je viens de lire tout le fil avec intérêt et parfois amusement.
l'intérêt vient du fait que c'est surtout un dialogue entres chercheurs dans les deux disciplines.
( et comme je ne suis pas chercheur moi-même ....)
je suis ingénieur, et justement j'ai prolongé dans les maths appliqués.
quelles drôles de visionsvous semblez avoir sur les maths appliquées, et indirectement du travail de l'ingénieur et ses rapports à la fois au maths et à la physique.
mais ce n'est peut être pas le sujet, ni votre soucis, mais ce sont quand même les ingénieurs qui ensuite développent les technologies. ( et parfois très pointues )
et dans leur domaines, les ingé innovent justement en s'appuyant sur ces deux piliers )
j'ai lu aussi dans les premières pages qu'on associait le caractère inductif de l'une par rapport au coté déductif de l'autre.
pardonnez moi, mais cela me semble être une caricature vue d'en haut.
j'ai en revanche une question à l'adresse des physiciens.
le passage par la formalisation mathématique d'un modèle semble naturelle car elle permet à la fois la synthèse et l'intersubjectivité , donc le consensus .
( qu'on me corrige si c'est mal dit )
Mais, on est en droit d'imaginer que toutes les solutions mathématiques d'un modèle n'ont pas forcement un reflet dans le domaine physique.
( il n'y a aucune raison d'une bijection )
la question est donc , quelle est "l'attitude" ou la "position" du physicien par rapport à cette formalisation mathématique.
- on cherche à voir jusqu'ou ces extrapolations éventuel peuvent mener
( on lit souvent "hypothèse non-contradictoire avec ceci ou cela : "modèles" )
- on continue des expériences pour voir s'il tient tj la route.
les deux, autre chose ?
ma question est peut être naive pour un non-chercheur.
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