L'ère des pandémies

[JPL]

J’ai lu des articles relatant les propos de psychiatres, ou même écrits par des psychiatres, ou encore sur l’activité accrue d’hôpitaux psychiatriques. Mais je n’ai aucune idée de statistiques sur ce sujet.
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[pm42]

J’ai lu des articles relatant les propos de psychiatres, ou même écrits par des psychiatres, ou encore sur l’activité accrue d’hôpitaux psychiatriques. Mais je n’ai aucune idée de statistiques sur ce sujet.

Pareil. Ce qui fait que même si je ne doute pas du phénomène, j'ai du mal à me faire une idée de son ampleur.

[JPL]

Le dernier article dont j’ai la référence : https://francais.medscape.com/voirar...668&faf=1#vp_1.

[serge 31600]

Bonjour Anathorn.
Effectivement, l'évolution est lente, puisque nous aurions mis près de 7 Ma pour devenir des homo-sapiens. Je ne suis pas du tout sûr que nous essayons de transformer l'environnement naturel, nous suivons une logique qui nous est propre, nous cueillons et chassons ce qui nous intéresse, sans penser à extinction de tel ou tel animal ou flore. Ceux qui nous intéressent nous les avons domestiqués ou appris à les cultiver. Ce que l'homme fait à la nature, il se l'appliquera à lui-même.
La nature a quand même des facilités à se refaire, j'ai de multiples exemples autour de chez moi, ou elle a repris possessions du terrain en allant chercher un peu plus loin ce qu'il lui faut.
La planète a déjà connu 6 extinctions (volcan, météorite, glaciation).
Enfin pour vous répondre, ce n'est pas que cela ne m'interpelle pas, mais je ne vois pas de solutions, j'ai lu quelque part que l'homme était un loup pour l'homme, c'est peut ce qu'attend la nature.
J'ai du mal à croire, pour en revenir à la pandémie, qu'une chauve-souris ait mordu un pangolin, ce dernier a servi de repas à une famille chinoise, qui nous auraient transmît le virus, comme j'ai du mal à croire que les éoliennes nous sauveront du réchauffement climatique, mon regard se porte plus vers la géopolitique.

[pm42]

Le dernier article dont j’ai la référence : https://francais.medscape.com/voirar...668&faf=1#vp_1.

Je suis un peu surpris par les chiffes : 40% de trouble anxieux généralisé chez les 18-24 me semble énorme. Ou alors la définition est large.

[stefjm]

De l'échantillon que je cotoie, ça colle. J'aurai dit moins, mais j'ai des "privilégiés" en présentiel pour les TP. Les jeunes en 100% distance morflent grave!

[BrainMan]

La nature a quand même des facilités à se refaire, j'ai de multiples exemples autour de chez moi, ou elle a repris possessions du terrain en allant chercher un peu plus loin ce qu'il lui faut.

C'est l'impression que vous avez, comme ça, en vous référant ponctuellement à l'aspect visuel de la nature en cours de régénération, mais la réalité est bien plus sombre.
C'est comme lorsqu'on croit avoir réparé la nature après avoir replanté des arbres ou réintroduit un animal, on se fie à l'aspect superficiel.
En réalité, à chaque fois qu'un individu d'une population disparait il y a un risque de disparition d'un gène particulier.
Et si toute une population disparait, le risque est encore bien plus fort.
D'autre part, lorsqu'une population s'est habituée à son environnement au cours des générations (ce qui signifie qu'elle résiste mieux aux variations locale particulières) elle présente un certain nombre de gènes particuliers, regroupés chez les individus de la population particulière.
C'est comme qui dirait une particularité locale.

On retrouve ça aussi bien chez les animaux que chez les plantes etc, et un cas assez intéressant à méditer, ce sont les variétés de légumes et de fruits locaux, précisément adaptées aux contraintes des différents terroirs.
Vous pourrez toujours replanter la variété de carotte A pour remplacer la variété de carottes B qui a disparue, non seulement elle risque de disparaitre à son tour (elle est "fragile") si les conditions locales particulières ne lui conviennent pas, mais il faudra beaucoup de générations (et l'action de l'Homme pour les variétés domestiques) pour revenir à peu près à une situation comparable à celle de départ.

[Bounoume]

Je ne suis pas du tout sûr que nous essayons de transformer l'environnement naturel, nous suivons une logique qui nous est propre, nous cueillons et chassons ce qui nous intéresse, sans penser à extinction de tel ou tel animal ou flore. Ceux qui nous intéressent nous les avons domestiqués ou appris à les cultiver.

On transforme le Monde pour en extraire facilement aliments, objets de consommation, petits plaisirs etc....
On consomme les ressources . Sans poser la question de leur renouvellement.
Comme les Pascuans il y a quelques siècles...

La nature a quand même des facilités à se refaire, j'ai de multiples exemples autour de chez moi, ou elle a repris possessions du terrain en allant chercher un peu plus loin ce qu'il lui faut. La planète a déjà connu 6 extinctions (volcan, météorite, glaciation).

Effectivement, une fois que nous aurons disparu (ou serons revenus à l' âge de Bronze....) il y aura encore des espèces vivantes sur la Terre....
Espèces qui évolueront pour leur propre compte...... encore quelque millions d' années.....

J'ai du mal à croire, pour en revenir à la pandémie, qu'une chauve-souris ait mordu un pangolin, ce dernier a servi de repas à une famille chinoise, qui nous auraient transmît le virus,

ben si: le virus cambodgien d' il y a 10 ans
FS:https://www.futura-sciences.com/sant...ambodge-80101/

comme j'ai du mal à croire que les éoliennes nous sauveront du réchauffement climatique,

Là, par contre, je peine aussi à y croire.....

[serge 31600]

La première chose ce serait de donner les bons chiffres et de pas jouer les incendiaires. Au 12/05 2020, la France était 2° au rapport Décès/cas de Covid, avec un taux de létalité de 15,20%, au 07/02/2021, nous sommes au 35° rang avec un taux de 2,32%.
Quant aux jeunes, on peut être surpris par le nombre, d'un autre côté c'est une génération, qui n'a pas de repères et qui est trop couvée, son ressentit est édulcoré.

[BrainMan]

On transforme le Monde pour en extraire facilement aliments, objets de consommation, petits plaisirs etc....
On consomme les ressources . Sans poser la question de leur renouvellement.
Comme les Pascuans il y a quelques siècles...

Sur le fond je suis d'accord.
Par contre pour ce qui est de l'exemple des Pascuans, la théorie de leur "extinction" a évoluée.
Actuellement on pense (il me semble et j'ai déjà lu plusieurs articles sur le sujet) plutôt pour la piste du pillage ainsi que.... la contamination et l'importation d'espèces non autochtones, venu de l'extérieur.

Critique

Il semble toutefois que la déforestation de l'île de Pâques, la baisse dramatique du nombre d'habitants autochtones et la fin de cette culture ne soient pas de leur fait, mais des élevages ovins, des maladies apportées par les Européens aux XIXe et XXe siècles et des raids des esclavagistes péruviens1.

Selon Alfred Métraux, la population pascuane d'origine serait passée de 2 500 personnes à seulement 111 en 1877 du fait des marchands d'esclaves opérant à partir de Callao au Pérou, qui, de 1859 à 1863, déportent environ 1500 Pascuans pour les envoyer travailler aux îles Chincha, les principales îles à guano. La société pascuane est alors déstructurée par la capture et le massacre en 1861 des ariki (guerriers), des prêtres et du clan Miru (revendiquant descendre du découvreur mythique de l'île, Hotu Matu'a) dont faisaient partie l’ariki-nui (« roi ») Kaimakoi et son héritier Maurata, de sorte que la mémoire identitaire des autochtones fut en grande partie perdue. Frappée par des épidémies de tuberculose et de syphilis, la population diminue encore fortement durant les années 1860 et 1870, avec pour résultat qu'après les immigrations ultérieures, en provenance essentiellement des Gambier (Rapa), de Tahiti et des Tuamotu, les pascuans d'origine ne représentaient plus que 3 % environ de la population, les autres Polynésiens étant la moitié, les Européens d'origine 45 %, et les Chinois 1 %. Les Polynésiens venus dans l'île après 1861, déjà pourvus d'anticorps contre les maladies des Européens et déjà en partie christianisés, ont été amenés par les planteurs Dutrou-Bornier, Mau et Brander comme ouvriers agricoles, entre 1864 et 18882.

C'est pourquoi le climato-sceptique américain Benny Peiser critique son compatriote, le géographe Jared Diamond et son ouvrage Effondrement pour avoir négligé certaines données comme les récits des premiers Occidentaux arrivés sur l'île, évoquent la présence de cocotiers et de palmiers avec lesquels les habitants construisaient leurs huttes. En conclusion, il semble que l'expression « syndrome de l'île de Pâques » soit, comme « politique de l'autruche » ou « fossile vivant », basée sur un mythe et dépourvue de fondements scientifiques3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndro...de_P%C3%A2ques

[agitateur]

Désolé il y a des vrais dépressions liées à la situation actuelle chez les jeunes........

Et il y a sans doute tout autant de hausse de conséquences psychologiques néfastes chez:
- ceux qui ont un commerce fermé depuis un,
- les salariés de ces commerces,
-ceux qui ont perdu leur boulot, puisque les PSE pleuvent.
-ceux qi ont peur de le perdre, plus que d'habitude.
- les familles un peu "éclatées" géographiquement, à cause de déplacements compliqués,
- ceux qui ne risquent pas de perdre leur job ( "fonctionnaires" ) mais qui subissent quand même ( prof. de santé par exemple )
- personnes disons plutôt proches de la fin de vie, pour qui le "moteur" psychologique d'échanges et de rencontres les fait tenir.
- les jeunes télétravailleurs urbains, à 2 dans 40 m², qui n'ont pas la maison secondaire ni les moyens de télétravailler une semaine à la montagne, un semaine à la campagne, etc.....
- les solos en quête affective,
- les sportifs amateurs pour qui c'est une soupape indispensable ( certains sports )
- les travailleurs "sur site" qui n'ont pas cessé de bosser une seule journée, souvent "au contact" à qui on a pu donner une sordide "prime covid" de 200 €, devant le journal de 20 heures ( les pov' skieurs qui peuvent pas aller skier, etc....).

Bien entendu, à l'échelle de chaque individu, les cas de figure sont cumulables.
Tout le monde ou presque déguste finalement. A part l'ultra casanier, qu'il soit étudiant, travailleur ou retraité. Le premier et le dernier étant les moins emmerdé dans la vie de tous les jours par les conséquences.