Ce qui me gêne dans le raisonnement est qu'il existe une limite pour chaque cas bien posé, mais il n'est pas clair de quel cas bien posé tu parles.
Si on prend le système actuel, avec le pétrole et tout, il y a une limite. Mais si on commence à changer quelque chose (e.g., plus de pétrole), ce n'est plus clair du tout.
Tu dis un moment "j'essaie plein de systèmes économiques différents , et éventuellement plein de cultures différentes donnant ds valeurs différentes à certaines consommations.", et puis maintenant tu dis "je ne parle pas d'écrire un roman de science fiction". Pas facile de comprendre où est la limite entre l'imaginaire demandé par la première phrase et la "science-fiction"!
Ensuite, pour moi la limite est liée aux finitudes. Faire sauter cette contrainte ouvre la porte à plein de chose "non réaliste". Rien d'étonnant, l'infini supposé n'est pas réaliste.
Pour continuer, tu trouveras toujours du "travail humain". Même si des robots amenaient le pop-corn directement près du sofa devant la télé, il y aurait encore le travail humain consistant à prendre les pop-corns et les amener à la bouche. Même si un robot faisait cela, il resterait encore l'effort de la déglutition. Il est impossible d'atteindre le rendement infini, certes.
Mais on ne sait pas de quoi on parle. Que prendre en compte? Qu'est-ce qui définit le travail humain?
Tu vas dire que tu ne t'intéresses pas aux définitions. Bien. Mais pour moi c'est incohérent avec demander de chiffrer quelque chose. Si le problème n'est pas bien défini, pas de chiffres. Juste de vagues ordres de grandeur dépendant de choix arbitraires non dits.
Cordialement,
PS: Je n'ai pas pris l'exemple des bisons en pensant qu'il était absurde. Au contraire. En partant de l'hypothèse "infini", je me suis demandé qu'est-ce qui existait comme système n'impliquant pas l'homme et qui concentrait l'énergie solaire (i.e., qui faisait le boulot sans intervention humaine!): réponse, les réserves énergétiques du vivant. Quelles sont les réserves les plus concentrées? Les graisses. J'avais pensé aux baleines, mais elles sont elles-mêmes dispersées (d'où un coût humain élevé pour le ramassage). D'où finalement les troupeaux d'animaux terrestres faisant des réserves de graisse...
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