Je comprends votre méfiance quand à ce genre de question ou l'homme est partie prenante: puisqu'il n'y a pas d'autre forme de vie qui puisse nous contredire, il y a un fort rique d'anthropocentrisme. Mais il faut aussi vous méfier du raisonnement de spécialiste qui, pour éclairé qu'il soit, a aussi le risque de passer à coté de la question. Prenons par exemple l'ipod: si vous le montrez à un physicien, ou à un electronicien, il vous dira que ca n'a rien d'extraordinair. C'est constitué de choses qu'on sait faire depuis longtemps, bref pas de quoi fouetter un chat. Pourtant il s'est vendu à des millions d'exemplaires! Le spécialiste passe à coté parce qu'il n'a pas compris que ce qui est génial dans l'ipod n'est pas la technique, mais le fait qu'on puisse emener sa bibliothèque musicale avec soi et l'ecouter partout. Le physicien dira alors que ca ne l'interesse pas, mais peut-on dire qu'il n'y a pas d'idée derrière? N'importe qui aurait-il pu inventer l'ipod?
Ici je ne nie pas que d'un point de vu purement biologique il n'y a pas de différence entre l'homme et le reste des animaux.
Je prend le point de vu de l'évolution en tant que changement visible, palpable, saisissable par nos 5 sens, d'une espèce et de ce qu'elle produit. En regardant ca, si un extra terrestre objectif observe les bonobos et les chauves-souris et les hommes deux fois à 500 ans d'ecart (mettons l'an 1500 et 2000), je pense ne pas etre subjectif en disant qu'il ecrira ceci dans son rapport:
1500: les trois animaux cohabitent à la surface de la terre. 'un d'eux est remarquable parce qu'il est eveillé la nuit alors que les autres le sont le jour.
2000: les trois animaux n'ont pas changé de forme, mais l'homme est le seul qui présente une évolution de son mode de vie, et qui à inventé un grand nombre d'outils qui lui permettent de s'adapter à de plus en plus de situations.
La différence est nette, et le critère choisi n'est pas anthropocentriste des que vous acceptez que la principale caracteristique de la vie est d'évoluer (encore une fois qu sens large, et non purement biologique).
S'il y a des différences d'avancement entre les hommes, il y a toujours un fossé infiniment plus grand entre le moins avancé des hommes et n'importe quel animal.
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