et pourtant...
Noir sur blanc au-dessus de la liste de ces organisations, dont Cap fait partie. Étonnant, nonEnvoyé par https://www.inria.fr/fr/stopcovidLe projet, dans sa phase de construction d’un prototype, implique des organisations publiques et privées agissant à titre gracieux, au sein de l’équipe-projet StopCovid.
Mais bon, en ces temps de crise ils doivent avoir des développeurs à occuper (avant de se décider à les licencier si dans les mois prochains ils ne trouvent pas suffisamment d'activités facturables auxquelles les réaffecter). Et en attendant ça fait de la pub à peu de frais...
Dont acte Yves, dont acte
Le manifesto de Pan European Privacy Protecting Proximity Tracing parle de détecter les intéractions de proximité physique, il était donc naturel de d'intéresser à la distance entre son mobile et celui du (potentiel) contaminé :
The only possibility to achieving these goals is to track physical proximity interaction and immediately isolate infected cases, and quarantine their contacts. This is the way everybody – relatively short term – can return to almost normal social and economic life."
https://404a7c52-a26b-421d-a6c6-96c63f2a159a.filesusr.com/ugd/159fc3_878909ad0691448695346b1 28c6c9302.pdf
Dernière modification par GBo ; 04/05/2020 à 15h15.
Oui, mais en jouant sur les mots, "proximity" peut simplement vouloir dire que deux téléphones ont pu s'échanger des messages en Bluetooth pendant assez longtemps... Bon, d'accord, ça peut vouloir dire de l'autre côté de la rue ou à l'autre bout d'un wagon.Dont acte Yves, dont acte
Le manifesto de Pan European Privacy Protecting Proximity Tracing parle de détecter les intéractions de proximité physique, il était donc naturel de d'intéresser à la distance entre son mobile et celui du (potentiel) contaminé :
The only possibility to achieving these goals is to track physical proximity interaction and immediately isolate infected cases, and quarantine their contacts. This is the way everybody – relatively short term – can return to almost normal social and economic life."
https://404a7c52-a26b-421d-a6c6-96c63f2a159a.filesusr.com/ugd/159fc3_878909ad0691448695346b1 28c6c9302.pdf
Mais à la rigueur, en utilisant la puissance du signal, dans un environnement où on reconnaît un nombre important d'autres téléphones utilisant l'appli, on peut les trier a posteriori pour ne considérer comme significatifs que les N dont le signal reçu est le plus fort, en estimant que les plus proches se trouvent probablement parmi eux - au moins c'est une façon de s'affranchir un peu des caractéristiques de l'environnement (supposées les mêmes pour tous). Dans des lieux confinés comme des wagons de métro ou des bus, avec un grand nombre d'utilisateurs dans la même boîte, ça peut avoir un sens, sans que ce soit une "mesure de distance".
Dernière modification par yves95210 ; 04/05/2020 à 15h29.
Non
https://www.pepp-pt.org/content
"The Approach :
Contact tracing is a proven method to help contain the spread of infectious diseases. The aim is to inform the relevant contacts of infected cases as quickly as possible about the possibility of infection, in order for the right measures to be taken in a timely manner. In the case of SARS-CoV-2, a large proportion of transmissions occur through droplets that travel only over a certain distance (about 2 metres). Thus, “contacts” are people that may have been exposed to the virus in this way, through physical proximity. That’s why the PEPP-PT initiative uses the term "proximity tracing""
ça ne parle de distance qu'à propos de la transmission du virus par des gouttelettes. Ensuite la notion de "may have been exposed" est floue. Là encore il faut lire la spéc de l'algorithme utilisé pour déterminer la "proximité".Non
https://www.pepp-pt.org/content
"The Approach :
Contact tracing is a proven method to help contain the spread of infectious diseases. The aim is to inform the relevant contacts of infected cases as quickly as possible about the possibility of infection, in order for the right measures to be taken in a timely manner. In the case of SARS-CoV-2, a large proportion of transmissions occur through droplets that travel only over a certain distance (about 2 metres). Thus, “contacts” are people that may have been exposed to the virus in this way, through physical proximity. That’s why the PEPP-PT initiative uses the term "proximity tracing""
Si ça t'intéresse, la spéc de la mesure de proximité de PEPP-PT en dit un peu plus sur les moyens qui peuvent être utilisés, mais se garde bien de dire comment...
Bref, ça se limite à fournir un "framework" aux optimistes qui espérent pouvoir améliorer l'estimation de proximité...Proximity data consists of an EBID from a scanned device, the phone model of the scanned device as identified by the manufacturer ID, the date and time of the proximity detection, the TX power read from the BLE advertisement, the RSSI value. In addition to that, corrections to the RSSI value are used.
There are two types of RSS corrections: static and dynamic corrections. The source of the corrections are the sender and the receiver.
Static compensation values are handset model specific deviations in Bluetooth hardware and material and shape of the phone body. Static compensation values will be made available via public databases.
Device state information may be used to dynamically adjust the static handset model specific calibration, which results in a dynamic tx / rx compensation value.
The data format above provides 1 byte [-127, 126] compensation values to compensate the received RSSI to a reference with a dB offset. Such offset, herein referred to as “compensation value” obtains the static handset model specific calibration value and, optionally, a dynamic calibration value based on the current state of the device. Such dynamic value may be added to the static one to result in a new compensation value to be uploaded to the server. There are two compensation values:
• Tx compensation value: the compensation value of the device transmitting the advertisement, the BLE peripheral. The Tx compensation value has to be broadcasted with the advertisement, e.g. in the manufacturer payload section, to be recognized and stored by the central devices building their proximity history.
• Rx compensation value: the compensation value of the device receiving the advertisement, the BLE central.
Since the Bluetooth Rx levels show a strong dependency on the phone being carried in a pocket or currently used for calls or browsing in the palm of the user’s hands, it is recommended to include auxiliary measures into the proximity detection. Such measures indicate the current phone position / usage and thus help to distinguish indoor / outdoor and other usage scenarios.
For data privacy reasons such measures shall not be stored or transmitted in plain form, but rather incorporated in one calibration value as explained above.
Device state information that may be taken into account to further improve the proximity estimation, may include
• WiFi state: The WiFi may be switched off, on, or the device may even be connected to some WiFi Access point.
• Display state: The display may be on or off. If the display is on, the phone is very likely used outside a pocket, e.g. for browsing apps or currently being charged.
• Proximity sensor
• Light sensor
• Gyroscope sensor phone tilt indicating a horizontal vs vertical position of the phone
• Charging state
• Acceleration sensor
The protocol and data format described in the document are agnostic of any implementation details regarding static and dynamic calibration.
PS : un autre document intéressant: https://github.com/pepp-pt/pepp-pt-d...n-20200406.pdf
Dernière modification par yves95210 ; 04/05/2020 à 16h19.
Oui intéressant merci.
Sur l'un des pb soulevés par Bruno (le coup du mobile dans la poche versus à la main), je note qu'ils n'ont pas vraiment de solution à la date du doc (mi-avril).
"Since the Bluetooth Rx levels show a strong dependency on the phone being carried in a pocket or currently used for calls or browsing in the palm of the user’s hands, it is recommended to include auxiliary measures into the proximity detection. Such measures indicate the current phone position / usage and thus help to distinguish indoor / outdoor and other usage scenarios."
En clair : démerdenzizich
Autre problème: le niveau bluetooth reçu à 2 mètres, pourtant à position identique et dans une chambre anéchoide, c'est déjà pas triste pour commencer comme écarts mesurés (source: expérimentations pour pour le "Stop Covid" de Singapour):
https://github.com/opentrace-communi...thodologies.md
Dernière modification par GBo ; 04/05/2020 à 20h03.
Si l'estimation d'une distance via l'intensité du signal RECU peut-être effectivement délicate, il y a peut-être aussi moyen de limiter la puissance de l'EMISSION et ainsi de n'avoir aucun contact à plus de X metres en espace dégagé. Voir: https://support.kontakt.io/hc/en-gb/...Range-and-RSSI
bonsoir
il y a un autre soucis c'est la fréquence du Bluetooth/Wifi qui tombe pas trop loin(voir carrément dans) une raie d’absorption de l'eau comme bizarrement les fours micro-onde , donc la présence d'un ou plusieurs corps (65% d'eau) sur le trajet modifiera tout.
on est vraiment dans le doigt mouillé.
pour le controle de la puissance d'émission il faut consulter les data sheet des composants utilisés pour être sur que cela soit vraiment possible.
JR
Dernière modification par jiherve ; 04/05/2020 à 20h46.
l'électronique c'est pas du vaudou!
Quitte à attendre la 6G pour avoir une truc qui marche bien lors des prochaines épidémies, voici une autre idée, que j'expose ici publiquement comme ça personne ne pourra la breveter (c'est immoral s'agissant de santé publique):
Le Matériel/logiciel :
- on équipe désormais tous les nouveaux smartphones (ou mieux, son appendice type "montre connectée" ou collier, pendentif hi-tech, que sais-je) d'un transceiver à ultrasons (émission/réception)
- on garde le BlueTooth Low Energy coté RF, c'est pas mal car ça consomme peu, mais on peut utiliser d'autres techno RF
- une app. "Stop-COVID-2025" toutes marques, compatible Stop-COVID-2019 si possible.
Le principe :
Chaque smarphone (ou accessoire connecté), en tant qu'émetteur, émet régulièrement un bref signal ultrason signé (e.g. un chirp transportant un code pseudoaléatoire "unique") en même temps que l'annonce BlueTooth contenant le même code numérique (en plus de l'identifiant de mobile bien sûr).
Chaque smarphone (ou accessoire connecté), en tant que récepteur cette fois, écoute en permanence ces signaux "balises", à la fois dans le domaine radio et le domaine ultrasonore.
Le signal d'annonce RF d'un émetteur voisin arrive avant son pendant ultrasonore, du fait des temps de propagation différents (comme l'éclair est vu avant le bruit du tonnerre).
Du fait que ces temps de propagation respectifs (RF/sons dans l'air) sont à la fois très différents et connus avec une bonne précision, le delta temporel entre la détection du signal RF et la détection du burst (ultra)sonore permet de calculer la distance entre le récepteur et chaque émetteur environnant, avec une précision largement supérieure à la méthode par RSSI actuellement envisagée (qui reste le mode de repli par défaut). Je vous épargne la démonstration.
Cette métrique permet donc d'alimenter l'appli Stop-COVID-2025 avec une information de proximité physique suffisamment fiable.
Avantage collatéral : les ultrasons (par conduction aérienne) ne traversent bien pas les cloisons fines en placo, contrairement au Bluetooth, donc, pour les couples équipés en TRX ultrasons, la réception de la balise RF sans sans sa contrepartie ultrasonore est une bonne indication qu'il s'agit d'un faux positif (proximité physique possible si BT captée, mais protection sanitaire assuré par la cloison, pièces différentes, chambres d'hotel etc...).
Bien sûr il faut savoir distinguer ce cas des cas où le TRX ultrasonore est complètement étouffé dans la poche arrière de son jean (ou pire) - auquel cas le capteur d'intensité lumineuse du smartphone peut servir pour se rabattre sur la méthode RSSI - cas RF obstruée ici-), mais mettre les transceivers au niveau de la montre connectée est franchement la meilleure solution technique
NB: je ne néglige pas la difficulté matérielle de miniaturiser un tel transceiver, surtout qu'il doit être omnidirectionnel en émission et en réception, c'est peut-être là, sur la réalisation que l'idée peut tomber à l'eau. Ni sur le surcoût (mitigé par une prod de masse), mais il faut savoir ce que l'on veut.
cdlt,
GBo
Dernière modification par GBo ; 05/05/2020 à 13h42.
C'est marrant, j'avais pensé aussi à utiliser le délai de propagation comme mesure de distance. Sauf qu'avec le Bluetooth seul c'était évidemment impossible, et je n'avais pas pensé aux ultrasons...Quitte à attendre la 6G pour avoir une truc qui marche bien lors des prochaines épidémies, voici une autre idée, que j'expose ici publiquement comme ça personne ne pourra la breveter (c'est immoral s'agissant de santé publique):
Le Matériel/logiciel :
- on équipe désormais tous les nouveaux smartphones (ou mieux, son appendice type "montre connectée" ou collier, pendentif hi-tech, que sais-je) d'un transceiver à ultrasons (émission/réception)
- on garde le BlueTooth Low Energy coté RF, c'est pas mal car ça consomme peu, mais on peut utiliser d'autres techno RF
- une app. "Stop-COVID-2025" toutes marques, compatible Stop-COVID-2019 si possible.
Le principe :
Chaque smarphone (ou accessoire connecté), en tant qu'émetteur, émet régulièrement un bref signal ultrason signé (e.g. un chirp transportant un code pseudoaléatoire "unique") en même temps que l'annonce BlueTooth contenant le même code numérique (en plus de l'identifiant de mobile bien sûr).
(...)
Faudrait quand-même une précision à la milliseconde de la mesure du délai entre la réception du signal Bluetooth et celle du signal (ultra)sonore. C'est possible sur des OS pas vraiment conçus pour des applications temps réel ?
Et puis (mais tu l'as déjà dit), le problème des obstacles à la propagation serait un peu le même qu'avec le Bluetooth.
Enfin, j'ai l'impression que cette histoire de mesure des distances comme principe de base d'une appli de traçage des contacts est une escroquerie. Tu as probablement plus de risque d'être contaminé par quelqu'un (et plusieurs quelqu'uns, qui plus est) dont tu ne t'es même pas approché, mais qui a touché la même porte ou saisi la même barre juste avant toi dans le métro, que par quelqu'un qui a passé cinq minutes à un mètre de toi, mais en te tournant le dos ou en portant un masque répondant aux normes, toutes choses que l'appli ne risque pas de détecter.
-------
Je pense vraiment qu'il vaudrait mieux se contenter de l'enregistrement de la présence simultanée (assez longue, par exemple par tranches de 5 minutes) de deux utilisateurs dans le même bocal (wagon de métro, bus, commerce, bistrot...), avec obligation pour le propriétaire du bocal en question d'installer un dispositif permettant aux utilisateurs de se signaler (anonymement) à l'entrée et à la sortie via leur appli. Dispositif qui pourrait être simplement un téléphone bas de gamme (un peu smart quand-même).
Dans un fonctionnement décentralisé, la déclaration par un utilisateur d'un diagnostic Covid déclencherait l'envoi d'une notification à tous les dispositifs dont son appli aurait enregistré les identifiants durant les derniers jours. Et ce sont ces dispositifs qui seraient chargés de notifier l'ensemble des utilisateurs s'étant trouvés dans le même lieu en même temps que le patient diagnostiqué.
Pour chaque utilisateur un algorithme (exécuté par son instance de l'appli) calculerait un score de risque en fonction de la somme glissante sur N jours des durées passées dans le même bocal qu'un contact ultérieurement diagnostiqué Covid, et peut-être aussi du nombre de contacts sur N jours sans notion de durée (pour répondre au problème mentionné ci-dessus, contamination par des surfaces). Il faudrait par exemple que la somme atteigne plusieurs heures ou le nombre de contacts plusieurs dizaines pour déclencher une alerte.
Dans une situation où le test systématique des contacts fortuits est envisageable (=> une proportion assez faible de personnes contagieuses dans la population, par exemple < 1/1000) et où certaines mesures de distanciation physiques sont maintenues (limitation de la fréquentation des transports en commun, de celle des commerces, des salles de spectacle, interdiction des "grands" rassemblements, etc.), pour un utilisateur "sain" la probabilité de se trouver assez longtemps (ou assez fréquemment ?) dans le même lieu confiné qu'au moins un utilisateur infecté reste assez petite pour que le nombre d'alertes inutiles n'explose pas.
Là je m'avance un peu, il faudrait faire le calcul...
Dans ce cas le but de l'application (ne) serait (que) d'apporter un complément, dédié aux contacts fortuits, à l'identification par enquête (et par le patient infecté lui-même) des contacts "connus" faciles à retrouver et à alerter, famille, proches rencontrés les derniers jours, collègues... Elle n'aurait donc vocation à être utilisée que dans les lieux publics confinés (ou éventuellement en plein air mais avec des points d'entrée et sortie bien identifiés, comme pour un spectacle). Bon, évidemment ça ne marcherait pas pour les manifs
Le fait de limiter clairement la vocation de l'appli à ce besoin pourrait faciliter son adoption. D'une part le Bluetooth n'aurait pas besoin d'être activé en permanence (soit tu le laisse activé et tu peux garder ton téléphone dans ta poche quand tu passes devant un de ces dispositifs, soit tu préfères le sortir et appuyer sur un bouton pour te signaler via l'appli; dans ce cas c'est juste un réflexe à prendre, moins compliqué que de mettre un masque). D'autre part, ça rendrait caduques pas mal des scénarios d'utilisation malveillante comme ceux décrits dans le pdf de risques-traçage.
En plus ça pourrait intéresser les épidémiologistes : sauf erreur de ma part (mais il faudrait creuser la question), les lieux dans lesquels serait installé le dispositif n'auraient pas besoin d'être anonymisés si les utilisateurs de l'appli le sont, ce qui pourrait permettre de suivre plus finement la circulation du virus et ajuster si besoin les mesures de distanciation (limiter la fréquentation de certains types de lieux ou au contraire assouplir cette limite, etc.).
Et le dispositif pourrait être rendu obligatoire pour tous les lieux ouverts au public (ça ne va pas ruiner un patron de bistrot de coller un smartphone premier prix à sa porte d'entrée, ou pour une entreprise de transports en commun à chaque porte de bus ou wagon; et ça pourrait être déductible des impôts, et l'abonnement offert), et être interrogé périodiquement - juste pour s'assurer qu'il répond - par un système central à l'échelle d'une ville ou d'un quartier.
Salut,
OK, ma digression sur une solution alternative dans le dernier message était hors-sujet dans ce fil dédié à la mesure des distances par Bluetooth.
Mais je suis étonné de ne pas voir de réactions, au moins pour m'expliquer pourquoi ça ne marcherait pas...
Je ne pense pas qu'il y ait le moindre souci avec les smartphones modernes (c'est le cas), il faudra bien sûr coder correctement.C'est marrant, j'avais pensé aussi à utiliser le délai de propagation comme mesure de distance. Sauf qu'avec le Bluetooth seul c'était évidemment impossible, et je n'avais pas pensé aux ultrasons...
Faudrait quand-même une précision à la milliseconde de la mesure du délai entre la réception du signal Bluetooth et celle du signal (ultra)sonore. C'est possible sur des OS pas vraiment conçus pour des applications temps réel ?
Par contre c'est le coté hard qui est un peu plus problématique, surcoût et encombrement. Voire effet désagréable sur certains animaux domestiques, à voir.
En cherchant des dispositifs je vois d'ailleurs que le MIT avait tenté le coup il y a qques années, non pas pour la détection de proximité mais pour la localisation à l'aide de balises indoors, c'est très très voisin donc (sauf que mon truc c'est du peer-to-peer mobile-mobile, aucune localisation absolue, personne n'en veut). Par contre faudra miniaturiser si possible lol:
http://cricket.csail.mit.edu/
Oui et non, ça se complète pour les cloisons fines: les ultrasons ça passe pas, le BT oui : donc ça renseigne sur le type de proximité (ici: proximité mais safe).
Oui. Le touché de surfaces infectées n'est clairement pas pris en compte, cela fait partie des réserves qui ont été indiquées par l'INRIA.Enfin, j'ai l'impression que cette histoire de mesure des distances comme principe de base d'une appli de traçage des contacts est une escroquerie. Tu as probablement plus de risque d'être contaminé par quelqu'un (et plusieurs quelqu'uns, qui plus est) dont tu ne t'es même pas approché, mais qui a touché la même porte ou saisi la même barre juste avant toi dans le métro, que par quelqu'un qui a passé cinq minutes à un mètre de toi, mais en te tournant le dos ou en portant un masque répondant aux normes, toutes choses que l'appli ne risque pas de détecter. [...]
Pour ta propal, on frôle le too long to read (comme pour mon post) mais je vais le faire
Dernière modification par GBo ; 06/05/2020 à 19h30.
bonsoir,
le soucis avec les US c'est que les transducteurs sont gros(@40KHz) , il y a toujours une relation ennuyeuse entre longueur d'onde et taille de l'"antenne " .
Je passe sous silence le traitement de signal nécessaire pour isoler chacun des messages , mais peut être que les grosses têtes s'occupant des Sonars ont déjà la solution.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonjour oui c'est assez gros ces machins, voir sur la photo en comparant avec la taille d'une prise RS-232:
Cricket v2 hardware components and layout.
Pour ce qui veulent lire la thèse du gars du MIT, Nissanka Bodhi Priyantha, c'est très intéressant:
The Cricket Indoor Location System
http://nms.lcs.mit.edu/papers/bodhi-thesis.pdf
C'est parfaitement dans le sens de ce que j'imaginais (RF + US), moins les bornes "beacon" dont on doit connaitre la position absolue et la triangulation associée au système Cricket.
Oui, c'est un secteur où il y a eu beaucoup de recherche (qui ont abouti), en plus là on a l'avantage d'avoir un émetteur connu (i.e. ce n'est pas de la blind detection comme dans certains systèmes militaires).
@yves95210; j'ai lu ton idée, je ne peux que commenter l'aspect technique, il me semble que des badges actifs RFID à distribuer (e.g. à l'entrée de la salle de spectacle indoor) serait plus adaptée que des smartphones, mais il y forcément traçage de l'identité des individus à contacter si besoin.
Dernière modification par GBo ; 07/05/2020 à 12h06.
Il me semble que les utilisateurs peuvent être anonymisés via les mêmes techniques que celles utilisées par les applications de traçage centralisées ou décentralisées actuelles. A vérifier, mais je ne pense pas que ce soit le point le plus critique.@yves95210; j'ai lu ton idée, je ne peux que commenter l'aspect technique, il me semble que des badges actifs RFID à distribuer (e.g. à l'entrée de la salle de spectacle indoor) serait plus adaptée que des smartphones, mais il y forcément traçage de l'identité des individus à contacter si besoin.
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Sinon, il y a ça (anonymous COVID-19 contact tracing system using physical tokens), signalé par arbanais dans la discussion générale, qui serait sans-doute la meilleure solution si on disposait de quelques mois et d'un paquet de millions d'€.
Une chose m'échappe : si je croise quelqu'un qui est infecté, quand suis-je prévenu ? Immédiatement ?
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Avec Stop-Covid ou l'équivalent Apple-Google, tu seras prévenu que tu as cotoyé* quelqu'un qui s'avérera avoir un test COVID positif (pratiqué car l'individu que tu as cotoyé a fini par avoir des symptômes). L'information te parviendra dès que l'on sait que le test de l'individu en question est positif.
*bémolisé par ce qui est possible avec le Bluetooh smartphones (très/trop imparfait à mon avis)
Avec l'initiative eitDigital (jetons physiques/RF) dont parlait arbanais, je ne sais pas si cet effet rétroactif est envisagé, c'est pas clair:
https://www.eitdigital.eu/newsroom/n...ysical-tokens/
Dernière modification par GBo ; 07/05/2020 à 14h12.
Dans ce cas, il est plus simple de revenir aux bonnes vieilles crécelles des pestiférés du moyen-âge.Avec l'initiative eitDigital (jetons physiques/RF) dont parlait arbanais, je ne sais pas si cet effet rétroactif est envisagé, c'est pas clair:
https://www.eitdigital.eu/newsroom/n...ysical-tokens/
Les météorites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier.
Evidemment non : si une personne sait qu'elle est infectée elle est censée être en quarantaine, tu n'est pas censé la croiser.
Les applis ont pour but de pouvoir retrouver les contacts d'une personne qui ne savait pas encore qu'elle était infectée quand elle les a croisés. Dès qu'elle est diagnostiquée, les instances de l'appli de chaque contact "assez proche et assez long" qu'elle a eu pendant les N derniers jours sont notifiées. Elles calculent un score de risque, et lorsque celui-ci est assez élevé l'utilisateur est invité à aller se faire tester (et entre temps, à s'isoler).
PS : doublon avec la réponse de GBo. Désolé pour le croisement.
Dernière modification par yves95210 ; 07/05/2020 à 14h16.
Il me semble que si. C'est exactement le même principe, si ce n'est que ça ne repose pas sur les téléphones des utilisateurs.Avec l'initiative eitDigital (jetons physiques/RF) dont parlait arbanais, je ne sais pas si cet effet rétroactif est envisagé, c'est pas clair:
https://www.eitdigital.eu/newsroom/n...ysical-tokens/
Only when a token user is tested positive at a test centre, the identity of their token will be placed in the system registry.
On regular intervals, a list of recent infected token identifiers in the system registry is broadcasted and every token will compare this list with the contact list it has stored. Only if a match is found the status indicator will switch to YELLOW. In this case the user is advised to, for example, contact a general practitioner or a COVID-19 test centre. This, however, is voluntary, and people may decide to ignore the advice.