Choom :
Dans un pays où le premier ministre a un déséquilibre hormonal.Je me demande dans quel pays un premier ministre osera annoncer cela aujourd’hui..
-----
Choom :
Dans un pays où le premier ministre a un déséquilibre hormonal.Je me demande dans quel pays un premier ministre osera annoncer cela aujourd’hui..
Le problème est de toutes façons mal posé car contrairement à ce que la moitié des discours disent (l'autre moitié disant le contraire) , la question n'est pas d'éviter que les gens tombent malades.Bonjour à tou.te.s
Je n’arrive pas, au vu des fiabilités relatives des tests, à pouvoir répondre à une simple question qui, je le crois, intéresse bien des familles :
en attendant qu’un vaccin efficace soit disponible, comment formuler les conditions que devraient remplir 2 personnes, une fois suffisamment de tests Pcr ET sérologiques disponibles, pour espérer pouvoir à nouveau se serrer dans les bras et s’embrasser sans plus de danger qu’avant le covid-19 ? Ceci pour pouvoir en déduire à combien de semaines/mois il faut s’attendre encore avant de retrouver nos rapports affectifs habituels entre personnes qui s’apprécient.
La question est d'éviter que trop de gens tombent malades en même temps.
Parce que si trop de gens tombent malades en même temps, les services de santé sont débordés, et la mortalité risque de grimper en flèche (enfin, d'après les chiffres les plus récents, passer par exemple de 0,5 à 1 ou 2 % - mais ça représente des centaines de milliers de morts supplémentaires évitables en France).
En revanche, il y a probablement entre une et deux centaines de milliers de morts inévitables en France, malheureusement, à un moment il faudra accepter cette réalité en face.
Donc la réponse à ta question est : tu peux embrasser n'importe qui dans une région où l'épidémie ne circule que très peu, ou bien quand tu es sur que les deux l'ont déjà eu, et arrêter de le faire quand elle circule de manière significative.
Mais c'est une erreur (ou plutot une illusion) de vouloir qu'elle ne circule plus du tout.
Salut,
Les résultats de la première étude sérologique en France sont publiés par l'Institut Pasteur.
L'investigation sérologique a concerné 661 personnes reliées à un lycée de Crépy-en-Valois (Oise)
Le lycée n'ayant pas rouvert à la rentrée scolaire début mars, les 41% de lycéens et personnels du lycée infectés (plusieurs centaines) ont dû l'être avant le début des vacances, le 14 février. Compte-tenu d'un délai moyen de 5 ou 6 jours entre le moment où un individu est contaminé et celui où il en contamine d'autres, à moins d'un taux de reproduction spectaculairement élevé, cela fait remonter l'origine du foyer d'infection avant la fin janvier (excluant le fait que le patient zéro du cluster de l'Oise ne remonte qu'au 31 janvier, date du rapatriement des Français de Wuhan par un vol auquel participaient des personnels de la base aérienne de Creil).L'étude révèle que 26% de la population étudiée a été infectée par le SARS-CoV-2 et possède des anticorps contre ce virus. Plus précisément, parmi les personnes fréquentant le lycée, 41% ont été infectées, alors que parmi leurs proches, le pourcentage est de 11%.
D'autre part, l'étude n'ayant porté que sur des personnes directement reliées à ce lycée, ce ne sont qu'une partie des habitants de Crépy et de sa région qui ont été testés. Il est probable que dès fin février il y ait eu plusieurs milliers de cas dans cette région, alors que les investigations menées début mars pour retrouver et tester les contacts du patient décédé n'en ont confirmé que quelques dizaines. Une grande partie des habitants du coin travaillant en région parisienne, lorsque le cluster de l'Oise a été découvert et les premières mesures prises localement il était déjà trop tard pour éviter que l'épidémie atteigne la région parisienne (si elle n'y avait pas démarré avant à partir d'une autre origine).
Autres infos intéressantes dans l'article :
La proportion de personnes infectées sans symptômes pendant la période d’étude est d’au moins 17%.
Les sujets fumeurs semblent moins infectés par le virus : 7,2% des fumeurs de l’étude sont infectés, contre 28% des non-fumeurs.
En dehors du fait qu'ils payent, à cause de Garetta et d'autres problèmes médecinaux-politiques en France.je me demande bien pourquoi on leur demande encore leur avis, à ces incompétents notoires.... (pour rester poli)
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Si CO2 sort c'est forcément que O2 est rentré. Mais ce que ça veut dire c'est que le processus de la respiration en lui même n'est pas altéré mais que l'oxygène n'atteint pas les organes vitaux. J'ai déjà eu une réponse très détaillée de Myoper à ce sujet. En fait l'hypoxie s'accompagne ou non de pneumonie en fonction des cas.
Quand je me suis rendue au centre médical pour suspicion de COVID, c'est la première chose qu'ils ont mesuré (saturation en O2). Et le pouls.
FabiFlam
Dernière modification par FabiFlam ; 23/04/2020 à 08h42.
En fait Archi3, cette réponse mérite réflexion:Le problème est de toutes façons mal posé car contrairement à ce que la moitié des discours disent (l'autre moitié disant le contraire) , la question n'est pas d'éviter que les gens tombent malades.
La question est d'éviter que trop de gens tombent malades en même temps.
Parce que si trop de gens tombent malades en même temps, les services de santé sont débordés, et la mortalité risque de grimper en flèche (enfin, d'après les chiffres les plus récents, passer par exemple de 0,5 à 1 ou 2 % - mais ça représente des centaines de milliers de morts supplémentaires évitables en France).
En revanche, il y a probablement entre une et deux centaines de milliers de morts inévitables en France, malheureusement, à un moment il faudra accepter cette réalité en face.
Donc la réponse à ta question est : tu peux embrasser n'importe qui dans une région où l'épidémie ne circule que très peu, ou bien quand tu es sur que les deux l'ont déjà eu, et arrêter de le faire quand elle circule de manière significative.
Mais c'est une erreur (ou plutot une illusion) de vouloir qu'elle ne circule plus du tout.
Si jamais le virus disparaît (de lui même, selon Raoult, Tattevin, Toussaint et d'autres médecins "spécialistes" ...) Les pays qui "ne peuvent pas se permettre" beaucoup de malades en même temps auront tout gagné (je pense toujours à la Grèce par exemple ...). Si jamais c'est vrai, les pays qui "peuvent se permettre" beaucoup de malades en même temps feront figure de pays peu soucieux de la vie humaine ...
Hier j'ai entendu Jean-François Toussaint à la télé, ça m'a paru surréaliste car il disait que quelle que soit la stratégie suivie le virus disparaissait en environ 3 mois. Mais il ne formulait aucune hypothèse concernant l'explication ! La discussion qui s'en est suivie était d'une banalité et inutilité sidérante !
Personnellement, je pourrait y croire que si on me disait qu'après avoir été transmis un certain nombre de fois dans une population génétiquement "homogène" donnée, le virus ne parvenait plus à se reproduire par exemple. Ce qui pourrait expliquer que dans des villes avec des populations plus diversifiées (Milan, Paris, New York ...) l'infection est plus active. Je ne dis pas que c'est l'explication, c'est juste pour dire qu'avant de dire que le virus disparaît et disparaîtra partout en 3 mois quelle que soit la proportion de population infectée, faudrait quand même avoir un minimum de piste scientifiquement fondée qui pourrait l'expliquer ... Mais cette hypothèse n'est pour l'instant pas écartée.
FabiFlam
Dernière modification par FabiFlam ; 23/04/2020 à 09h00.
Une petite remarque concernant un effet "protecteur" du tabac, très commenté dans la presse ces derniers jours.
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai tendance à m'écarter des gens qui fument, ne serait-ce pas là un effet protecteur ?
FabiFlam
Il serait intéressant de tester plusieurs fois la même population, à intervalle de temps régulier (par exemple une fois par semaine) pour vérifier la persistance des anticorps.Salut,
Les résultats de la première étude sérologique en France sont publiés par l'Institut Pasteur.
L'investigation sérologique a concerné 661 personnes reliées à un lycée de Crépy-en-Valois (Oise)
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
En Chine, 50% des hommes sont fumeurs, et donc ils ne s'écartent pas plus l'un de l'autre que les non-fumeurs entre eux. Et cependant, le même phénomène statistique a été constaté.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Tu veux dire que les fumeurs seraient protégés de la contamination par des non-fumeurs infectés parce que ceux-ci se tiennent à l'écart ?
Cela serait marginal... Un fumeur fume au total pendant quelques dizaines de minutes par jour, ça m'étonnerait qu'il fasse fuir les personnes de son entourage tout le reste de la journée. En tout cas, en tant que fumeur je ne l'ai jamais constaté. Même en admettant que ça réduise de quelques % leurs interactions avec les personnes qu'ils croisent tout au long de la journée, c'est très loin d'expliquer que les fumeurs soient 4 fois moins représentés parmi les patients Covid-19 que dans la population en général.
Les pistes évoquées à propos de l'effet de la nicotine (et pas des bienfaits de la cigarette !) semblent intéressantes. D'ailleurs sinon je ne vois pas pourquoi les autorités de santé cautionneraient les essais cliniques qui vont démarrer afin d'évaluer cet effet.
Et pour répondre par avance aux discours complotistes qui ne manqueront pas de fleurir, non, les industriels du tabac n'ont aucun intérêt dans l'affaire: si un traitement à la nicotine administrée par patch était envisagé, ce n'est pas eux qui en seraient bénéficiaires - au contraire, dans la vie courante, les patchs sont prescrits pour aider au sevrage du tabagisme.
Voire ... d'après mon expérience, les fumeurs ne se crachent pas plus la fumée à la figure qu'ils ne le font à la figure des non fumeurs, et les gens qui fument le font plus souvent côte à côte que face à face.
FabiFlam
Merci pour cette réponse Archi3. ( le reste j’avais déjà compris, ma question ne portait que sur 2 personnes, pas sur la société)
Dois-je interpréter cela comme réponse exhaustive ? Tu serais donc d’avis que si par exemple l’un est sur de l’avoir déjà eu et l’autre a été testé négatif au PCR, cela reste encore trop dangereux ?
Bien cordialement,
Choom
Il est trop tôt pour ce genre de supputation. Le virus est encore trop mal connu. Réinfections, perte éventuelle partielle de l'immunité, taux d'immunisation, voilà quelques domaines pour lesquelles il reste encore des réponses à apporter, et cela risque de prendre un certains temps.Merci pour cette réponse Archi3. ( le reste j’avais déjà compris, ma question ne portait que sur 2 personnes, pas sur la société)
Dois-je interpréter cela comme réponse exhaustive ? Tu serais donc d’avis que si par exemple l’un est sur de l’avoir déjà eu et l’autre a été testé négatif au PCR, cela reste encore trop dangereux ?
Bien cordialement,
Choom
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Cela va à l'encontre des gestes barrières mis en place... Si chacun fait ses petites règles dans son coin on ne s'en sort plus. Donc non, on continue à appliquer la distanciation sociale peu importe si on s'imagine que ce soit utile ou pas. Il faut un effort commun.
On en reparlera quand ces fameux spécialistes auront publié des études expliquant scientifiquement pourquoi selon eux le virus disparaîtrait en quelques mois...En fait Archi3, cette réponse mérite réflexion:
Si jamais le virus disparaît (de lui même, selon Raoult, Tattevin, Toussaint et d'autres médecins "spécialistes" ...) Les pays qui "ne peuvent pas se permettre" beaucoup de malades en même temps auront tout gagné (je pense toujours à la Grèce par exemple ...). Si jamais c'est vrai, les pays qui "peuvent se permettre" beaucoup de malades en même temps feront figure de pays peu soucieux de la vie humaine ...
A moins d'un effet saisonnier très marqué (loin d'être évident pour le moment, et qui n'empêcherait pas une nouvelle vague de l'épidémie l'hiver prochain), la circulation du virus ne sera fortement ralentie que lorsque l'immunité de groupe sera atteinte (ce qui ne veut toujours pas dire que le virus aura disparu, il faudra de nombreux mois pour cela), ou stoppée lorsque le nombre de personnes infectées sera assez petit pour qu'elles puissent être toutes immédiatement détectées, mises en quarantaine, leurs contacts retrouvés et testés, etc.
En France on est très loin de l'une et l'autre de ces deux situations. A moins d'établir des frontières infranchissables entres les régions à statut immunitaire opposé (moins de 2% d'infectés, la plupart guéris et très peu de nouveaux cas dans certaines // dans d'autres, plus de 10% d'infectés et certainement beaucoup plus localement, avec encore un pourcentage significatif de personnes contagieuses dans la population), je ne vois pas comment on stopperait la circulation du virus à l'échelle nationale dans un avenir proche.
Et la plupart des pays n'ont pas choisi de "se permettre beaucoup de malades en même temps", c'est juste qu'ils n'ont pas pu (ou pas su) faire autrement, et qu'ils ont été victimes d'une part de la sous-estimation du danger de cette épidémie par certains spécialistes (et par l'OMS dans un premier temps !), d'autre part du fait qu'elle était certainement déjà là un ou deux mois avant que les premiers foyers d'infections locaux soient détectés.
Avec comme exception la Suède, qui a choisi consciemment une stratégie visant à atteindre l'immunité de groupe, mais en atténuant la progression de l'épidémie pour limiter le nombre de malades dans les hôpitaux. Et quelques autres comme le Royaume-Uni qui ont changé leur fusil d'épaule en cours de route devant l'étendue des dégâts.
Sans-doute. Mais comme je l'ai déjà dit, un fumeur moyen ne passe que quelques dizaines de minutes par jour à fumer. Le reste du temps il ne risque pas de cracher de la fumée à la figure de ses voisins...
Désolé, mais ton explication ne tient pas la route.
En outre, l'interdiction de fumer dans de nombreux endroits fréquentés par le public discrédite cette hypothèse d'écartement.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
bonjour
par ailleurs la plupart des fumeurs fument chez eux et tous depuis plus d'un mois!
Ceci dit j'ai croisé une fumeuse masquée, et elle bougeait son masque pour tirer une taffe, guignolesque!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
quel est l'argument convainquant pour dire que le virus va disparaitre avant qu'une large partie de la population l'ait rencontrée ?
Il y a des régions ou villes de taille importante où la mortalité est DEJA supérieure à 1 pour mille (la Lombardie, New York). Pourquoi le virus n'a pas disparu dans ces régions si c'était si naturel que ça qu'il le fasse ?
A mon avis, le discours réaliste est impossible à tenir politiquement publiquement. Et on sait très bien qu'en disant "il faut appliquer les gestes barrières systématiquement", on aura toujours des contrevenants et des contaminations inévitables. Donc publiquement, on dit de faire le maximum, mais à mon avis, les experts savent très bien ce qu'il en est (parce que c'est évident en fait).
En ce moment, on regarde juste le nombre de morts en faisant un classement par pays et en félicitant ceux qui en ont le moins (Allemagne, Portugal), mais en réalité ces pays n'ont absolument rien résolu, et ils restent avec une population encore plus largement naïve que ceux qui ont le plus de morts. Et d'un autre coté, les régions qui se sont faites "déborder" comme la Lombardie ou New York paient aussi probablement un tribut plus lourd que si ils avaient maitrisé leur contagion.
Meme si ce n'est pas un discours très à la mode politiquement en ce moment, la France, avec un taux de décès relativement important mais en ayant évité le débordement des systèmes de santé, n'est en fait pas très loin de l'optimum entre mortalité et durée de l'épidémie - je n'irai pas jusqu'à dire que c'était parfaitement maitrisé, mais le résultat est loin d'être le pire qu'on pouvait imaginer.
Il n'y a pas d'argument convaincant. S'il s'agissait d'une épidémie saisonnière, il n'y aurait aucun cas en Afrique équatoriale. S'il s'agissait d'une saisonnalité inversée, les premiers cas ne seraient pas apparus en hiver.quel est l'argument convainquant pour dire que le virus va disparaitre avant qu'une large partie de la population l'ait rencontrée ?
Il y a des régions ou villes de taille importante où la mortalité est DEJA supérieure à 1 pour mille (la Lombardie, New York). Pourquoi le virus n'a pas disparu dans ces régions si c'était si naturel que ça qu'il le fasse ?
Tout ce que l'on découvre chaque jour montre que de nombreux paramètres sont encore incompris.
Personnellement, je suis sûr d'une chose, c'est qu'on ne peut être sûr de rien.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Avec quand-même un gros problème : une disparité très importante entre des régions, dans un pays où il peut difficilement être question d'appliquer des politiques de déconfinement (ou non) radicalement différentes d'une région à l'autre et de limiter drastiquement la circulation entre deux régions voisines à statut immunitaire différent. D'autant plus que certains foyers d'infections où le le taux d'immunité doit frôler les 20% sont à cheval sur deux régions administratives (le Haut-Rhin et le Territoire de Belfort - alors que les autres départements de la région Bourgogne-Franche-Comté sont assez faiblement touchés).Meme si ce n'est pas un discours très à la mode politiquement en ce moment, la France, avec un taux de décès relativement important mais en ayant évité le débordement des systèmes de santé, n'est en fait pas très loin de l'optimum entre mortalité et durée de l'épidémie - je n'irai pas jusqu'à dire que c'était parfaitement maitrisé, mais le résultat est loin d'être le pire qu'on pouvait imaginer.
A moins de mesures fortes (et fortement impopulaires) interdisant le brassage des populations, surtout à l'occasion des vacances d'été, l'épidémie va exploser dans la majorité des régions ou départements, qui comptent aujourd'hui moins d'une dizaine de décès pour 100000 habitants, et dont l'immunité collective est inférieur à 2%.
Bonjour,
Il y a une nouvelle étude épidémiologique parue hier sur le site pasteur.fr concernant une population de "661 personnes reliées à un lycée de Crépy-en-Valois (Oise)" du 30 mars au 3 avril 2020 ("à une époque où le virus SARS-CoV-2 circulait considérablement dans la région de l’Oise").
Je ne sais pas si c'est paru sur le forum, au cas où voici les sources:
https://www.pasteur.fr/fr/espace-pre...-enseignements
https://www.pasteur.fr/fr/file/34272/download (Arnaud Fontanet et al.)
Par contre j'ai du mal à voir le ratio [nbre de personnes ayant développé des anticorps] / [nbre personnes ayant contracté le virus (asymptomatiques ou pas)]
Je lis qu'"au total 661 personnes ont participé à l’étude" et que "Les scientifiques ont constaté que 171 personnes possèdent des anticorps contre SARS-CoV-2", mais combien de personnes ont été infectées parmi ces 661 ?
Si vous êtes plus réveillé que moi ..
Dernière modification par GBo ; 23/04/2020 à 12h28.
Salut,Bonjour,
Il y a une nouvelle étude épidémiologique parue hier sur le site pasteur.fr concernant une population de 661 personnes reliées à un lycée de Crépy-en-Valois (Oise) du 30 mars au 3 avril 2020 (à une époque où le virus SARS-CoV-2 circulait considérablement dans la région de l’Oise).
Je ne sais pas si c'est paru sur le forum, au cas où voici les sources:
https://www.pasteur.fr/fr/espace-pre...-enseignements
https://www.pasteur.fr/fr/file/34272/download (Arnaud Fontanet et al.)
J'en ai déjà parlé ce matin, et mis le lien vers le communiqué de presse. Celui-ci annonçait que l'étude allait être mise en ligne, maintenant c'est fait (ton deuxième lien).
Je pense que cette étude sérologique, débutée un mois et demi à deux mois après que les personnes testées aient (ou pas) contracté le virus ne permet pas de le savoir. Sauf peut-être pour la toute petite minorité de patients qui avaient été testés début mars lors de l'investigation sur le cluster de Crépy (tout au plus quelques dizaines de PCR+), s'il y en a dans la cohorte qui a fait l'objet des tests sérologiques.Par contre j'ai du mal à voir le ratio [nbre de personnes ayant développé des anticorps] / [nbre personnes ayant contracté le virus (asymptomatiques ou pas)]
Je lis qu'"au total 661 personnes ont participé à l’étude" et que "Les scientifiques ont constaté que 171 personnes possèdent des anticorps contre SARS-CoV-2", mais combien de personnes ont été infectées parmi ces 661 ?
Si vous êtes plus réveillé que moi ..
Le communiqué de presse mentionne que
Autrement dit, le seul critère utilisable dans l'étude est le fait que les personnes ont développé des symptômes, et ce critère est basé sur leurs souvenirs : les participants ont répondu à un questionnaire leur demandant entre autres l'historique de leurs symptômes depuis la mi-janvier et l'historique d'un éventuel diagnostic Covid-19 antérieur à l'étude (mais vu la diversité des symptômes concernés, la majorité de ceux qui ont dit qu'ils en avaient eus n'ont même pas dû consulter un médecin, et aucun d'entre eux n'a dû être diagnostiqué Covid-19 avant début mars).Au moins 17% des personnes infectées n’ont présenté aucun symptôme. Le chiffre représente certainement une sous-estimation, car certains symptômes des sujets infectés ont pu être dus à d’autres virus respiratoires qui circulaient à l’époque de l’étude.
Quoi qu'il en soit l'étude confirme l'hypothèse selon laquelle l'épidémie aurait démarré avant la fin janvier. Le document parle même de la 3e semaine de janvier.
Cela rend d'ailleurs plus que probable que l'épidémie se soit propagée vers la région parisienne dès février : le cluster de Crépy n'a été découvert et les premières mesures locales n'ont été prises que fin février, alors que des milliers d'habitants de la région (dont probablement une bonne partie des parents d'élèves du lycée de Crépy) travaillent en région parisienne et ont continué de faire la navette pendant un bon mois après le début de l'épidémie.
Remarque cynique, mais pertinente. Il est possible que les gens s'opposant à la vaccination soient majoritairement ceux qui se souviennent du scandale médico-politico-financier du sang contaminé et de ce fait n'accordent plus aucune confiance à personne.
Dernière modification par papy-alain ; 23/04/2020 à 13h29.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
L'université d'Oxford commence dés aujourd'hui son étude in vivo d'un vaccin sur 500 volontaires : https://www.courrierinternational.co...re-le-covid-19
Dernière modification par papy-alain ; 23/04/2020 à 13h36.
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
J'ai vu hier une nouvelle similaire à propos des premiers essais d'un vaccin en Allemagne. (dans un article en Allemand, j'ai juste lu le titre à l'aide du dictionnaire...)L'université d'Oxfort commence dés aujourd'hui son étude in vivo d'un vaccin sur 500 volontaires : https://www.courrierinternational.co...re-le-covid-19