Dans un milieu de composition différente.
Un rayonnement cosmique sa vitesse de propagation peut elle rester constante ?
Un ralentissement dans un milieu interstellaire plus opaque est-il possible ?
Merci.
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Dans un milieu de composition différente.
Un rayonnement cosmique sa vitesse de propagation peut elle rester constante ?
Un ralentissement dans un milieu interstellaire plus opaque est-il possible ?
Merci.
Bonjour,
N'oublie pas de dire bonjour, surtout quand tu entames une discussion.
Oui, tout à fait. S'il s'agit de rayonnement électromagnétique le ralentissement est extrêmement faible (la densité de ces milieux est infime et a peu d'effet (*)) mais existe.
Et s'il s'agit de protons (ou autre, le rayonnements cosmiques sont surtout des protons) alors ils peuvent être fortement ralentit.
Notons que ces milieux bien qu'extrêmement peu dense peuvent être très vastes. Ainsi, dans la plupart des nuages cosmiques la densité est plus faible que ce qu'on peut obtenir sur terre avec une pompe à vide !!!!! Et pourtant..... ils sont souvent opaques. Leur épaisseur est telle (des milliards de km) qu'ils fissent pas absorber tout rayonnement.
(*) l'indice de réfraction (lié à la vitesse de la lumière) de l'air est typiquement de de 1.0003 (presque 1) et varie typiquement comme P/T. Un nuage de gaz interstellaire a typiquement une température cent fois plus faible mais des pressions des millions de fois plus faible, d'où un indice qui doit tourner (à confirmer) autour de 1.00000001. Effet quasi nul, en tout cas impossible à mesurer sur un nuage interstellaire, c'est trop faible.
Dernière modification par Deedee81 ; 29/08/2019 à 09h37.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui bonjour monsieur.
Merci pour l'explication.
Le nuage de gaz interstellaire comment peut-il évoluer dans le temps et l'espace face aux onde électromagnétique.
Peut-il se disperser ou se concentrer.
En vous remerciant.
Cordialement William.
Excusez moi mais j'étais en quelques sortes dans les nuages si je puis dire en oubliant la formule de politesse.
Bonne journée.
William
Les nuages cosmiques
Sous l'effet des ondes électromagnétiques, l'effet serait mineur. Un nuage de gaz interstellaire c'est une masse typiquement de quelques milliers à millions de fois la masse d'une étoile. Faut déjà y aller pour le perturber.
Toutefois :
- Il va évoluer sous l'effet de son propre mouvement et de sa propre gravité. Cette évolution reste modeste et très lente. D'autant que sous l'effet de l'agitation thermique (faible mais non négligeable) il aurait tendance à se dilater. Il est donc plus ou moins en équilibre.
- Si une supernovae vient à exploser dans son voisinage, le souffle énorme de matière suffit à provoquer une violente perturbation dans le nuage. Cela provoque une forte compression du nuage à certains endroits. Et sous l'effet de sa propre gravité ces zones peuvent s'effondrer et se fragmenter et former de nouvelles étoiles. C'est pour cela que les étoiles se forment souvent par "flambées", de nombreuses étoiles apparaissent d'un coup.
Il y a d'autres effets comme les ondes densité dans les galaxies mais je connais moins bien. Je sais juste que c'est lié au bras spiraux des galaxies et au fait qu'on y trouve beaucoup d'étoiles.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui merci.
J'ai oublié de préciser sur une échelle par exemple de 2 milliards d'années
J'avais pensé sur l'espace et le temps que cela prendrais.
Merci à vous.
En vous souhaitant réussite dans vos projets.
L'astronomie reste un monde passionnant.
Cordialement William
Pour bien fixer les idées il me semble nécessaire de préciser certains points. Le rayonnement cosmique est à mon avis mal nommé et, comme le vent solaire, prête à confusion. Le rayonnement cosmique est le “‘vent“ des autres étoiles : c’est à la fois un vent et un rayonnement, c’est à dire d’une part des particules massives, noyaux, électrons, atomes, etc., et de l’autre des photons, deux types de choses totalement différents. Les premières sont très sensibles à toutes sortes d’influences : gravitation, champ magnétique, etc., et donc vont en zigzag de façon totalement erratique, les seconds subissent des interférences beaucoup plus faibles et de nature différente.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Merci monsieur pour le complément d'information.
Il est vrai que j'ai tendance à réunifier certaines informations.
Dans l'observation visuel surtout.
Merci à vous.
Et bonne continuation dans vos projets.
Cordialement William
Je ne suis pas un chercheur.
Simplement visuellement le nuage de gaz a des couleurs qui prête a confusion.
Merci de ne plus commenter monsieur.
Et d'envoyer des smiley.
Bonne journée à vous
Ho pardon un commentaire d'un autre utilisateur du forum en lui donnant raison.
Excusez moi.
Ce sont les appellations vent solaire et rayonnement cosmique qui sont à mon avis fautives et devraient être corrigées car elles prêtent souvent à confusion.
Il y aurait aussi le terme nova qui a été appliqué par Tycho Brahe à une étoile nouvellement visible (à l’œil nu) car il pensait que c’était une nouvelle étoile alors qu’en fait c’est une étoile en fin de vie. Mais bon, le terme est tellement passé dans le langage courant qu’on ne va pas le changer. Il ne prête à aucune confusion. Je suggère pourtant, pour rester dans le latin : morituri te salutant. Ça ferait assez chic.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Les rayonnements électromagnétiques peuvent avoir des sorts différents même s’ils vont tous à la vitesse c de la lumière. Ceux dans le visible peuvent être absorbés et éventuellement exciter les molécules de gaz. Les infrarouges sont peu absorbés, raison pour laquelle on les utilise largement. Les X et gamma ne sont pratiquement pas absorbés mais comme il existe des champs magnétiques dans l’espace les plus lointains peuvent être déviés, donc leur trajet peut être plus long, ce qui donne l’impression qu’ils sont ralentis. Par contre les neutrinos qui interagissent très peu nous arrivent en ligne droite. S’ils sont malaisés à détecter ils ont l’avantage d’indiquer sans ambiguïté la localisation précise de leur source.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Never feed the troll after midnight!
Il me semblait avoir lu quelque part que les X et gamma pouvaient être un peu déviés mais à la réflexion cela semble idiot Quoique parler de particule dans ce contexte pourrait induire quelques lecteurs en erreur.
Bouillie dans mon cerveau
Dernière modification par JPL ; 29/08/2019 à 18h28.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour ,
Non , ce n'est pas idiot , mais la cause des déviations , c'est la gravité en passant près des étoiles ou des trous noirs .
Oui, mais pas les champs magnétiques. J’avais mélangé deux choses et pourtant je suis à jeun.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le gros du rayonnement cosmique venant du soleil (même si peu énergétique), ce "vent" ne vient pas (que) des autres étoiles.
Ha, donc ne "subissent" pas la gravitation (comme le photon)?les seconds subissent des interférences beaucoup plus faibles et de nature différente.
A vérifier (car de mémoire), mais en QED il y a une probabilité (certes très faible, et pas suivit depuis pour savoir si c'est mesurable...) que 2 photons interagissent (cf diagramme avec bulles électron-positron), donc ils peuvent être déviés par un champ magnétique, le nombre de photons ayant cette "capacité" étant réduit, cela posait le problème de détecter le truc, mais en 10 ans, peut-être il y a t-il eu des progrès de ce coté(?).
Bienheureux de poster ces imprécisions dans "discussion libre" parce-qu'il y en a qui suivent..et qui froncent du front d'en haut
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
L’effet d’un champ magnétique sur un rayonnement électromagnétique est un changement de polarisation. C’est ce qui permet d’étudier les champs magnétiques des astres.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
À ma connaissance ce qu’on appelle le rayonnement cosmique est ce qui vient du cosmos au sens large, pas du soleil, même si la composition est la même.
Je ne voulais pas entrer dans les détails. Les photons subissent d’une part une absorption de la part des particules (gaz ou poussière) qu’ils rencontrent et de l’autre un effet gravitationnel de la part des concentrations importantes de matière comme les galaxies, les trous noirs, etc., d’où les lentilles gravitationnelles. Mais cet effet est infinitésimal comparé à celui que subissent les particules massives.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Comment la lumière peut-elle se propager dans un milieu totalement vide ?
Les photons ?
En tout cas le domaine de la physique qui s'occupe de tout ça (Physique des astroparticules) est très claire sur le sujet, et donc si, cela vient (majoritairement) du soleil.
Comme tu voulais préciser certains trucs, autant le faire correctement, et dire que les premières subissent certaines influences (dont la gravitation) alors que les secondes (photons) subissent des effets de nature différentes (donc on exclut la gravitation??), cela peut porter à confusion (c'était le but de ma question...relever ce point, àmha, mal exprimé).Je ne voulais pas entrer dans les détails.
C’est son milieu de prédilection. C’est dans le vide que la lumière atteint sa vitesse maximum, c. Elle n’a pas besoin d’un milieu physique contrairement aux ondes sonores par exemple qui sont des vibrations de la matière elle-même.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Merci.
Ce que je ne comprends pas c'est que le vide disons absolu les rayons x, rayon gamma ne pourrait en entre dissocier.
L'effet gravitationnel de la matière influence t'elle l'espace et le temps pour créer ce vide sur une distance donnée pour que la lumière puisse être a son état disons naturel.
Je ne comprends pas ta question. Il faudrait que tu revoies ta première phrase. En l’état elle n’a pas de sens.
Il te manque les bases sur cette question. Je te recommande donc la lecture de l’article Rayonnement électromagnétique pour avoir les premiers rudiments.
Pour comprendre le sujet sur plan général, parlons plutôt de rayonnement électromagnétique que de lumière, laquelle n’est qu’un spectre réduit du premier. Il n’a pas d’état naturel particulier.
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.