Bonjour
J'ai une question que je pense importante sur la modèle standard Cosmologique C'est une question de phénoménologie et d'ontologie.
Je l'avais abordée de manière moins claire mais elle n'a eu que peu d'échos. Soyez indulgent pour mes contre-sens et inexactitudes.
Je suis obligé de remettre des postulats et des conjectures pour avoir une assise contextuelle
On admet que l'univers contient du Vide qui n'est pas du Néant (dont les creation "Ex Nihilo" sembles exclues).
L'univers aurait la forme d'un beignet et la vitesse de son expansion ne cessera jamais d'être accélérée (par contre la constate de Hubble devrait in fine rester constante au même niveau). La constante elle dépend du temps et de la distance parcourue qui ne cesse de s'allonger.
Finalement grâce à cette constante la question d'un univers fini ou infini ne se pose plus. Il ne devrait pas avoir de fin
Il est dit euclidien et plat. Les courbures n'étant que locales. Cette détermination aurait été faite en déterminant la densité massique volumique.
J'ai lu que notre univers pouvait être vu comme un système isolé. De ce fait, comme il n'y aurait eu aucune énergie externe il y aurait eu conservation d'énergie au cours du temps.
Dans le même ordre d'idée j'ai lu la même chose en catégorisant le fonds diffus comme étant un corps noir
Si on regarde l'ensemble Energétique de notre cosmos on voit 70% énergie noire ou sombre et 30% pour les matières (noire et particulaires) + le rayonnement émis
il est admis que le big bang n'est plus une singularité mais une fluctuation quantique du vide.
Jusque-là tout va bien (pour moi)
Mais il y a un hic entre la valeur du vide quantique et la valeur observable du vide
Ma question si on admet que nous sommes issus d'une fluctuation quantique du vide, la logique (la mienne) voudrait que cela soit déjà dans un univers rempli de vide (type de Sitter).
Cette fluctuation ne concernerait qu'un endroit du vide. Mais cette valeur définie par la théorie des champs serait exceptionnelle créatrice d'un rayonnement extrême et de particules. Une fluctuation très très rapide peut autoriser une libération extrême d'énergie pendant un temps très très court.
Si on admet l'existence probable de l'inflaton avec l'inflation on a un big bang qui se développe ??????? dans du vide préexistant .................donc additionnel au Big Bang. Donc le bilan global n'est plus le même.
On a Energie Big Bang + Energie sombre du vide préexistant. Le volume du vide étant très important implique que son poids énergétique le soit tout autant mais très très faible par m3
C'est logique que poids de l'Energie sombre augmente perpétuellement par rapport à la lumière/matière il devrait tendre (sans jamais les atteindre) vers 100%
Je suis incapable d'avoir une idée sur le plan Energétique de l'Expansion de l'univers (creation du nouveau vide (comment ???) mais baisse de la densité énergétique ???)
Qu'en pensez-vous ????? J'ai surement raté un épisode.
Avez des remarques à ma question (J'ai du mal à la formuler). Je n'arrive pas à comprendre comment dans ces conditions le Big Bang aurait pu créer à la fois du vide (qui continue à être créer perpétuellement et de la matière
Cordialement
PS pardon pour le pavé mais le sujet m'intrigue.
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