Bonjour,
Dans un fil riche en hors sujet, "Les fermes du génome fermier" mmy dit (#159):
En disant ceci il pense, je crois, surtout à l'homme chez qui, en effet, les acquis culturels peuvent constituer des facteurs de sélection, pour peu qu'ils soient suffisamment systématiques. Pour "l'autre", je pense qu'il réserve une place pour l'avenir.
L'exemple qui me vient à l'esprit est celui des Cathares, dont l'extermination est intervenue surtout à cause de leurs convictions religieuses, donc culturelles. C'était d'ailleurs un coup d'épée dans l'eau, puisqu'ils s'interdisaient l'acte sexuel, ce qui aurait conduit (sauf dans le cas de nombreux tricheurs) à leur extinction naturelle.
Chez les hommes, le fait culturel peut, dans certaines conditions de populations à culture homogène, constituer un facteur de sélection, grâce à la transmission aisée, par la parole et l'écrit, de l'information culturelle. Il peut même, en cherchant bien, se substituer dans certains domaines à une sélection purement génétique, ou la compléter.
N'empêche que la sélection une fois accomplie, aucune trace n'est laissée dans les gènes et de ce point de vue, la population ne subit aucun changement de l'information génétique transmise entre les générations. Pour illustrer ceci, j'ai donné un exemple de dans mon post #193:
Cet exemple, un peu tiré par les cheveux, est donné simplement pour faire ressortir que la sélection à base culturelle ne laisse aucune trace dans l'information essentielle transmise uniquement par les gènes. Apparemment il était difficile d'y répondre, car personne ne la fait, alors qu'il est d'usage de s'accrocher au moindre brin de paille.
Ce que je voudrais voir éclairci par les spécialistes, ce sont les perspectives de l'évolution de l'espèce humaine, pour qui les règles relativement simples ont l'air de se compliquer singulièrement.
Prévisionniste : "C'est celui qui nous expliquera demain pourquoi ce qu'il a prévu hier n'est pas arrivé aujourd'hui."(Souffleux)
Amicalement paulb.
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