je resume aussi : les jeunes ne pensent qu'a s'amuser aujourd'hui, n'ont plus le gout de l'etude ni de l'effort et n'ont plus aucun respect pour leur prof et / ou les "anciens"
je voudrais pas etre chiant, mais ce genre de discour est recurrent dans l'histoire. je me souvient avoir lu un texte qui disait la meme chose il y a quelque temps, mais j'arrive pas a le retrouver. mais l'interet n'est pas vraiment dans le texte lui meme, mais dans sa date d'ecriture : le debut du siecle dernier.
Il existe une citation plus ou moins celebre de platon (enfin socrate) dans le milieu de l'education qui dit ceci :
le père s'habitue à devoir traiter son fils d'égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s'égale à son père, n'a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu'il veut être libre ; le métèque [563a] s'égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l'étranger.
À tout cela, dis-je, s'ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffoneries [563b] et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques.
http://plato-dialogues.org/fr/faq/faq003.htm a lire pour une remise en perspective de la citation
sur internet on trouve encore les citations suivantes :
Je n'ai aucun espoir pour l'avenir de notre pays, si la jeunesse d'aujourd'hui prend le commandement demain. Parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible."
Hésiode (720 av. JC)
"Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du coeur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d'autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture."
un prêtre égyptien (1000 av. JC)
personnelement je ne pense pas qu'il ait existe d'age d'or de l'ancien temps ou la science passionnait tout les jeunes et ou les jeunes etaient les etre les plus curieux du monde.
les fils de paysans et d'ouvrier d'il y a pas si longtemps encore avez bien d'autre chose a faire que se promener dans la campagne pour observer les petites betes et les petites fleurs, ou encore s'enfermer des heures dans une chambre qu'il n'avait pas pour resoudre un douloureux probleme de maths. et je suis pas sur que dans les annees 60 / 70 le principale soucis de la majorite des etudiants etait d'etudier. Il est d'ailleur encore a noter qu'a cette epoque le bac ne faisait pas 80 % d'une classe dage, mais bien moins. les etudiants etaient encore alors une minorite de nantie.
reste les annee 80 / 90 et tout les problemes qu'on a vu surgir a l'ecole notamment du a la massification de l'enseignement.
Ou je veux en venir ? c'est simple la science n'a toujours vraiment interresse (au point d'y consacrer sa vie dans la recherche (qu'elle soit fondamentale, applique ou technologique)) qu'une minorite.
A vrai dire il me semble a moi que si age d'or il y a c'est aujourd'hui qu'on le trouve, il n'y a jamais eu autant de chercheur et de moyen donne a la recherche dans le monde aujourd'hui qu'a une autre epoque il me semble. et pour ce qui concerne mon domaine la bio, il n'y a jamais eu autant de publication scientifique avant qu'aujourd'hui.
bref je dirais pas qu'il n'y a pas a revoir dans l'enseignement des sciences a l'ecole et sur la valorisation des sciences chez le grand public, mais de grace epargne nous (moi au moins) les c'etait mieux avant, et les attitudes passeiste d'un passe le plus souvent idealise et non veridique. et discuter plutot quel serais les moyens a mettre en oeuvre par l'etat, mais aussi et surtout par les professeurs de science ou ceux qui les formes avec leur moyen du bord.
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