Les éoliennes ne sont pas du tout rentable sans les subventions, tant à l'installation qu'au rachat des kwh à prix élevés.
Malgré des milliards de subvention par an en Allemagne, ils n'arrivent même pas à notre cheville en matière de renouvelable, et ce avec au moins 2 décennies en retard par rapport à nous: on a un des taux de renouvelables les plus élevés d'Europe, et ce sans grand fanfare. Je te laisse découvrir grâce à quoi.Bonjour RedDwarf,
Merci pour ces données chiffrées.
J'ai donc du mal à comprendre comment MiniTax peut dire que les Allemands "n'arrivent même pas à notre cheville en matière de renouvelable".
Paminode
*messsage supprimé*
c'est pas du tout ça les chiffres.
source : BP Statistical review 2008
France : prod électrique totale 2007 : 566 TWh, dont hydroélectricité 63,6 TWh (en 2008 environ 6 TWh d'éolien)
Allemagne : prod électrique totale 2007 : 636 TWh, dont hydroélectricité 27,5TWh (en 2008 environ 50 TWh éolien)
l'Allemagne a donc atteint un taux de renouvelable comparable à la France avec l'éolien, mais c'est récent. A noter quand meme que le reste est bien plus carboné en Allemagne....
Oui, mais on n'a pas à se vanter de notre taux de renouvelables : il est simplement dû au fait qu'on a plus de montagnes que les Allemands. D'ailleurs, si on se compare aux Suisses, qui ont encore plus de montagnes, on est nul. L'hydro a toujours été une énergie renouvelable rentable, donc mise en place à chaque fois que c'était possible. Ce sont les autres énergies renouvelables (éolien et solaire essentiellement), plus chères, qui demandent une réelle volonté politique en faveur des renouvelables. Et là, clairement, la France est mauvaise.l'Allemagne a donc atteint un taux de renouvelable comparable à la France avec l'éolien
On aurait pu se rattraper sur l'efficacité énergétique et les économies d'énergie, vu qu'on avait fait de bonnes choses là dessus à la fin des années 70 (la fameuse "chasse au gaspi"), mais même là, on n'est pas très bons. En matière de logements basse consommation, par exemple, on est vraiment moins bons que les Allemands.
Bonjour,
Merci pour toutes ces précisions.
Paminode
je ne mettais aucun jugement de valeur moral derrière ça, je rectifiais juste des chiffres erronés.
ça me semble d'ailleurs assez délicat de transcrire les panels énergétiques en jugements moraux (c'est quand meme ceux qui ont le plus d'éoliennes qui emettent le plus de CO2 par habitant...) bien qu'on ait effectivement souvent l'impression que l'enjeu est plus affectif plus que scientifique ("oh c'est bien les Danois sont vertueux, oouuh les mauvais chinois qui font que du charbon - meme si les premiers emettent 3 fois plus de CO2 par habitant que les seconds...)
Bonjour,Oui, mais on n'a pas à se vanter de notre taux de renouvelables : il est simplement dû au fait qu'on a plus de montagnes que les Allemands. D'ailleurs, si on se compare aux Suisses, qui ont encore plus de montagnes, on est nul. L'hydro a toujours été une énergie renouvelable rentable, donc mise en place à chaque fois que c'était possible. Ce sont les autres énergies renouvelables (éolien et solaire essentiellement), plus chères, qui demandent une réelle volonté politique en faveur des renouvelables. Et là, clairement, la France est mauvaise.
On aurait pu se rattraper sur l'efficacité énergétique et les économies d'énergie, vu qu'on avait fait de bonnes choses là dessus à la fin des années 70 (la fameuse "chasse au gaspi"), mais même là, on n'est pas très bons. En matière de logements basse consommation, par exemple, on est vraiment moins bons que les Allemands.
Les Allemands, ils n'agitent pas les bras comme les Français, ils agissent. En France, on a toujours privilégié le nucléaire en se tapant sur le nombril et expliquant qu'on était les meilleurs. Résultat, pendant près de 50 ans, on n'a construit aucune centrale de cogénération contrairement au reste de l'Europe (la première doit être TACIS du coté de DUNKERKE). Un client finlandais m'avait même fait remarquer dans les années 88 que ma société n'avait aucun compétence dans ce domaine comparativement au local ABB. Et pour cause !
Quant les allemands fabriquent des fenêtres, c'est bien conçu et c'est durable. Idem pour les autres produits: la robinetterie de salles de bains, les voitures, les systèmes avec cellules photoélectriques dans les urinoirs des aéroports pour économiser l'eau. Tout est bien fait et bien conçu. Ce n'est pas d'aujourd'hui que la qualité des produits allemands est reconnue au niveau mondial. En France, on a privilégié le tout jetable pas cher. C'est la civilisation du jetable, des immondices et des décharges de très grande capacité.
Cette cviisation était déjà dénoncée par WOLINSKI dans les années 70, au travers de dessins où il représentait la terre comme une succession de couches: une couche de déchets, une couche de terre, une couche de déchets, une couche de terre......................... ....
Cordialement,
Je fait remonter ce sujet.
Les déchets nuléaire ayant une vie assez longue et étant plutôt chaud environ 250° au départ il me semble pourquoi ne sont-il pas utilié comme source d'énergie:
générateur de vapeur, stirling pour l'électricité, chauffage urbain(là un peu craignos je m'enfiche je vis pas en ville)...
Je ne connais pas le rendement de l'opération pour ce qui est de la dangeurosité cela me parait plus sur qu'un réacteur.
Merci de m'éclairer.
Trop dangereux pour un rendement minable.Je fait remonter ce sujet.
Les déchets nuléaire ayant une vie assez longue et étant plutôt chaud environ 250° au départ il me semble pourquoi ne sont-il pas utilié comme source d'énergie:
générateur de vapeur, stirling pour l'électricité, chauffage urbain(là un peu craignos je m'enfiche je vis pas en ville)...
Je ne connais pas le rendement de l'opération pour ce qui est de la dangeurosité cela me parait plus sur qu'un réacteur.
Merci de m'éclairer.
Et qui accepterai d'avoir un radiateur dopé a l'uranium?
lazar
Se chauffer à l'uranium c'est déjà fait! je pensais mais par exemple sur le site meme de la centrale garder le combustible et utiliser un stirling pour produire de l'électricité. Qu'entendez vous par rendement minable?
Rendement minable pendant tous le temps que le déchets est chaud c'est à dire assez longtemps et probablement bien moins dangeureux qu'un réacteur en fonctionement.
Je révise un peu ma position,
Je crois que souvenir que des projets de ce genre ont été développés en Afrique (si ma mémoire est bonne),
Ca ressemblait a un gros cylindre de 2 ou 3 mètre de haut, utilisant cette méthode de récupération de la chaleur des sources radioactives.
Ca suffisait a l'énergie d'une village, et c'était viable une 15aine d'année.
pour une utilisation urbaine en europe ça me parait très limité. Et en Europe, il y a la "peur" du nucléaire.
lazar
J'ai trouvé la réponse effectivement pas des masses d'énergie: a la ha gue il y a 3 piscine identique qui dégage 12 mw de chaleur chacune et ceci pour tous les coeur de réacteurs retraités ça fait pas beaucoup effectivement.
C'est très utile dans certaines applications spécifiques.
Il faut trier les isotopes qui vont bien. On utilise souvent du plutonium 238 (mais il y a d'autres possibilités : strontium 90, polonium 210, etc...), et la machine s'appelle un générateur à radioisotopes.
Elle utilise la chaleur dégagée par la radioactivité pour produire de l'électricité, c'est pratique dans un contexte où on ne peut pas se connecter au réseau électrique. La radioactivité ne tombe pas en panne, elle est parfaitement calculable et peut fournir de l'énergie en continu pendant des décennies ; les générateurs sont simples et fiables.
On en trouve dans les sondes spatiales quand elles ne peuvent pas être munies de panneaux solaires.
Les soviétiques en utilisaient pour alimenter des installations situées loin de tout (genre un phare isolé au fin fond de la Sibérie). Le résultat n'a pas été toujours heureux, avec le manque d'entretien consécutif aux soubresauts politiques il y a eu des accidents.
Je comprends que la charte du forum n'autorise pas les discussion d'ordre économique. Mais ne peut-on pas dire qu'il s'agit ici bien plus d'économie que de sciences ?
Je ne vise personne, mais quel est l'interêt de débattre d'un problème scientifique en vous basant sur des données fournies par des compagnies industrielles ? Je pense en particulier aux prévisions faites sur les réserves prouvées ou non. Qui peut affirmer avec certitude l'état des réserves, en sachant que celles-ci sont des propriétés privées ?
Ces données sont fournies par des compagnies qui vendent un produit dont le prix dépend forcément de la quantité disponible. Alors il est complètement onirique de penser qu'elles vont vous fournir les données exactes. Il en va de leur interêt de minimiser leurs prétendues réserves.
Vous allez me dire que vous vous baser sur des données fournies par des organismes indépendants, mais ca en revient à croire que nous vivons au pays de Candy. Que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et tout le monde dit la vérité. L'économie domine tous les autres secteurs, que ce soit les sciences, la politique, la santé ou tout autre.
Bien sûr je ne viens pas affirmer que les ressources sont inépuisables, encore moins qu'il s'agit d'un complot organisé par les compagnies pétrolières, mais selon moi il est avant tout question d'économie et d'industrie. J'affirme, par contre, que faire des prévisions en se basant sur les chiffres annoncée par BP n'a aucun sens (je ne parle ici que du post se basant sur ces données).
Il en va de même pour les énergies renouvelables. Je ne sais plus qui dans ce fil a annoncé que des études avait prouvé qu'une dizaine de parcs éoliens pourraient subvenir a 47% des besoins energétique de la France. C'est de la pure propagande. Et celle-ci va grandement dans l'interêt non pas des fournisseurs d'énergie, mais simplement des compagnies qui s'occupent de la construction et de la maintenance de ces parcs. Cela crée des emplois, on est en crise, il ne faut pas chercher plus loin.
C'est un peu comme le classement Forbes. Ca consiste a aller demander aux 300 personnes les plus riches de la planète de vous fournir un inventaire détaillé de leurs richesses, en croyant que celles-ci vont vous fournir les chiffres exacts. Sachant qu'ils pratiquent l'évasion fiscale et que vous fournir les véritables chiffres revient à l'avouer.
Bien sur, on peut toujours faire des estimations. Je dis simplement que sur les 10 plus grandes multinationales dans le monde, 7 sont des compagnies pétrolières, que ce soit la prospection, le raffinage, le transport ou la vente, sans compter les produits dérivés. Il faut bien comprendre également que toute étude scientifique a besoin d'investisseurs, et que ceux-ci ont besoin d'un retour sur investissement.
C'est un peu comme si j'étais chercheur en sciences bio médicales, et que je voulais trouver des investisseurs pour financer des études sur l'homéopathie. Au dela du fait que le produit final de mes recherches ne rapporterait absolument rien, des études sérieuse et pertinente sur cette question, si elles devaient aboutir à un résultat concret reviendraient a fouttre un coup dans l'aile à toute l'industrie pharmacologique (le but étant, à terme, de soigner les gens sans médicaments). Au final cela reviendrait a une perte considérable pour notre économie, supérieure aux gains de notre système de santé publique. Je ne viens pas me situer d'un coté ou de l'autre dans ce débat, c'est juste pour l'image. Une découverte scientifique qui reviendrais à aller à l'encontre d'une industrie d'une telle importance ne verra jamais le jour. La sciences est bien trop dépendante de l'economie pour cela, comme tout le reste...
Salut, pourquoi pas, ces personnes comme toute autres personnes sont considerer pour les richesses qu'il(elle)s declarent et non pas pour les richesses qu'il(elle)s cachent,C'est un peu comme le classement Forbes. Ca consiste a aller demander aux 300 personnes les plus riches de la planète de vous fournir un inventaire détaillé de leurs richesses, en croyant que celles-ci vont vous fournir les chiffres exacts. Sachant qu'ils pratiquent l'évasion fiscale et que vous fournir les véritables chiffres revient à l'avouer.
pour ce qui est de la fiscalite', il y a de bon conseiller(e)s pour conseiller de faire des invistissements qui permettent une certaine immunite' fiscale, par exemple, l'investissement dans la prospection, dans des solutions de rechange (pour des ressources qui diminuent), l'investissement dans la recherche, dans la sante' etc..
c'est un peu un mythe, ça. L'essentiel des réserves appartient à des états et des compagnies nationales : Moyen Orient, Russie, Iran, Bresil, Mexique ... ce qui n'est d'ailleurs pas du tout une garantie de transparence, bien au contraire. Elles sont souvent secrètes et manipulées mais par les états eux mêmes. Les champs où les statistiques les plus transparentes sont publiées sont les gisements de la Mer du Nord, exploités par des sociétés privées. Ca n'a pas empêché une agence internationale, l'AIE, de sous-estimer constamment l'état de ces réserves et la date du pic. En réalité c'est un jeu de dupes où personne n'a interêt à dire la vérité, pour des raisons essentiellement politiques. Mais il apparait de plus en plus clairement que les données factuelles, à la fois sur le volume de production et les prix, confirment la tension du marché mondial. Le dernier rapport "World Energy Outlook" de l'AIE ne prévoit plus que la production pétrolière dépassera 100 Mbl/j d'ici 2030, et donc probablement jamais (ce qui est extraordinairement bas par rapport aux prédictions précédentes). Et encore, ils font appel d'ici 2030 à au moins 20 Mbl/j de réserves "yet to be found" (c'est pas rien, c'est la somme des deux plus gros producteurs mondiaux, l'Arabie Saoudite et la Russie), et on n'a aucune idée où les trouver.Je ne vise personne, mais quel est l'interêt de débattre d'un problème scientifique en vous basant sur des données fournies par des compagnies industrielles ? Je pense en particulier aux prévisions faites sur les réserves prouvées ou non. Qui peut affirmer avec certitude l'état des réserves, en sachant que celles-ci sont des propriétés privées ?
http://www.worldenergyoutlook.org/do...key_graphs.pdf
(voir en particulier le transparent N°7)
Ce qui est une manière politiquement correcte d'envoyer un signal de détresse, à mon avis ... "Houston on a un problème " !!
Oui je suis d'accord avec toi. C'était juste une image pour illustrer la différence entre les chiffres annoncés et les chiffres réels.Salut, pourquoi pas, ces personnes comme toute autres personnes sont considerer pour les richesses qu'il(elle)s declarent et non pas pour les richesses qu'il(elle)s cachent,
pour ce qui est de la fiscalite', il y a de bon conseiller(e)s pour conseiller de faire des invistissements qui permettent une certaine immunite' fiscale, par exemple, l'investissement dans la prospection, dans des solutions de rechange (pour des ressources qui diminuent), l'investissement dans la recherche, dans la sante' etc..
Je te remercie pour cette source, ce n'est pas facile de trouver des informations pertinentes parmis le flot de données qu'on trouve sur le net.c'est un peu un mythe, ça. L'essentiel des réserves appartient à des états et des compagnies nationales : Moyen Orient, Russie, Iran, Bresil, Mexique ... ce qui n'est d'ailleurs pas du tout une garantie de transparence, bien au contraire. Elles sont souvent secrètes et manipulées mais par les états eux mêmes. Les champs où les statistiques les plus transparentes sont publiées sont les gisements de la Mer du Nord, exploités par des sociétés privées. Ca n'a pas empêché une agence internationale, l'AIE, de sous-estimer constamment l'état de ces réserves et la date du pic. En réalité c'est un jeu de dupes où personne n'a interêt à dire la vérité, pour des raisons essentiellement politiques. Mais il apparait de plus en plus clairement que les données factuelles, à la fois sur le volume de production et les prix, confirment la tension du marché mondial. Le dernier rapport "World Energy Outlook" de l'AIE ne prévoit plus que la production pétrolière dépassera 100 Mbl/j d'ici 2030, et donc probablement jamais (ce qui est extraordinairement bas par rapport aux prédictions précédentes). Et encore, ils font appel d'ici 2030 à au moins 20 Mbl/j de réserves "yet to be found" (c'est pas rien, c'est la somme des deux plus gros producteurs mondiaux, l'Arabie Saoudite et la Russie), et on n'a aucune idée où les trouver.
http://www.worldenergyoutlook.org/do...key_graphs.pdf
(voir en particulier le transparent N°7)
Ce qui est une manière politiquement correcte d'envoyer un signal de détresse, à mon avis ... "Houston on a un problème " !!
Néanmoins, je m'interroge sur un point. Peut-être pourras-tu m'éclairer... Toutes ces données concernent des champs pétroliers d'une certaine profondeur (qlq km ?). Mais avec les avancées technologiques, la hausse du prix du pétrol et sa raréfaction, ne peut-on pas estimer que nous ne connaissons qu'une partie des réserves réelles ? Comme tu le dis, même les données présentes sont secrètes et manipulées. Alors qu'en est-il des données des forages en superprofondeur ?
Bien sûr, on pourrais dire que c'est fantaisiste d'imaginer des forages aussi profond. Mais bon, on aurait estimer tout aussi fantaisiste il y a quelques dizaines d'années d'imaginer un robot se déplacant sur la surface de Mars. Ce n'est qu'une question de moyens et de temps.
bien sûr, on peut tout imaginer, tant que ça reste qualitatif. Mais "le diable est dans les détails", comme disent les anglais. Le problème est : combien tu peux en produire, à quel coût, et vas tu trouver des acheteurs pour en acheter ? parce que si la hausse du coût des matières premières provoque une récession mondiale qui diminue finalement la demande, l'investisseur se retrouve le bec dans l'eau, et il n'y reviendra pas de sitot. Et les gisements restant sont profonds, difficiles, chers, et parfois y a même des vannes qui sautent sous la pression .... provoquant des marées noires , des arrêts de production, et des surcouts d'assurance !
Il y a deux questions très simples à se poser :
a) si les ressources non conventionnelles profondes suffisaient à maintenir la production au niveau mondial, pourquoi n'ont-elles pas suffi à la maintenir au niveau local, comme en Mer du Nord ou au Mexique ?
b) et inversement, si on ne peut pas maintenir la production locale, alors comment peut-on maintenir la production mondiale ?
il faudrait qu'on trouve encore de nombreux champs pas encore découverts, d'où le "yet to be found". OK ... mais où ????
Je ne parle pas de la situation actuelle. Ma question était :Il y a deux questions très simples à se poser :
a) si les ressources non conventionnelles profondes suffisaient à maintenir la production au niveau mondial, pourquoi n'ont-elles pas suffi à la maintenir au niveau local, comme en Mer du Nord ou au Mexique ?
b) et inversement, si on ne peut pas maintenir la production locale, alors comment peut-on maintenir la production mondiale ?
il faudrait qu'on trouve encore de nombreux champs pas encore découverts, d'où le "yet to be found". OK ... mais où ????
Vu que les prévisions sont faites sur un délais de plusieures dizaines d'années, comment estimer l'impact des avancées technologiques ?
a moins d'avoir une rupture très brutale de pente, tu peux juste extrapoler la hausse de production par rapport au passé. Par exemple , sur les sables bitumineux qui sont le cauchemar des écologistes : c'est très sale, mais en production, c'est peanuts. Ca ne représente actuellement qu'1 Mbl/jour, les prévisions les plus optimistes voudraient les monter à 5 d'ici 2030, ce sera plus probablement 3 au mieux. La production mondiale est de 85 Mbl/j actuellement, avec un taux de dépletion des champs existants qui est estimé autour de 6 ou 7 % par an au moins. donc déjà maintenir la production actuelle est un challenge (on y arrive tout juste depuis 5 ans), et quant à l'augmenter comme le prévoyait les scénarios jusqu'à 100 ou 120 Mbl/j, ça devient très improbable. C'est bien beau de se demander si on y arrivera dans 10 ou 20 ans, sauf que la dépletion, elle, elle n'attend pas, et que d'ici là, la baisse de conventionnel se sera accumulée.
Il n'y a pas de raison raisonnable pour laquelle la production devrait se remettre d'un coup à grimper significativement si elle a piqué géologiquement, tout deviendra de plus en plus cher et difficile d'accès au cours du temps ...
Ah oui, il y a eu un reportage sur ces carrières, c'était assez impressionant.a moins d'avoir une rupture très brutale de pente, tu peux juste extrapoler la hausse de production par rapport au passé. Par exemple , sur les sables bitumineux qui sont le cauchemar des écologistes : c'est très sale, mais en production, c'est peanuts. Ca ne représente actuellement qu'1 Mbl/jour, les prévisions les plus optimistes voudraient les monter à 5 d'ici 2030, ce sera plus probablement 3 au mieux. La production mondiale est de 85 Mbl/j actuellement, avec un taux de dépletion des champs existants qui est estimé autour de 6 ou 7 % par an au moins. donc déjà maintenir la production actuelle est un challenge (on y arrive tout juste depuis 5 ans), et quant à l'augmenter comme le prévoyait les scénarios jusqu'à 100 ou 120 Mbl/j, ça devient très improbable.
Je ne remets pas en cause les prévisions faites, même si bien sur il faut les prendre avec des pincettes...
Oui bien sûr, je me demande simplement l'étendue des réserves prospectables et exploitables avec la technologie qu'on aura dans 20 ans...C'est bien beau de se demander si on y arrivera dans 10 ou 20 ans, sauf que la dépletion, elle, elle n'attend pas, et que d'ici là, la baisse de conventionnel se sera accumulée.
Il n'y a pas de raison raisonnable pour laquelle la production devrait se remettre d'un coup à grimper significativement si elle a piqué géologiquement, tout deviendra de plus en plus cher et difficile d'accès au cours du temps ...
Reste-t-il quelque chose de nouveau à dire après 62 pages que certains intervenants actuels n'ont certainement pas lues ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
le WEO version 2010 de l'AIE .
en réalité, c'est assez varié, on ne s'ennuie pas d'une année sur l'autre : historique des prévisions faites par l'EIA (l'agence américaine)
Oui, débattre du rapport WEO 2010 de l'AIE, sorti il y a quelques jours seulement et donc non discuté dans ce fil.Reste-t-il quelque chose de nouveau à dire après 62 pages que certains intervenants actuels n'ont certainement pas lues ?
Notamment quand on compare le WEO 2010 aux précédents :
Le nouveau World Energy Outlook de l'IEA est sorti.
WEO 2006 - Crude Oil Production - Projected
2015 : 80.3 mbj
2020 : 84.7 mbj
2030 : 89.1 mbj
WEO 2008 - Crude Oil Production - Projected
2015 : 73 mbj
2020 : 74.1 mbj
2030 : 75.2 mbj
WEO 2010 - Crude Oil Production - Projected
2015 : 68.5 mbj
2020 : 68.5 mbj
2030 : 68.5 mbj
Et quand on voit que le pic des sources conventionnelles est indiqué comme ayant eu lieu en 2006 à 70 mbj alors qu'en 2006 justement on prévoyait que la production atteindrait 89.1mb/j en 2030...
"Crude oil output reaches an undulating plateau of around 68-69 mb/d by 2020, but never regains its all time peak of 70 mb/d reached in 2006"
C'est quand même pas rien non ?
bonjour a tous
je n'ai malheureusement pas eu le temp de lire tous ce qu'il se trouve sur ce forum mais je m'y applique sachant que lire les 63 pages ne sont pas de tout repos .
je voulais vous dire que pour l'instant je vois principalement lordpredators et gillesh38 essayant de, chacun prouver a l'autre que le monde va se mourir ou inversement ( pour lordpredator).
pourtant je pense que les deux ont tort et je pense que a ce problème, il serai intéressant d'y appliquer un proverbe très connu , " trois pas en avant deux pas en arrière" je pense que c'est comme cela que marche l'évolution et que l'évolution énergétique n'échappe pas a la règle.
en imaginant que nous avons fait les trois pas en avant, il nous reste les deux pas en arrière, correspondant a la transition d'une énergie a fort rendement ( mais fortement polluante ) a une énergie plus faible mais renouvelable.
je ne demande que d'en parler pour ( peut etre avoir une vision plus précise de notre futur
merci.
va falloir que tu me dises dans laquelle des 63 pages j'ai dit ça .
je ne vois pas ce que ça voudrait dire que "le monde va mourir". Si quelque chose est menacé, c'est le mode de vie industriel, mais je te fais remarquer qu'il ne concerne de toute façons qu'une minorité de la planète : la majorité des êtres humains n'y ont un accès que faible ou nul.
Et de toutes façons il ne va pas disparaitre en un jour ou même en 10 ans, il reste encore plus de ressources fossiles que tout ce que nous avons déjà brulé.
ce qui est menacé dans l'immédiat, pour moi, c'est la croissance : pour donner une conséquence concrète, le genre de crise que nous vivons pourrait désormais devenir la règle, et non pas des évènements fortuits et temporaires. Vaut mieux s'y préparer ...
si tu parle de la crises économique actuelle, il me semble qu'il n'y ait aucun rapport entre elle et l'énergie quelle qu'elle soit . L'une est purement économique du fait de la spéculation boursière et de la mauvaise organisation de certaine banque, de prêt a risque...
j'ai compris que le monde n'allait pas mourir ce n'était qu'une expression exagérée .
merci
j'ai un avis différent ... mais bon on ne parle pas de ça ici.