Salut à tous !
Selon l'indétermination de Heisenberg, il devrait apparaître des trous noirs partout ... ... Peut-on dire qu'il existe des trous noirs microscopiques virtuels ... ???
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Salut à tous !
Selon l'indétermination de Heisenberg, il devrait apparaître des trous noirs partout ... ... Peut-on dire qu'il existe des trous noirs microscopiques virtuels ... ???
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Si c'était vrai, on serait litéralement noyé sous les TN.
Ce n'est évidemment pas vrai. Cela montre qu'à une certaine échelle l'application brutale de la RG et de la MQ pose un sérieux problème. En fait, à cette échelle il faut une théorie de gravitation quantique (que l'on cherche encore) dont la RG et les théories quantiques actuelles seraient des cas limites.
C'est loin d'être trivial. Et les solutions proposées (et non validées) sont multiples. Tu les connais forcément :
- Changer la géométrie. Par exemple, passer à une géométrie non commutative. Alain Cones (ou un de ses continuateurs) dans un article sur cette dernière, sur ArXiv, commence d'ailleurs par discuter de la pertinence d'une telle géométrie en utilisant cet exemple des TN "spontanés". J'ai trouvé cet article intéressant (désolé, je n'ai pas la référence sous la main et je n'arrive pas à la retrouver) mais je dois bien dire qu'après quelques pages, j'ai décroché : trop pointu pour ma petite tête.
- Quantifier la gravitation. C'est le programme de gravitation quantique canonique qui est resté longtemps coincé sur l'équation de Wheeler-DeWitt et qui a maintenant bien progressé avec la gravité quantique à boucles (totalement recoincée dans la difficulté à trouver les états semi-classiques et faire le lien avec la théorie quantique des champs).
- La théorie des cordes qui remplace les objets fondamentaux par des objets ayant une certaine extension spatiale. Une théorie très riche, extrêmement riche, merveilleusement riche.... peut-être beaucoup trop même.
Ce qui manque ce sont les données expérimentales. Là, on progresserait vraiment.
Mais de toute manière, il y a encore beaucoup de boulot
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Rien ne s'oppose à ce que nous soyons littéralement noyé sous les TN s'ils sont éphémères, non ?
C'est dommage que je n'aie pas le lien, mais je m'en souviens effectivement.
Ou sans effet mesurable (je pense à la mer de Dirac) en effet.
Je ne connais pas ces articles de Hawking et je n'avais pensé à cette possibilité (pour paraphraser un auteur célèbre, il y a plus sur la Terre et dans le Ciel que dans mon imagination )
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
faut fait attention à ne pas abuser des objets virtuels en MQ et plus encore dans le contexte des trous noirs. L'expression particules virtuelles c'est du jargon technique de métier, mais ce n'est en rien un concept physique.
De même il est d'usage de parler d 'inégalités d'Heisenberg, ce qui est plus positif que l'expression incertitude d'Heisenberg qui donne a penser que... on ne sait pas, tout est flou.
Je suis parti du principe qu'octanitrocubane sait exactement la signification de "virtuel" dans ce cadre puisque c'est lui qui a employé ce mot. Ca ne me choque pas.
Ne t'en fait pas. Pour les articles en question (en tout cas pour ceux de Connes et je suppose pour ceux de Hawking), c'est parfaitement rigoureux. Ils ne se contentent pas d'affirmations floues de ce genre mais ils sont précis et techniques. Cones travaille, par exemple, essentiellement avec l'agèbre des opérateurs et leur non commutativité (au début de l'article, après ce qu'il fait me dépasse complètement ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)