Envoyé par XoxopixoJ'exprimais effectivement la problématique d'un point de vue conceptuel.Envoyé par Médiat
Maintenant, en ce qui concerne les actions à mener face à une situation concrète, la réponse est moins évidente, j'en conviens.
Il est vrai que certains élèves arrivent déjà munis d'une connaissance empirique, transmises par leur entourage, concernant les sujets religieux.
A noter que ces connaissances ne sont pas nécéssairement celles officialisées par les églises, et on peut noter aussi de fortes divergences au niveau des croyances selon les différentes églises, qui se sont multipliées au cours des siècles.
La problématique de la cohabitation des croyances n'est donc pas uniquement un problème face à l'enseignement, mais aussi un problème de cohabitation entre les différentes sensibiltés religieuses.
La question de savoir si il est nécéssaire d'enseigner "LE" créationisme devient plus clair, lorsqu'on prend conscience que des théories de la création, que l'on peut aussi appeler cosmogonie, ne se réduisent pas à une seule théorie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/CosmogonieEnvoyé par Wikiepdia
Pourquoi n'enseignerait-t-on pas la cosmogonie des Dogons ? Des australiens, ou celle des pygmées, etc.
Le domaine étant si vaste qu'il serait nécéssaire à mon avis de créer une matière suplémentaire : La création.
Sans quoi la selection de telle ou telle "théorie" serait arbitraire.
Et si la cosmogonie d'un individu est celle-là ?
http://kulturica.com/k/mythologie/cosmogonie/Envoyé par Kulturica
En quoi, selon le principe d'égalité pourait-on refuser que celle-ci soit enseignée ?
Pour éviter le dilemme, il suffit de choisir d'enseigner "la création" selon le point de vue scientifique, qui est relativement consensuel, et il suffit alors d'expliquer aux élèves la raison de ce choix.
Le bon sens veut, si on veut échapper à l'arbitraire, qu'on ne s'attache à ne parler que des sciences, humaines ou historiques, ceci excluant de facto toutes les "mythes" de la création.
La situation française qui instaure la laicité dans la sphère publique et qui autorise dans la sphère privée toute croyance en accord avec les lois de la république est donc, à mon avis, un très bon modèle, basé sur un compromis.
Les sciences dans le publique, la religion dans le privé (ceci incluant les établissements privés, qui sont tout fait autorisés car choisis par l'individu).
Envoyé par MédiatExcellentes remarques, qui montrent la puissance cohérente de la logique "inversées".Envoyé par Médiat
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