Ce n'est pas convaincant. Je parle pour moi. L'un des problèmes les plus évidents est que lorsque l'on parle de suite aléatoire, de compression, de calculabilité, on ne parle que d'auto-corrélations à l'intérieur de la suite.
On voit bien que dans les usages pratiques du mot hasard, une suite de moments de désintégration parfaitement incompressible mais corrélée à 100% avec disons le bruit blanc dans une certaine bande de fréquence reçue en provenance d'une étoile particulière ne serait jamais considéré comme du hasard.
Et on ne peut pas considérer qu'il suffit de s'intéresser à la suite des paires de mesures, parce que le nombre de telles paires à considérer est trop grand pour qu'une conclusion "c'est au hasard" soit possible.
En gros, qu'une suite de mesure réelles soit incompressible n'est pas une condition suffisante pour que cela soit accepté comme "aléatoire". Ce qui restreint pas mal la portée de ce que l'on sait dire sur les suites incompressibles, il me semble.
Cordialement,
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