection un fil inox sans avoir de variations (mauvais placage) peut entrainer une production d’ozone a l’extérieur
    Pour éviter ce problème; je pensai coller du papier alu
    qu'en pensez vous
    merci
    Au vu du résultat l'opération n'est pas maîtrisée . Il vous faut travailler avec du fil inox poli à l'état recuit la nuance la plus adaptée est un basique austénitique 304/304 L. Ce fil est peu coûteux et est disponible en petite bobine dans une foultitude de diamètres. Pourquoi poli ? simplement pour avoir la garantie que le traitement de recuit a été fait dans des conditions techniques requises.
    Ceci étant pour faire un travail propre, adroit ou pas, l'idéal est d'être deux et d'avoir bricolé un support en bois où vous pourrez mettre en rotation un mandrin calibré (généralement en hêtre dans toute GSB (*)) mis en rotation par une perceuse sans fil. Un s'affaire à contrôler la rotation du dispositif, l'autre la régularité de l'enroulement et la tension exercée sur le fil pour limiter les contraintes en retour et garantir au "démoulage" un boudin stable, équilibré dans sa longueur et à la côte.
    (*) un profilé métal convient également mais le bois présente l'avantage de pouvoir être ajusté au 1/10ème près par simple ponçage du mandrin mis en rotation.
    Seconde remarque, il n'est pas utile d'exagérer la section de fil, l'intensité au secondaire est < 50 mA
    Troisième remarque, vous pouvez également constituer de cette façon l'électrode HF, le boudin sera interne au tube. Il n'y a aucune exigence métallique critique, il faut et il suffit que ce soit suffisamment inoxydable et d'un coût raisonnable, tels, l'alu, l'inox, le titane,....
    à+

  21. #20
    jherve

    Re : Quantifier le débit d'ozone

    re
    bonjour
    le transformateur utilisé porte les caractéristiques suivantes
    type 52 L marque Danfoss
    primaire 220V 1.2 A 50hz
    secondaire 2*5kv 20mA 15KV amp
    33% ed in 3mn
    quand aux vues , elles sont tirées de description sur le net , de thèses. Effectivement peu ou pas de description de montage sont données. C’est mon problème depuis le début , tant pour la réalisation de l'alimentation que de la partie tube . Les rares description données sont pour presque toutes peu sérieuse (exemple l'alimentation)
    Quand a la production d'ozone de 1g/h c'est ce qui est donné dans la thèse après divers essais
    Je me demande comment font les Chinois pour avoir 7.5G/h avec un tube de 25cm avec 3.5Kv ??????
    après tous ces conseils je vais me mettre en quette du matériel
    je vais utiliser le quartz que j'ai en stock de diam 14mm intérieur , un axe intérieur en inox de 10mm et soit bobinage externe en fil inox, soit tube , je verrai selon le plus facile a trouver
    me restera a faire usiner les embouts mais la boite ou travaille le copain est fermée jusqu'au 15
    a + et encore merci

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