Il y a quelques mois on a envisagé l’utilisation des purificateurs d’air en milieu clos pour désactiver les virus contenus dans les aérosols expirés par des malades contagieux.
Le ministre de l’éducation nationale semble avoir clos le débat dans le cadre de l’école en affirmant que ces systèmes étaient plutôt inefficaces et pouvaient même répandre le virus. Il a affirmé cela sur la base d’un rapport de l’ANSES de 2017 (https://www.anses.fr/fr/system/files...12SA0236Ra.pdf) qui analysait les purificateurs commerciaux souvent dédiés à la suppression des allergènes ou des COV, mais très peu à l’action germicide et virucide.
En particulier n’est pas vraiment prise en compte l’utilisation d’UV-C appliqués seuls à l’air contaminé:
- Soit en le faisant circuler dans une chambre d’irradiation, comme celui que j’ai dimensionné et réalisé (https://wikifab.org/wiki/Purificateu...air_anti-Covid)
- Soit en éclairant la partie haute des salles (https://www.cdc.gov/niosh/docs/2009-...IOSHPUB2009105)
L’utilisation de ces méthodes qui sont potentiellement très efficaces et pas très chères permettrait de lever bien des contraintes sur les salles de spectacles, les cantines et les restaurants … particulièrement en cette période de course de vitesse entre les variantes du virus et les vaccins.
Il faudrait donc que les experts de l’ANSES soient saisis à nouveau pour revoir des conclusions un peu trop hâtives. Mais comment faire ?
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