Bonjour, tout est dans le titre, pour ou contre ?
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Bonjour, tout est dans le titre, pour ou contre ?
Il faudrait quand même préciser un peu la question:
- création: from scratch, ou à partir de bases connues (et quelles bases: ADN ?, gènes ?, ...)
- synthétique: organique ? non-organique (robots, ...)
- être vivant: cela regroupe-t-il éventuellement les robots ?
Celà n'inclue pas les robots, je parle vraiment d'un être vivant (une cellule par ex.) créer de toutes pièces, de l'ADN au cytoplasme
repose ta question dans un siècle ou deux. Pour le moment on en est loin,
peut être des virus ?
Hum, vois-je quelqu'un s'interessant a la biologie synthetique?
Comme le dit felicha on en est loin.
Par contre on pourrait s'y projeter. A quoi cela pourrait nous servir ? Tu supposes de synthétiser à 100% ou presque un homme ? Se sentirait-il bien ? Car il aurait une conscience, des sentiments etc ... Il pourrait se sentir inférieur à nous, bref ça pourrait poser des problèmes plus gros que d'éventuels avantages.
Pour ma part je suis plutôt contre (sans avoir toutes les options pour y répondre fermement). Pourquoi ne pas continuer à développer la robotique. Après je ne dis pas que l'expérience scientifique n'en vaut pas la peine. Après tout savoir le faire pourrait nous être bénéfique en médecine peut-être ...
Faites une recherche sur Google avec les mots : Craig Venter synthétique
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
salut,
Peut-être faudrait-il commencer par se faire une conscience tout d'abord.
Des êtres synthétiques on en fait tous les jours, le plus proche du grand génie de la peinture moderne dans ce domaine de la création libre d'êtres hybrides, ici vaguement évoqué, a été sans conteste le grand Dr More dont les brillantes alchimies en bloc opératoire ont défrayé la chronique dernièrement.
Que dire? néocubiste de la synthèse !
Malheureusement ses propres créations n'ont pas compris son sens de la recherche esthétique, son besoin d'apporter de nouvelles valeurs au synthétisme, et les pythies l'ont déchiré!
C'est précis mais pas encore assez. A partir de cellules de la peau on a réussi a dédifférencier ces cellules pour en faire des cellules souches.
Ce sont donc des cellules vivantes totalement nouvelles, prévues pour en créer d'autres.
La production de cellules dans le but de réparer/regénérer un organe ne fait que commencer.
Cela poserait problème si on était capable de faire un être évolué et potentiellement capable de conscience: quel statut lui donner ?
Pour l'instant, les "créations" ne sont que du matériel.
guezguez karim je n'ai rien compris à ton message. Veux-tu parler du docteur Maure ? De toutes façons l'humour en ce domaine risque de ne pas être apprécié par tout le monde.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
salut,
euh oui ...
désolé JPL, c'est vrai ça peut ne pas être apprécié par tous, mieux vaux ne pas en faire .mea culpa.
cela dit, je pense qui si on se lance dans le projet de créer un être vivant, ça dépendra de sa complexité. Je laisse de coté les cellules et embryons dont les applications médicales sont appréciées.
sinon on a bien cloné des animaux? en terme d'humains, ou de d'humains modifiés (en supposant qu'on en soi capable), le problème n'est pas seulement moral. quel statut leur donner, leurs droits, leurs devoirs. si on les crée plus intelligents que nous il est naturel alors qu'ils prennent le relais dans le cours de l'évolution( ils en seraient capables). si on les utilise pour des tâches particulières ça serait de l'asservissement (ce n'est pas soutenable).
alors quel type, il faut préciser
-animal intelligent/ou pas?
-de forme humanoïde ou pas?
-va-t-il se procréer ou sera-t-il stérile?
- à quoi cela pourrait servir?
Pour le moment la seule chose qu'on commence à envisager c'est la création d'un virus entièrement synthétique ou l'introduction dans une bactérie d'un génome minimum synthétique à la place de son propre génome. Le reste, ce sont des fantasmes et Frankenstein ce n'est ni pour demain, ni pour après-demain.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac