bonjour,
je suis peu enclin aux remarques sur la forme mais ce dernier message en un bloc decousu est totalement indigeste, et du coup devient inutile pour beaucoup ( moi en tout cas ).
fais un effort STP
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bonjour,
je suis peu enclin aux remarques sur la forme mais ce dernier message en un bloc decousu est totalement indigeste, et du coup devient inutile pour beaucoup ( moi en tout cas ).
fais un effort STP
Pas la peine de s'exciter sur une feuille de chou, dont il a été mentionné plusieurs biais à maintes reprises plus tôt dans le fil.
tu as raison ma petite caille.
d'ailleurs content de te croiser après si longtemps !
Mince ! Je pensais que ça passait inaperçu... Tadaima !
Bonjour,
avez vous déjà entendu parler de Scott Flansburg... Un américain capable d'exécuter des opérations mathématiques -non élémentaires- plus vite que vous ayez le temps de les taper à la calculette...
video de discovery channel
J'ai cru à une caméra cachée ou un montage, mais après vérifications ces capacités sont aussi confirmées sur ... Wikipedia.
Pourquoi l'évolution par le biais de "la sélection naturelle" et de l'adaptation à l’environnement ne nous pousse pas à développer des facultés plus avancées quand on a un cerveau qui est nettement capable de faire plus ?
En plus de la vitesse de calcul, Scott possède une bonne mémoire qui lui permet de retenir les résultats, cela rejoint ce que disait le professeur Gerald Crabtree en parlant des mathématiciens de l'antiquité...
Est ce la faute de l'environnement que nous avons créé ?
Alors que selon des études récentes la « génération iPad », celle des enfants qui utilisent trop les tablettes et les ordinateurs, connaît moins de vocabulaire que les autres jeunes, notamment car ils écoutent moins leur famille et leurs professeurs(Dr Marco Catani)...
Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous en serions abasourdis. T.E
C'est peut-être simplement du au fait que ces capacités ne sont pas d'origine génétiques (pris dans le sens gène/fonction) mais résultent d'un incident de développement du cerveau. (virus, bacterie, lésion, etc)
Qui plus est, on met l'accent sur les capacités calculatoires ou de mémorisation (qui sont liées par ailleurs en ce qui concerne les calculateurs prodiges), mais elles n'ont pas grand interêt en terme de survie et génèrent des handicaps dans d'autres "domaines".
Le cerveau humain, "moyen" dirons-nous, suffit amplement à mémoriser le nom et les propriétés de toutes les plantes , techniques, lieux, personnes etc, de son environnement utile.
A noter que l'intelligence "utile" (qui peut être vu comme une optimisation entre les moyens mis en oeuvre et les résultats permis) dépend de l'accès sensoriel à l'environnement et aux moyens d'action.
Un cerveau humain ne serait d'aucune utilité à un scarabé, avec ses capteurs sensoriels et son corps actuel.
Les hypermnésiques ont des problèmes de mémoire. En particulier ils sont tellement saturés de souvenirs qu'ils peinent parfois à revenir sur une action récente en principe enregistrée dans la mémoire à moyen ou court terme.
Puis hormis le calcul, certains individus sont des surdoués de la spatialisation -- imagination d'objets tridimensionnels à partir de simples plans ou explications.
D'autres, souvent des bateleurs et autres magiciens de foire quand ce ne sont pas des tricheurs professionnels, ont des mouvements de main si rapides que l'oeil du quidam ne les perçoit pas.
Et cætera.
Bonjour,
Ces capacités intellectuelles que nous disposons à l'heure actuelle ne viennent finalement que du travail du silex, de la chasse, de la défense de sa vie dans des conditions hostiles.
Si bien, qu'on sortirait un homme préhistorique de sa grotte qu'il pourrait sans doute comprendre la RG, la MQ et d'autres théories physiques de pointes.
Tout ce potentiel intellectuel on l'a donc acquis depuis très longtemps par des activités nous semblant archaïque.
Donc, en tant qu'étudiant en Master de physique, je me questionne même sur l'apprentissage de cette science. Favorise t-elle vraiment un développement intellectuelle à l'echelle de plusieurs descendances par rapport à des activités paraissant "inférieures"?
En tout cas j'ai l'impression que l'enseignement ( notamment en licence) favorise peu la réflexion par rapport au coté acquérir le bagage technique et les méthodes et finalement les problèmes se résolvent de manière assez algorithmique.
Donc j'émet l'hypothèse que l'homme, acquérira d'excellentes dispositions en matière de mémorisation ( avec la quantité d'informations à retenir dans tout les domaines) mais pour ce qui est de l'intelligence, cela reste à définir.
Cordialement.
Ce n'est pas comme ça que fonctionne l'évolution: elle ne favorise pas les caractères que l'espèce utilise, mais ceux qui lui apporte un différentiel reproductif (en schématisant, évidemment)
Actuellement, il n'y a pas de lien clair entre intelligence et reproduction: à part quelques cas, graves (maladie mentale lourde, etc) tout le monde arrive plus ou moins à se reproduire à un rythme où l'intelligence ne joue que peu de rôle (et si on suppose que les gens intelligents font en moyenne de plus longues études que les autres, l'intelligence pourrait presque être considéré comme apporte
Par ailleurs, il est répété (et confirmé) que le mécanisme de mémorisation est plutôt mal mené avec l'arrivée du net et de l'informatisation à outrance: la mémorisation n'est plus aussi indispensable qu'avant. La capacité à rechercher l'information et plus travaillée que la mémorisation pure.
Enfin, le nombre de personnes faisant de hautes études ne représente que 20% de la population (donc même si la façon d'enseigner avait un impact, ça ne ciblerait qu'une petite partie de la population, qui se reproduit très largement avec le reste, assurant un brassage qui limite encore plus une éventuelle propagation de caractères.)
Attention, les capacités cognitives d'un individu ("intelligence", mémoire, compréhension des phénomènes, etc ...) ne proviennent pas que de ses gènes.Ces capacités intellectuelles que nous disposons à l'heure actuelle ne viennent finalement que du travail du silex, de la chasse, de la défense de sa vie dans des conditions hostiles.
Si bien, qu'on sortirait un homme préhistorique de sa grotte qu'il pourrait sans doute comprendre la RG, la MQ et d'autres théories physiques de pointes.
La part culturelle est probablement immense (on ne connait pas vraiment l'héritabilité du QI): L'éducation, les interactions sociales avec les autres (sur ce forum par exemple!), etc ... Je pense que ça nous arrive à tous d’arriver à comprendre quelque chose (même après plusieurs années de non-compréhension) suite à une discussion intéressante (alors que pendant plusieurs années beaucoup d'autres nous ont expliqué et on arrivait pas à comprendre):
Bref, cela montre que la compréhension de quelque chose ("l'intelligence" en très gros) ne dépends pas seulement des capacités cognitives figées qu'un individu a dans son cerveau.
(Un exemple personnel: Je suis en thèse et je fais de la science depuis pas mal de temps, et je constate de plus en plus que mon cerveau (enfin, ma manière de pensée) est carrément "formatée" à la science; j'arrive facilement à comprendre des théories scientifiques, ou des résultats, ou des hypothèses, etc ... mais beaucoup moins tout ce qui touche à l'Histoire par exemple (qui fait appelle à d'autres mode de raisonnement que les sciences dures par exemple)).
Bref, tout ça pour dire que le Cro-Magnon, si on le sort de sa grotte et qu'on arrive à lui explique la RG ou la MQ, même si c'est le plus "intelligent" des Cro-Magnon, je doute très fortement qu'il arrive à comprendre quoi que ce soit.
Car les capacités de compréhension ne sont pas seulement le fruit de l'évolution génétique, mais aussi le fruit de l'évolution culturelle. (que le Cro-Magnon aura manqué!)
Pour le reste, toujours ce rappeler de ça quand on parle d'évolution:
Pour vous répondre:
Vous appuyez le rôle de la reproduction dans l'évolution des espèces.
L'individu ayant acquis un trait plus avantageux sera plus à même de se reproduire.
Mais avant il y a eut des mutations génétiques qui ont conduit à l'apparition de ce caractère. Ces mutations sont-elles aléatoires ou obéissent-elles à une certaine logique évolutive au regard du mode de vie et de l'action de l'individu dans son environnement?
Dans ce cas, ne risque t-on pas à terme de tous développer des caractères identiques si on suit à peu près les mêmes habitudes?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
@rikarena
La logique est là : Si la sélection fonctionne bien, alors oui, une population doit tendre à la perte de la variation (la sélection casse la variation, c’est la définition même), et au final, pour un trait particulier, tous les individus doivent avoir les même traits (amenant à la fin de la sélection … oui, le paradoxe est là, mais c’est une autre histoire).
On appelle ça le paradoxe de Fisher (début des années 1900) : Pourquoi y a –t-il de la variation dans une population sous sélection ?
NOTE préalable :
(1) La réponse évolutive d’une population c’est la covariance génétique entre un trait et la fitness.
(2) La sélection c’est simplement la covariance fitness – trait.
C’est pour ça que pour qu’il y est une évolution, c’est-à-dire une réponse évolutive, il faut de la sélection + de l’héritabilité.
En fait, il y a beaucoup d’explication à ce paradoxe. Dans le désordre, en voici quelque une :
- Sélection fluctuante (si la sélection change de sens dans le temps, alors aucun trait ne peut se fixer, et la variation reste en place)
- Corrélation génétique : Certains traits peuvent être corrélés génétiquement (lorsqu’ils sont sur le même chromosome). Si la corrélation entre 2 traits est négative, alors la sélection sur un de ces deux traits aura du mal à faire son boulot.
- Sélection corrélationnelle : Si la sélection sélectionne non pas un seule trait, mais un couple de deux traits, par exemple si la sélection sélectionne les individus petits seulement quand ils sont gros.
- Si le trait n’est pas héritable : C’est le cas typique d’une covariance environnement – fitness. On arrive dans la population, on mesure la covariance fitness – trait, on trouve qu’elle est positive, et on se demande pourquoi ça n’évolue pas. La réponse peut être que c’est simplement une covariance environnementale et donc non héritable. Un exemple : Les individus ont une meilleur fitness quand ils sont dans un milieu riche en proies. Les traits de ces individus paraîtront sélectionnés, mais en fait c’est simplement une sélection environnementale.
- Etc …
Tous ces exemples représentent la très grande majorité des questions abordées en biologie évolutive (dans les études relevant de la micro-évolution).
Il faut appliquer la même logique pour n’importe quel trait en biologie évolutive. L’intelligence est un trait comme les autres, alors si on veut pouvoir inférer sur son évolution, il faut étudier : La sélection qui s’opère dessus (y-a-t-t-il un avantage reproducteur ?) et l’héritabilité (cela se transmet-t-il à la descendance ?).
Il est cependant à noter que l’héritabilité chez l’Homme peut suivre un autre chemin que celui des gènes : celui de la culture. (On transmet beaucoup de choses à nos enfants par le biais de l’éducation). La culture, c’est comme les gènes : c’est une héritabilité.
L’évolution culturelle au final, c’est simplement une covariance culturelle fitness – trait.
Mais l’évolution culturelle est encore à ses débuts, et c’est très difficile à étudier.
Vu comme cela, ça répond déjà à moitié à la question du sujet, très bonne réponse je trouve, ça explique pas mal de choses en effet...Mais une autre réflexion apparait, les espèces animales(hormis l'homme) n'ont ils pas tendance à souvent utiliser des caractères qui favorisent plutôt leur différentiel reproductif ? On dirait même qu'ils ne font que ça de leur vie, en plus de la recherche de nourriture, donc les deux se confondent. Par contre si on revient à l'humain on pourrait distinguer beaucoup de caractères qui n'ont pas de liens directs avec la reproduction. Ceci expliquerait la non sélection de ces caractères pourtant extraordinaires.
En effet, que penser du niveau culturel actuel (obtenu généralement par la télé/youtube) et il y a 35 ans (obtenu généralement dans les livres)... C'est un autre débat mais vous conviendriez avec moi qu'un personnage qui ne connait pas l'auteur du proverbe :
"Allo, non mais allo quoi, t'es une fille t'as pas de shampoing." serait considéré comme manquant de culture et se ferait presque moquer en publique à notre époque actuelle.
Oui c'est possible, mais paradoxalement l'imagerie du cerveau de Scott Flansburg n'a pas montré d'anomalie par rapport à un cerveau "normal" au contraire son cerveau "chauffait moins" que nous, cependant pendant les calculs il activait une zone proche de celle réservée à l'action, c'est à dire le contrôle moteur(bras, jambes etc). En fait c'est l’absence d'effet secondaire visible qui m'a poussé à demander pourquoi l’évolution n'allait pas dans ce sens.C'est peut-être simplement du au fait que ces capacités ne sont pas d'origine génétiques (pris dans le sens gène/fonction) mais résultent d'un incident de développement du cerveau. (virus, bacterie, lésion, etc)
Qui plus est, on met l'accent sur les capacités calculatoires ou de mémorisation (qui sont liées par ailleurs en ce qui concerne les calculateurs prodiges), mais elles n'ont pas grand interêt en terme de survie et génèrent des handicaps dans d'autres "domaines".
si tu es d'accord que les technologies actuelles nous permettent de mieux nous équiper que les scarabées, tu peux comprendre pourquoi certains se posent des questions sur l’évolution de notre cerveau d'humain...
je pense que ce n'est que le début d'une longue série de perte de capacités utiles (inutiles/peu utiles certes pour la reproduction).Par ailleurs, il est répété (et confirmé) que le mécanisme de mémorisation est plutôt mal mené avec l'arrivée du net et de l'informatisation à outrance: la mémorisation n'est plus aussi indispensable qu'avant. La capacité à rechercher l'information et plus travaillée que la mémorisation pure.
Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous en serions abasourdis. T.E
Euh ... non.
Ou alors je n'ai pas compris ce que vous vouliez dire par "différentiel reproductif". Différentiel entre qui? Les individus d'une même espèce?
Lesquels?
Il reste alors à redéfinir le mot "culture" ...C'est un autre débat mais vous conviendriez avec moi qu'un personnage qui ne connait pas l'auteur du proverbe :
"Allo, non mais allo quoi, t'es une fille t'as pas de shampoing." serait considéré comme manquant de culture et se ferait presque moquer en publique à notre époque actuelle.
Ça me fait penser: http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/na...661760_264.php
Oui et non... écrit comme ça, ça ressemble à une confusion entre la cause et l'effet.[COLOR="#0000CD"]Mais une autre réflexion apparait, les espèces animales(hormis l'homme) n'ont ils pas tendance à souvent utiliser des caractères qui favorisent plutôt leur différentiel reproductif ? On dirait même qu'ils ne font que ça de leur vie, en plus de la recherche de nourriture, donc les deux se confondent.
ils n'ont pas "tendance à le faire" mais c'est plutôt que dans un monde fortement compétitif, s'ils ne le font pas ils disparaissent [EDIT]mauvaise formulation[/EIDT]
Si nous, humains, semblons avoir d'autres activités, c'est parce que nous n'avons plus vraiment de compétition pour la reproduction.Par contre si on revient à l'humain on pourrait distinguer beaucoup de caractères qui n'ont pas de liens directs avec la reproduction. Ceci expliquerait la non sélection de ces caractères pourtant extraordinaires.
Mais il faudrait créer un fil à part pour discuter de "avons nous des activités 'inutiles' " ? (Notre cerveau a besoin de divertissements/hobbys pour mieux fonctionner... combien d'activités sont-elles réellement sans impact sur nos facultés de survie/reproduction ?)
N'hésite pas à créer un fil sur ce sujet, ça peut être intéressant
Mais de toute façon, à l'échelle de l'évolution, ce n'est que très récent que nous avons d'autres activités que la survie/reproduction... je doute donc que ton explication puisse fonctionner (même si on était d'accord sur l'inutilité de certains caractères)
Pas d'accord non plus sur l'aspect "capacité utile" dans le monde actuel.je pense que ce n'est que le début d'une longue série de perte de capacités utiles (inutiles/peu utiles certes pour la reproduction).
C'était une capacité indispensable il y a 20 ans, mais elle ne l'est pas forcément pour le futur.
Oui, nous sommes dépendants des ordinateurs si nous abandonnons nos capacités de mémorisation... mais si nous venons à être privés de nos ordinateurs, ça veut dire que notre civilisation est morte, et une légère perte de capacité de mémorisation sera le cadet de nos soucis
Dernière modification par invite765732342432 ; 02/08/2013 à 12h06.
Je remarque certaines confusions entre capacités et activités... Mémoriser un fait ou mémoriser une façon de chercher des faits par exemple. Et d'autres.
Autant certaines activités se partagent des capacités avec tous les chevauchements que ça implique, autant les capacités elles-même relèvent d'abord d'un développement à partir de l'inné.
Parmi les capacités liées à l'intelligence de H. sapiens : la plasticité cérébrale, sa mémoire (et pas uniquement le par-coeur), son contrôle-moteur au niveau préhension et fronde :
- savoir viser implique une bonne représentation de l'espace/environnement -- bizarrement c'est aussi important en dessin, maths, chimie, physique, planification...
- le lancé est une action complexe rarement maîtrisée dans la nature au même degré que l'être humain -- ça demande un contrôle très fin des fibres musculaire, et de même en couture, chirurgie, artisanat...
- la plasticité cérébrale revient à pouvoir réaffecter des circuits neuronaux à de nouvelles activités, en particulier au travers de la rééducation mais d'abord de l'apprentissage -- soit une base à la fois très volatile et flexible où le support devient moins important que l'information traitante/traitée. Comble de "l'ergonomie" : toute sollicitation ou absence de sollicitation entraîne une évolution des connexions, donc une modification du support avec toutes les conséquences que ça implique -- comme la mémoire, l'agilité, les réflexes acquis ou corrigés...
- des recherches récentes confirment la particularité des cellules gliales humaines et leurs effets sur la mémoire -- et rebelote concernant la planification aussi bien que la culture, le savoir-faire...
L'utilisation de nos capacités cérébrales pour effectuer certaines activités évoluent. De là à voir une dévolution de caractère et donc une disparition ou contre-sélection de l'intelligence...
Après reflexion, je dirais que la question de la part génétique ("biologique") dans l'évolution (changement) de l'intelligence humaine ne peut pas trouver de réponse.
Puisque l'être humain est "créateur".
C'est le concept de l'"Homo faber".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_faber_(philosophie)Envoyé par WikipediaEn philosophie, la notion d'Homo faber fait référence à l'Homme en tant qu'être susceptible de fabriquer des outils.
Cette notion est notamment abordée par Henri Bergson, philosophe évolutionniste français : « En définitive, l'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer les objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication » [1].
Pour connaitre la variation de l'intelligence humaine (mesurée par exemple par des tests de QI), qui ne se rapporterait qu'à sa "biologie", il faudrait qu'il existe un environnement stable, immuable, permettant alors de discerner la part biologique de la part environnementale (culture etc) dans l'établissement de son intelligence.
Or, l'être humain étant "créateur", son environnement change continuellement, rendant impossible une mesure de l'intelligence biologique au cours des époques.
Sans prendre du champ, je pense plutôt à un statu quo de notre intelligence
devant l'évolution générale, plus rapide que notre capacité à réaliser sa mise
à jour indispensable...
Ce qui est mesuré par les tests de QI ce sont des capacités et/ou compétences cognitives, et pas l'intelligence. Ce mot n'est en principe jamais utilisé dans les rapports.Pour connaitre la variation de l'intelligence humaine (mesurée par exemple par des tests de QI), qui ne se rapporterait qu'à sa "biologie", il faudrait qu'il existe un environnement stable, immuable, permettant alors de discerner la part biologique de la part environnementale (culture etc) dans l'établissement de son intelligence.
Et les psychologues qui bossent dans les services de génétique arrivent remarquablement bien à mettre en évidence ces variations, c'en est même surprenant...à tel point qu'elles donnent une orientation diagnostique dont il est difficile de se passer.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
En effet cet amalgame s'est démocratisé et relaté sans scrupule dans les médias populaires, qui, pour quantifier/qualifier l'intelligence d'un personnage donnent généralement son score QI.
Sur le QI, voici ce qu'en pense Albert Jacquard qui a horreur de l'expression "Quotient intellectuel" :
"- Que mesure cette note ?
Force est de reconnaître qu'il n'y a guère d'autre réponse que la boutade prêtée à celui qui a le premier mis au point des tests, Alfred Binet : « les tests mesurent l'intelligence car j'appelle intelligence ce que mesurent les tests »."
Albert Jacquard est spécialisé en génétique des populations, il insiste sur la pluridimensionnalité immense de l’intelligence, ce qui la rend tout simplement non quantifiable à des fins de comparaisons entre individus.
J'en profite pour rendre hommage à ce scientifique, disparu il y a à peine 1 mois .
Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous en serions abasourdis. T.E
oui et puis cela ramenerait à dire que l'être humain n'est qu'un robot biologique sur lequel il suffirait de lancer un programme pour voir son niveau d'intelligence ...
dans une société qui pousse pas les gens à réfléchir par eux mêmes , et correspond plutôt au modèle de la fourmilière , il ne faut pas s'étonner que la perception "d'intelligence" diminue si on prend un individu isolé
Google confirme lui même en quelque sorte ce dire, avec son dernier prototype de voiture .Il se n'est pas embêté pour ajouter des commandes et volant, parce l'humain "trop paresseux" habitué à l'automatisme serait incapable de reprendre correctement le contrôle si une défaillance survenait, selon le responsable technique du projet.
“Humans are lazy,” says Fairfield. “People go from plausible suspicion to way overconfidence.”
That convinced Google it had to give up on switching between human and machine control, says Fairfield.
Il faut bien sûr comprendre que l'humain a été rendu paresseux par l'automatisme, qui lui a fait perdre des capacités techniques et cognitives qu'il possédait auparavant.
Si tout ce qui est travail physique et intellectuel est délégué aux machines et aux intelligences artificielles que va t'il rester pour l'humain à part le divertissement ou la consommation ? Probablement la supervision et la conception ? En cela même il est encore remplacé par les progrès en intelligence artificiel.
Comme dans la voiture autonome il ne lui restera donc que les boutons démarrer/ arrêter ? Il faut donc penser sérieusement à trouver une place à l'homme sinon une très grande majorité d'humains deviendra inutile pour la société.
Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous en serions abasourdis. T.E
Bof. Ce sont les anglo-saxons, et chez eux c'est une norme puisque "ignorance is a bliss"... Poser le savoir en ennemi, ils sont fortiches
Dans la francophonie, mieux vaut avoir l'air c*** deux minutes en posant une question que de rester bête toute sa vie -- dans le principe que faute avouée est à moitié partonnée.
L'évolution n'a pas de direction. Cette direction dépend en permanence de beaucoup de facteurs.
Il serait faux de penser que parce que notre espèce a amélioré son intelligence au cours du million d'années précédent qu'il en est toujours ainsi. L'environnement physique et social a changé en permanence, et surtout depuis un siècle.
Il faut aussi se dire qu'intelligence est un terme trop vague, il y a plusieurs sortes d'intelligence. Alors il est parfaitement possible que notre espèce améliore en ce moment un certain type d'intelligence tout en perdant dans un autre type.
Sauf qu'on n'en est vraiment pas là...j'ai assisté cette semaine à une séance de "travail intellectuel" qui n'aurait en aucun cas pu être produite par une machine, et qui ne le sera peut-être jamais.
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Rachmaninoff
Tous les jeux sociaux de pouvoir, de statut, de réputation ; fabriquer des positions de statut (petites ou grandes), arriver à les obtenir, empêcher les autres d'en avoir, garder si on l'a ; la médisance, les petits chefaillons, les cliques, tous ces jeux ou rôles essentiellement motivés par l'égo.
Comme c'est déjà quelque chose d'important pour beaucoup, et que l'automatisme ne risque pas de remplir ce "besoin", cela restera et même plus.
Dernière modification par Amanuensis ; 15/06/2014 à 10h52.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
Pour moi, c'est l’échelle de temps considéré qui est faussée.
Dans l'étude il considère une échelle de temps de l'ordre de 10 000 ans.
Comment peut-on observer une modification des capacité intellectuelles sur une échelle de temps aussi courte sachant que la branche des hominidés est apparu il y a quelques millions d'années ?
Un chimpanzé est déjà très intelligent (on observe des capacités de résolutions supérieure à celles d'un enfant de 5 ans et même celles d'un adulte pour certains problèmes). L'évolution des capacités de réflexion d'une population de même espèce est quasi nulle sur 10 000 ans.
Nous avons certainement perdu en mémoire immédiate et gagné en mémoire à long terme mais ceci n'est pas mesurable.
L'intelligence est en train d'évoluer très lentement, je ne me considère pas plus intelligent ou moins intelligent qu'un chimpanzé...simplement je suis capable de traiter une plus grande variété de problèmes.
L'intelligence s'adapte aux besoins de l'espèce.
Or si au cours du dernier million d'année l'importance du temps accordé à nos besoins vitaux a baissé.
Nos besoins sociaux se sont complexifiés au travers de la culture et du jeu.
Au revoir
Ce n'est pas le doute qui rend fou, c'est la certitude.
L'évolution peut aller très très vite. On a constaté sur des îles des évolutions très rapides de certaines caractéristiques chez des espèces d'oiseaux endémiques.
elle peut aussi stragner pendant des millions d'années (coelacanthe par exemple), ou rebrousser chemin.
Pour l'espèce humaine je ne sais pas.
Mais une chose m'a toujours frappé :
Comment ils ont fait les grecs pour avoir autant d'hommes brillants dans tous les domaines (Philosophie, astronomie, mathématiques, constructions, navigation, arts, politique, génie militaire, etc....) alors que leur population comparée à la nôtre était infime ? On dirait qu'à cette époque un bon pourcentage de grecs étaient surdoués. Prenez 60 millions de ces grecs là et transposez-les aujourd'hui, ils feraient des étincelles ^^