L'heure n'est pas à la polémique, mais à la lutte contre la crise. Il sera toujours temps, dans quelques mois, de pointer les manquements des responsables.
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L'heure n'est pas à la polémique, mais à la lutte contre la crise. Il sera toujours temps, dans quelques mois, de pointer les manquements des responsables.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
2 décès dans les dernières 24h en Suisse, je crois que je vais arrêté de regarder les bilans des pays et bon courage à ceux qui vont devoir se pencher dessus pour essayer d'en tirer quelque chose...
En espérant que l'Espagne ne soit pas la France avec 3 jours d'avance...
L'Islande n'est pas un cas significatif dans cette comparaison. Compte-tenu de leur faible population et de leurs moyens, les Islandais ont fait une campagne de tests à grande échelle, en testant des personnes qui ne présentaient pas de symptômes aussi bien que des cas "suspects". J'ai posté un lien à ce sujet hier (?). Ils produisent d'ailleurs des résultats intéressants. Entre autres, si je me rappelle bien, environ 50% de porteurs du virus asymptomatiques (faisant donc partie des cas confirmés, mais évidemment sans risque de décès, et probablement pas contagieux ou en tout cas très peu).difficile de savoir aujourd'hui s'ils ont eu raison ou pas, mais en tout cas si on regarde les prévalences (nb cas/pop) au lieu de simplement les nombres de cas, la Suisse est en troisième position derrière le Luxemburg et l'Islande, loin devant la France. Ils ont en revanche relativement peu de décès, est-ce dû à la qualité de leur système de santé?
Quant à la Suisse, ils testent certainement aussi plus qu'en France. Si tu regardes le nombre de décès (proportionnellement à la population) ils en sont à peu près au même point que nous - et les dates de début de l'épidémie sont proches. Faudra voir la différence après 2 à 3 semaines de confinement en France.
Bonjour,
J'ai un questionnement sur les ordre de grandeur en jeu dans les gestion de la crise du Covid 2019 :
Le R0 de ce virus est 3, ce qui signifie qu'une personne infectée par le virus en infecte 3 à son tour.
Le seuil d'immunisation qu'il faut atteintre pour que la population soit globalement protégée est = 1-1/R0 = 67%
Je prends l'exemple de la France, et je pars de l'hypothèse la population concernée est l'ensemble des Français vivant en ville soit 75 % = 50 millions
Pour atteindre le seuil d'imunisation : cela signifie que 33,7 millions de personnes aient contracté le virus.
Mais cela signifie aussi que 4,7 millions de personnes risquent de connaitre la forme grave de la maladie,
et que 1.68 millions risque de connaitre la forme aigue de la maladie nécessitant l'utlisation d'un respirateur :
Comment pourra t-on gérer la crise sachant que l'offre de soin en France se résume à :
- 5000 lits de réanimation
- 13 000 respirateurs
C'est David contre Goliath.
Autre question :
Dans l' hypothèse défavorable sur un plan thérapeutique d'une prologation de la courbe actuelle :
Cela donne le timing suivant :
- Le 7/04/2019 le nombre de lits de réa disponible est dépassé
- Le 19/04/2019 le nombre de respirateur sera théoriquement dépassé,
- Le 12/09/2019 Le seuil d'immunisation est atteint (Mais il serait souhaitable pour la gestion de la crise qu'il se produise beaucoup plus tard)
Comment allons-nous faire pour gérer le crise sur une durée aussi longue ?
Avez-vous une analyse divergeante sur les ordres de grandeurs en jeu dans la gestion de cette crise ?
Merci pour vos réponses.
Cordialement,
Oui et globalement, il faut vraiment être très très prudent dans les comparaisons.
Je reregardais les chiffres et il y a des grandes tendances qu'on retrouve dans la majorité des pays et des exceptions. Souvent, il n'y a pas d'explication immédiate à ces exceptions (ex: Suède vs Danemark comme dit plus haut mais aussi pourquoi l'Europe de l'Est démarre si lentement et tard comparé à l'Italie).
On se retrouve exactement face à un problème scientifique : pour être sur d'une cause, il faut avoir des situations comparables, assez de données mesurées de façon cohérentes, virer les biais et éventuellement valider par l'expérience ou sur un jeu de nouvelles données.
Et j'en passe.
Quand on ne fait pas ça, on peut juste prendre les cas qui nous intéressent, dire qu'ils prouvent ce qu'on voulait prouver et c'est encore plus facile quand on ignore tous les contre-exemples.
Il ne s'agit que du nombre de cas (qui m'a l'air encore sous-estimé: les études sur l'épidémie en Chine indiquent que seuls 14% des cas ont été confirmés par test; or, vu le ratio nombre de décès / nombre de cas confirmés, pendant la phase exponentielle de l'épidémie les Chinois ont dû tester à peu près les mêmes sujets que nous : ceux qui étaient dans un état suffisamment grave pour nécessiter une hospitalisation). En appliquant ce ratio, on peut penser qu'il y a aujourd'hui plus de 150000 malades (pour 22500 cas confirmés hier soir).
Mais le nombre de cas confirmés correspond au nombre de contaminés une dizaine de jours avant (durée d'incubation + aggravation des symptômes jusqu'à prise en charge par l'hôpital + 1 jour pour que le résultat du test entre dans les statistiques).
Compte-tenu du temps de doublement (environ 3 jours, qui n'a pas encore beaucoup augmenté après une semaine de confinement), il doit y avoir aujourd'hui 8 ou 10 fois plus de contaminés(*), soit entre 1,2 et 1,5 millions, dont environ 15% deviendront des "cas confirmés" dans la semaine qui vient, dont peut-être un tiers nécessiteront des soins intensifs (toujours selon l'exemple chinois). Je te laisse faire le calcul...
(*) Peut-être un peu moins si le confinement a commencé à faire effet : une personne contaminée avant son confinement (et qui respecte rigoureusement celui-ci) ne contaminera probablement que les membres de son foyer, soit au max 1,2 personnes en moyenne compte-tenu de la taille moyenne des foyers français. Mais on ne pourra constater un effet sur l'évolution du nombre quotidien de nouveaux cas que dans les prochains jours.
Reste les (peut-être) 10% de la population qui continue de se rendre sur son lieu de travail. Dans cette sous-population, il n'y a pas de raison que la progression de l'épidémie ralentisse beaucoup dans les prochaines semaines (surtout évidemment parmi les soignants), tant que plus de la moitié de cette sous-population n'aura été contaminée. Heureusement parmi elle la proportion de sujets à risque est beaucoup plus faible, puisqu'il s'agit de personnes en âge de travailler.
Rendez-vous dans 6 semaines pour le bilan.
Mais au total on devrait atteindre au moins les 5 millions de cas, la plupart suivis de guérison, et malheureusement quelques dizaines de milliers de décès : en Chine où ils semblent être sortis d'affaire au moins provisoirement, en comptant que les cas confirmés représentent 14% des contaminés (qui seraient donc près de 600000), il y aurait en fin de compte un peu plus de 0,5% de décès. Si on ne fait pas mieux en France (je ne vois pas vraiment ce qui permet de l'espérer, surtout avec une population plus âgée, et avec le nombre de lits de réa qui sera insuffisant), on arrive au moins à 25000 ou 30000 décès. Dont probablement beaucoup seraient morts dans les prochains mois même sans le Covid-19 (cf. ci-dessous le cas des EHPAD).
Après, je ne suis pas épidémiologiste, hein. C'est juste des maths basiques.
J'espère qu'il n'y en a pas tant que ça qui meurent chez eux sans avoir été pris en charge auparavant...- le nombre de décès publié n'est pas le nombre des décès dus à Covid-19; il n'est que le nombre des décès à l'hôpital; manquent les décès constatés en Ehpad (inconnu) et celui des décès enregistrés par la médecine de ville.
Quant aux Ehpad, effectivement c'est la boîte noire. Dans ceux où la présence du coronavirus n'était pas encore connue, des décès ont pu être attribués à la grippe ou à autre chose. Et dans ceux où le virus est présent, si un résident meurt avant d'avoir été emmené à l'hôpital, comme on n'a pas de test post-mortem, on ne sait pas à 100% si son décès est dû au Covid-19.
Je rappelle quand-même que 150000 résidents d'EHPAD meurent chaque années (un quart de leur population), avec une surmortalité importante en hiver (sans-doute jusqu'à 20000 par mois, mais je n'ai pas trouvé de données à ce sujet).
Le reste de ton message n'appelle pas de commentaires...
Le confinement doit faire effet avant. Les personnes contaminées avant leur confinement ne devraient en moyenne pas contaminer beaucoup plus qu'1 personne (les membres de leur foyer pas encore contaminés, sachant qu'en moyenne un foyer français c'est 2,2 personnes). Après 2 à 3 semaines de confinement, les contaminations internes aux foyers confinés seront devenus des "cas", et la progression de l'épidémie devrait quasiment être stoppée au sein de la population confinée.
Dans l' hypothèse défavorable sur un plan thérapeutique d'une prologation de la courbe actuelle :
Cela donne le timing suivant :
- Le 7/04/2019 le nombre de lits de réa disponible est dépassé
- Le 19/04/2019 le nombre de respirateur sera théoriquement dépassé,
- Le 12/09/2019 Le seuil d'immunisation est atteint (Mais il serait souhaitable pour la gestion de la crise qu'il se produise beaucoup plus tard)
Comment allons-nous faire pour gérer le crise sur une durée aussi longue ?
Reste les travailleurs non confinés (dont les soignants, les plus exposés), parmi lesquels l'épidémie continuera de progresser peut-être au même rythme. Mais ils ne représentent que peut-être 10% de la population totale, et la proportion de sujets à risque est nettement plus faible parmi eux : pas de petit vieux. Or les plus de 60 ans représentent 50% des cas graves (et un encore plus faible pourcentage des cas critiques).
On peut donc espérer (c'est le calcul du gouvernement) que le pic soit atteint au moins en termes de cas graves dans environ 2 semaines.
Peut-être une petite erreur de calcul un peu cynique, les morts libèrent des lits, ceux qui guérissent aussi
Je réponds à la 1ere partie de ton message après la 2e...
ça c'est sans tenir compte de la stratégie adoptée par le gouvernement (et recommandée par la plupart des experts). Cf. mon message précédent à propos de l'effet du confinement.Le R0 de ce virus est 3, ce qui signifie qu'une personne infectée par le virus en infecte 3 à son tour.
Le seuil d'immunisation qu'il faut atteintre pour que la population soit globalement protégée est = 1-1/R0 = 67%
Je prends l'exemple de la France, et je pars de l'hypothèse la population concernée est l'ensemble des Français vivant en ville soit 75 % = 50 millions
Pour atteindre le seuil d'imunisation : cela signifie que 33,7 millions de personnes aient contracté le virus.
Mais cela signifie aussi que 4,7 millions de personnes risquent de connaitre la forme grave de la maladie,
et que 1.68 millions risque de connaitre la forme aigue de la maladie nécessitant l'utlisation d'un respirateur :
Comment pourra t-on gérer la crise sachant que l'offre de soin en France se résume à :
- 5000 lits de réanimation
- 13 000 respirateurs
C'est David contre Goliath.
Avec comme inconvénient que, si tout se passe bien jusqu'en mai / juin, il n'y aura que 5 à 10 millions de personnes immunisées (ceci dit, on ne sait pas à quel point elle le seront), avec bien sûr le risque d'une nouvelle vague après l'été.
Le but de cette stratégie est justement de limiter le nombre de cas critiques simultanés, nécessitant une hospitalisation en réa pour une durée assez longue. Mais ça risque quand-même d'être très très chaud dans une dizaine de jours et les deux semaines suivantes - ça l'est déjà dans les régions qui sont "en avance", et dont la capacité des hôpitaux sera dépassée. Je ne sais pas comment le gouvernement prévoir de gérer ça (des transferts de malades dans un état critique vers les hôpitaux des régions moins touchées, beaucoup plus massifs que ceux qui sont déjà effectués ces jours-ci depuis l'Alsace vers le Sud-Ouest ou la Bretagne...?)
Et puis à un moment donné, il faudra sans-doute choisir entre un patient qui a 30 ou 40% de chance de s'en sortir(*) après avoir occupé un lit en réa pendant deux semaines et deux patients dans un état général moins dégradé et qui ont 90% de chance de s'en sortir après une semaine de réa.
Exemple un peu caricatural, mais c'est volontaire.
(*) et qui même s'il s'en sort n'a que quelques mois d'espérance de vie vu son âge et son état général.
On devrait profiter de l'expérience de la Chine qui est en train d'essayer de redémarrer son pays sans provoquer de résurgence en ce moment. On saura ce qui marche ou pas. Et on profitera des erreurs de Hong-Kong qui après avoir bien géré la 1ère vague a du mal avec la 2nde.
Il est possible qu'il faille limiter sérieusement les déplacements longue distance pour éviter l'import de cas puisque c'est ce qui semble se produire en Asie.
Le chiffre serait intéressant à trouver. Car 100000 morts peuvent faire peur mais on ne doit pas être très loin des chiffres annuels sur cette période.
de toutes façons en toute logique il y en aura un peu plus que d'habitude car un partie des résidants que la grippe n'emportaient pas suite à la vaccination le sera certainement par le COVID-19 pour le lequel il n'existe pas de vaccination.
Et encore ce ne sont pas les patients de Ehpad qui prennent des lits, il faut quand même le rappeler.Et puis à un moment donné, il faudra sans-doute choisir entre un patient qui a 30 ou 40% de chance de s'en sortir(*) après avoir occupé un lit en réa pendant deux semaines et deux patients dans un état général moins dégradé et qui ont 90% de chance de s'en sortir après une semaine de réa.
Exemple un peu caricatural, mais c'est volontaire.
(*) et qui même s'il s'en sort n'a que quelques mois d'espérance de vie vu son âge et son état général.
Il y en a quand-même certainement : tous ne meurent pas avant d'être emmenés à l'hôpital (probablement moins que des personnes très âgées et fragiles qui vivent seules chez elles).
En revanche même en temps normal, une grande partie des résidents d'Ehpad hospitalisés dans un état critique (voire même seulement "sérieux") ne sortent pas de l'hôpital vivants - et les semaines où ils y survivent sont certainement plus traumatisantes pour eux que s'ils étaient restés dans un environnement familier.
Et d'ici-là on peut espérer qu'on aura un traitement permettant de limiter les dégâts.On devrait profiter de l'expérience de la Chine qui est en train d'essayer de redémarrer son pays sans provoquer de résurgence en ce moment. On saura ce qui marche ou pas. Et on profitera des erreurs de Hong-Kong qui après avoir bien géré la 1ère vague a du mal avec la 2nde.
Il est possible qu'il faille limiter sérieusement les déplacements longue distance pour éviter l'import de cas puisque c'est ce qui semble se produire en Asie.
Oui. Et comme apparemment la grippe a été relativement bénigne cette année, l'un dans l'autre il n'y aura peut-être pas une surmortalité énorme dans les EHPAD sur l'année 2020.Le chiffre serait intéressant à trouver. Car 100000 morts peuvent faire peur mais on ne doit pas être très loin des chiffres annuels sur cette période.
de toutes façons en toute logique il y en aura un peu plus que d'habitude car un partie des résidants que la grippe n'emportaient pas suite à la vaccination le sera certainement par le COVID-19 pour le lequel il n'existe pas de vaccination.
Dit autrement : en moyenne un EHPAD de 100 résidents en voit 25 partir chaque année, dont probablement la moitié entre décembre et mars. Là on entend parler d'établissements où 10, 15 ou 20 décès sont attribués au coronavirus - mais sans trop de certitude. Et si les mesures de confinement au sein des EHPAD sont suffisamment efficaces, tous ne seront pas touchés.
Pour comparer les stratégies de lutte contre covid-19, il faudra faire le bilan des morts et du coût économique, c'est l'ensemble qui compte.difficile de savoir aujourd'hui s'ils ont eu raison ou pas
Les voyages internationaux sont morts, en Chine et pas que là on entre sur le territoire après 14 jours de quarantaine contrôlée, ça va faire long le déplacement professionnel quand aux touristes.....Il est possible qu'il faille limiter sérieusement les déplacements longue distance pour éviter l'import de cas puisque c'est ce qui semble se produire en Asie.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Je ne sais pas si cette variable va avoir une grande influence sur les ordres de grandeurs, j'aurais plutôt tendance à la négliger étant donné, qu'un lit est occupé pendant plusieurs semaines.
Il faudrait creuser la question, si quelqu'un a des données la dessus...
Cordialement,
En réalité très peu et surtout si les familles insistent or là elles ne sont même pas présentes.
Mais ceci dit c'est exactement pareil pour l'épidémie de grippe saisonnière.
C'est certainement une des raisons pour laquelle beaucoup meurent en Ehpad, il n'y aurait certainement pas un grand intérêt pour nombre d'entre eux à aller se faire intuber en réanimation en secteur hospitalier. je ne sais même pas si dans ce cas là on peut encore parler de Bénéfices/RisquesEn revanche même en temps normal, une grande partie des résidents d'Ehpad hospitalisés dans un état critique (voire même seulement "sérieux") ne sortent pas de l'hôpital vivants - et les semaines où ils y survivent sont certainement plus traumatisantes pour eux que s'ils étaient restés dans un environnement familier.
Sans doute en termes de survie n'y aurait-il aucun intérêt à se faire hospitaliser en sortant de l'Ehpad.En réalité très peu et surtout si les familles insistent or là elles ne sont même pas présentes.
Mais ceci dit c'est exactement pareil pour l'épidémie de grippe saisonnière.
C'est certainement une des raisons pour laquelle beaucoup meurent en Ehpad, il n'y aurait certainement pas un grand intérêt pour nombre d'entre eux à aller se faire intuber en réanimation en secteur hospitalier. je ne sais même pas si dans ce cas là on peut encore parler de Bénéfices/Risques
Mais mourir d'insuffisance respiratoire seul, sans soins palliatifs, n'est pas une issue très enviable, sans doute une des pires que l'on connaisse. Disons-le, ces personnes sont purement et simplement abandonnées à leur sort et les Ehpad sont les grands oubliés du système; on a même oublié de compter leurs morts du Covid-19; il est vrai que ces morts ne sont même pas testés… Quant à espérer un confinement efficace dans un établissement où entrent et sortent chaque jour une cinquantaine de personnes, c'est un vœu pieux...
Une société se juge aussi sur la façon dont elle traite ses blessés, ses déviants et ses éclopés...
Un médecin hospitalier vient d'annoncer en direct :
La chloroquine n'aurait pas vraiment l'air de tenir ses promesses.
2 sources : un article chinois + une expérimentation dans un hôpital français.
Une autre expérimentation à la Pitié devrait bientôt livrer ses résultats.
A prendre avec prudence, bien sûr...
Le truc-19 montre qu'une somme d'individualistes et de communautés ne forment une société.Une société se juge aussi sur la façon dont elle traite ses blessés, ses déviants et ses éclopés...
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir,
Sans faire de politique le moins du monde, qu'est ce qui se passera quand l'Afrique va tenter de débarquer plus ou moins légalement en Europe pour se faire soigner? Bien entendu leurs moyens sont insuffisant: encore moins de masque et de test qu'en France... etc...
Ce serait une deuxième vague?
Même si il est dit que la chaleur n'est pas l'amie de ce virus, rien n'est scientifiquement démontré à ce sujet.
A+
C'est quand même ambigu/limite comme remarque. Mais comme dit plus haut, il est plus que probable que la surveillance des déplacements et leur limitation va être drastique pendant un certain temps.
On peut également penser qu'une fois le pic de l'épidémie passé dans les pays européens, ils feront la même chose que les chinois : faire profiter d'autres pays de leur expertise et de leur capacité de production.
Mais pour le moment, on ne sait pas trop ce qui va se passer en Afrique.
@PM42: Je ne crois pas avoir écrit une remarque ambigüe ou limite. Je me pose simplement des questions au niveau du développement de ce Covid 19 en fonction de la température. Or si je compare plusieurs pays sous les mêmes latitudes, force est de constater que l'épidémie se développe partout quelques soient les latitudes:
https://gisanddata.maps.arcgis.com/a...23467b48e9ecf6
Je serais donc très surpris que l'Afrique soit épargnée. Dans ce cas que se passera t'il?
A+
1- vous pensiez qu'une boule de cristal donnait en temps réel le nombre réel de contaminés et que les autorités avaient un moyen pour savoir si n'importe qui, chez lui, sans symptômes, était contaminé ou non ? Comment cela aurait pu être possible ? Donc oui, évidemment, le nombre réel de contaminés est impossible à déterminer sans dépistage représentatif, et étant données les capacités limitées ce n'est clairement pas la prioritéIntéressant !!! En 2 jours, on vient d'apprendre, par les sources officielles, que:
1- le nombre de personnes contaminées publié chaque jour n'a rien à voir avec le nombre réel de contaminés; ce dernier chiffre serait estimé entre 30 000 et 90 000 cas (soit entre 2 et 6 fois plus que celui qui est publié).
2- le nombre de décès publié n'est pas le nombre des décès dus à Covid-19; il n'est que le nombre des décès à l'hôpital; manquent les décès constatés en Ehpad (inconnu) et celui des décès enregistrés par la médecine de ville.
3- l'actuel directeur de la santé publique est celui qui, en 2013, a conseillé à la ministre de la santé de l'époque de laisser disparaitre le stock stratégique de masques (1 milliard 400 millions). Cet actuel directeur de la santé avait d'ailleurs prévenu, dès avant son élection, le futur chef d'état de l'incapacité de la France à faire face à une pandémie sérieuse.
4- le nombre de lits de réanimation en France est deux fois inférieur à celui de l'Allemagne, à population égale; encore n'en sommes-nous qu'à la moitié de la politique de "rationalisation" des dépenses hospitalière.
5- On croit rêver (mais c'est un mauvais rêve!); sommes-nous dans un pays en voie de développement ou dans la 5ème économie du monde ? Le mensonge d'Etat (en marche depuis le mois de janvier) peut-il constituer le piler d'une politique de santé. Comment peut-on élaborer une stratégie de crise à partir de chiffres erronés, raisonner sur du vent ?
##### supprimé : politique et diffamatoire
2- encore une fois, vous pensez qu'au ministère il y a un compteur qui s'incrémente à chaque fois qu'un covidé rend son dernier souffle ? Connaissez vous le nombre d'établissements de santé dans lesquels les gens peuvent mourir ? Pensez vous qu'a chaque mort, un dossier se remplit tout seul avec la cause réelle de la mort et que les données s'agrègent toutes seules et se centralisent comme des grandes dans un registre national ?
3- c'est de la politique, et le problème est bien plus complexe que ce que vous imaginez, c'est bien plus facile de dire que quelqu'un à pris une mauvaise décision des années plus tôt. C'est hors charte ici de toute façon
4- et alors ? encore une fois, rien de nouveau. Vous avez le sentiment que c'était un secret bien gardé ? C'est simplement un fait. Connaissez vous le taux d'occupation des lits de réa en France hors épidémie ? en Allemagne ? Que savez vous des critères d'attribution de ces lits en France, en Allemagne ? Pouvez vous donc conclure sur la comparaison de deux chiffres bruts hors de leur contexte ?
5- mais de quel mensonge d'état parlez vous ? seriez vous complotiste/paranoiaque ? En tout cas, c'est vous qui raisonnez sur du vent...
La vie trouve toujours un chemin
Ma remarque portait sur "que se passera t-il quand ils viendront se faire soigner ici" qui peut être mal interprété.
Je ne suis pas devin mais je serais surpris aussi. Après, la plupart des pays d'Afrique ont moins de 5% voire 3% de leur population au dessus de 65 ans alors que l'Italie est à 22%.
Cela devrait les aider mais c'est mon coté optimiste.
Certains types de virus ne peuvent pas coexister.
Je ne sais pas si nous sommes infectés par un virus moins dangereux que COVID 19 peut nous éviter d'être contaminé.
Je ne sais pas si les scientifiques cherchent dans cette direction pour éviter la contamination par les virus COVID 19.