Aprés avoir lu les derniers posts et notamment ceux de Mariposa, je suis un peu perplexe.
L'étude vectorielle en électricité à un avantage considérable je trouve pour "visualiser" et comprendre rapidemment les déphasages et les résultats d'addition d'impédances et de résultantes associées.
Comme Mariposa j'ai été bercé aux nombres complexes qui eux ont le mérite de pouvoir manipuler efficacement les écritures mathématiques des circuits électriques.
Quand je suis passé à Laplace, je me suis passé progressivement de l'écriture complexe.
Finalement l'essentiel n'est-il pas d'être à l'aise avec tel ou tel outil et de choisir le plus adapté à son propre niveau de compréhension.
Au passage les nombres complexes étaient également enseignés au niveau BEP électronique il y a 25 ans.
Je ne pense pas que le niveau baisse, compte tenu des quantités importantes de notions et de domaines qui sont abordées de nos jours.
L'exemple de ce sujet de discussion montre la difficulté de porter l'explication à des personnes dont on ne connait pas toujours le niveau de connaissance contrairement aux profs qui ont en face d'eux des élèves "formater" selon un programme et donc à qui on peut adapter le discours permettant de faire passer la pilule.
Je sais que le métier d'enseignant dans les filières techniques est difficile car la plupart du temps il consiste à faire passer le programme tel le gavage des oies dans le Périgord.
Pour avoir souvent des jeunes en stage de fin d'études, je puis vous dire que beaucoup sont biens formés même si il manque parfois le coté "efficace" que l'on réclame dans nos métiers.
Cette efficacité sera acquise progressivement dans les contraintes du monde industriel qui lui aussi subit quelques part des baisses de niveaux mais pour d'autres raisons...
Désolé d'être un peu hors sujet mais il me semble qu'il était utile de recentrer les points de vue.
Cordialement.
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