Comment peut-on être si différent de sa propre famille ?

[myoper]

mais sinon, tant que vous n'avez pas fait un test de paternité, l'hypothèse du facteur n'est pas si mauvaise non plus. Ca touche un peu moins de 1 enfants sur 10 d'après les rumeurs.

C'est toujours possible mais n'expliquerait pas forcément une différence. Il existe des enfants/familles adoptés dont le parcours et les "profils" sont assez similaires.
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[invitebd006ada]

A moins de postuler que seule l'imitation de l'enfant pour l'un de ses deux parents construit 100% de sa psychologie, votre question est très étrange.

[invite5321ebfe]

Une des découvertes les plus étonnantes de la psychologie expérimentale / différentielle, c'est plutôt que les enfants ressemblent assez peu à leurs parents. David B Cohen avait fait un livre là-dessus.

Un grand nombre de traits étudiés (tempérament, caractère, personnalité, intelligence, etc.) montrent que ce que l'on nomme "l'environnement partagé" des individus (le milieu familial) a semble-t-il moins d'influence que les gènes et "l'environnement non-partagé" (les pairs, les trajectoires personnelles dans le milieu scolaire, social, culturel, économique, etc.) des individus. Même avec diverses réserves sur la validité des échelles psychométriques, le résultat se retrouve dans la plupart des traits psychologiques étudiés, surtout dans les sociétés occidentales (la validité transculturelle n'est pas toujours analysée).

En même temps, l'esprit humain étant ce qu'il est, il n'est pas très étonnant que les jeunes humains se construisent par toutes sortes d'influences non limitées à la réplication du foyer familial nucléaire moderne, parfois des influences qui vont au contraire de cet environnement familial (typiquement, l'influence des pairs lors de la phase adolescente).

Dernière chose : chacun n'est pas le meilleur juge de sa propre différence par rapport à sa fratrie et sa famille en général. Nous construisons notre identité subjective sur une différenciation d'avec nos proches (une perception prioritaire de ce qui nous distingue), mais un tiers nous trouvera peut-être très proches de nos frères et soeurs.

[kalish]

A vu de nez il y a 2^23 combinaisons "monosomiques" venant du père, et autant venant de la mère, soit 2^46 combinaisons différentes, donc ça me parait normal d'être différent... (je m'a peut-êtretropé dans le calcul mais l' essentiel est là)

[noir_ecaille]

A vu de nez il y a 2^23 combinaisons "monosomiques" venant du père, et autant venant de la mère, soit 2^46 combinaisons différentes, donc ça me parait normal d'être différent... (je m'a peut-êtretropé dans le calcul mais l' essentiel est là)

Dernière chose : chacun n'est pas le meilleur juge de sa propre différence par rapport à sa fratrie et sa famille en général. Nous construisons notre identité subjective sur une différenciation d'avec nos proches (une perception prioritaire de ce qui nous distingue), mais un tiers nous trouvera peut-être très proches de nos frères et soeurs.

+1

Autant à un regard extérieur aux frateries peut y voir des ressemblances physiques et une grande disparité apparente de caractères, autant l'inverse se vérifie (j'en témoigne personnellement ). Il n'est pas interdit non plus que certaines tendances, d'abord indétectables, se renforcent en vieilissant, accentuant différences et ressemblances -- qu'elles soient physiques et/ou psychiques.