Effet de serre
Ce phénomène a déjà du être abordé de nombreuses fois sur ce forum.
Cependant je ne trouve pas la relation entre température théorique au sol et la teneur en CO2.
Il est dit que sans gaz à effet de serre la température moyenne sur Terre serait de -18°C.
Il est dit aussi que grâce aux gaz à effet de serre , pour simplifier je n'envisagerai que H2O et CO2 ,la température moyenne sur Terre est de +13°C.
Il est dit aussi (et certainement démontré) que le CO2 est responsable de 39% de l'effet de serre et donc en simplifiant de 31°C * 0.39 = 12.1°C pour une teneur initiale en 1900 de 280 ppm.
Cette teneur a augmenté de 80 ppm en 100 ans pour atteindre actuellement 360 ppm.
Or la température a augmenté dans la même période de 0.6 + ou – 0.2°C.
Considérons la valeur haute de la fourchette : 0.8°C .
Si on ose la règle de 3 et donc la linéarité (ce qui n'est pas vrai pour les lois de l'absorption mais je simplifie) on a 12.1°C * 80 ppm / 280 ppm = augmentation de température "théorique" = 3.5 °C.
On est loin des 0.8°C mesurés.
Est-ce du à l'inertie du système en particulier l'océan ou à une ou plusieurs rétroactions négatives?
J'ai lu également sur le site de l'ENS Lyon que le rayonnement au sol dû à l'effet de serre ne pouvait être que doublé par rapport au rayonnement incident.
Par exemple sur les 342 W/m2 dont environ 80 W sont réfléchis le rayonnement parvenant au sol étant donc de 262 W/m2 , le rayonnement total réémis en fin de compte par le sol ne pourrait être que de 524 W/m2 , ce qui correspondrait à peu près à une température de
T=(524/5.67 10-8)0.25 = 310°K = 37 °C de température moyenne maximale.
Ce qui est évidemment énorme mais qui ne ferait pas bouillir les océans du moins en moyenne car à l'équateur il ferait très très chaud.
Si on applique le même raisonnement à Vénus en tenant compte de toutes ses caractéristiques astronomiques on aurait une température bien inférieure aux 432 °C( de l'ordre de 130°C) mesurés à sa surface.
Si cette température est bien due à l'effet de serre il y a une faille dans ce même raisonnement
Donc deux difficultés (pour moi bien sûr) : pas de relation évidente entre température constatée et teneur actuelle en CO2 d'une part et d'autre part problème de la quantification du forçage radiatif maximal du à ES.
Si certains ont des explications ou des remarques,merci de me répondre.
A plus
-----