apres une ejaculation, le cerveau libere de la dopamine, en combien de temps le niveau de dopamine revient a sa normale ?
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10/09/2019, 12h09
#2
invitebc5dfa6a
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Re : Ejaculation et envie
Selon le graphe dans le lien le cerveau libère de la dopamine, puis le niveau de dopamine chute pendant 2-3 jours avant de redescendre à la normale en 17 jours en moyenne après ejaculation. Est ce que le graphe est vrai ? Et est ce que le fait que la dopamine est au plus bas joue un role dans la motivation ?
Plutôt que de ramasser des discussions ineptes dans des blogs obscurs tu ferais mieux d’aller à bonne source : Dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur (entre autres fonctions). Il n’y a pas de niveau de dopamine dans le cerveau comme un niveau d’huile dans le moteur ou de liquide dans le circuit de freins. Il n’est pas nécessaire de le vérifier ni de faire la vidange. Elle est impliquée en particulier dans les circuits de la récompense et donc elle est vue comme la molécule du plaisir à plus ou moins juste titre mais souvent au prix de simplifications abusives.
Ceci dit, je n’arrive pas du tout à comprendre ta problématique et surtout je doute que cette question de dopamine soit pertinente pour ton sujet.
Le plaisir sexuel, comme tous les plaisirs, génère (normalement) une sensation d’exaltation et de détente qui dure plus ou moins longtemps et qui est assez comparable à l’ivresse. D’aucuns tombent aussitôt dans le sommeil du juste. C’est à mon sens le plaisir le plus intense qui soit parmi les plaisirs “naturels“ comme la satiété après avoir mangé, le repos après le sommeil, etc. Ce n’est pas pour des prunes. Quand le Créateur a enjoint à Adam et Eve : « Croissez et multipliez. » il savait que ses créatures ne prendraient pas cette peine simplement pour ses beaux yeux (ou pour son bel œil). Il fallait une récompense. Comme la tâche qu’il leur imposait était plutôt ingrate il n’a pas lésiné sur la carotte, il en a offert une sacrément belle. Et ça a marché, la preuve…
Certaines personnes peuvent présenter des troubles de ce système tels que ne pas éprouver de plaisir, ou un plaisir peu gratifiant et donc peu motivant, ou au contraire le ressentir comme un désagrément voire une punition, comme si, au lieu de recevoir la carotte, c’était le coup de bâton. Ça peut être lié à des tas de facteurs comme la dépression ou des problèmes neurologiques divers. Un des troubles psychologiques en question est l’anhédonie où le sujet n’est pas motivé par la recherche de plaisirs en général et de toutes façons n’en éprouve guère. C’est un des symptômes du syndrome dépressif. Par ailleurs, certaines personnes, pour des raison morales, religieuses ou autres, éprouvent de la culpabilité qui leur gâche le plaisir. C'est la bâton à la place de la carotte. C’est aussi souvent lié à la dépression.
Quoi qu’il en soit, quand tout fonctionne normalement, la jouissance sexuelle est une vraie fête et ce n’est pas pour des prunes qu’on dit “monter au septième ciel“. Si c’est procuré par une pratique sexuelle éthiquement responsable (masturbation incluse), donc “sane, safe and consensual, on peut consommer sans trop de modération et ça n’a que des effets positifs. Si ce n’est pas le cas c’est qu’il y a un trouble quelque part.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.