Internet, votre portable et vous: «dans la vie de tous les jours»?

[Obamot]

Comme beaucoup d'entre-vous sans doute, je peine à faire la synthèse de tout ce que représente le net et la téléphonie mobile. Ce qu'elle nous apporte, ou à contrario les entraves éventuelles qu'elles génèrent.

Futura Science nous a annoncé une nouvelle version de son site, génial! J'ai même répondu pour le bêta-testing et me suis enregistré dans ce forum, mais ça me laisse sur ma faim, car une question me chiffonne:
— comment faire des changements d'une telle importance, sans préalablement avoir fait une «étude de marché» en bonne et due forme.

Bien que je ne prétende pas par là qu'elle n'ait pas été faite d'une manière ou d'une autre. Et aussi qu'il faut reconnaître que la tâche serait très ardue.

Aussi je m'interroge: »Comment "consommons-nous" vraiment internet? Nous-mêmes et dans notre entourage?»

Certes en fonction de nos besoins spécifiques, mais plus encore: je vous propose donc un débat critique sur l'utilisation du web (avec ou sans fil)

Alors que ce profile Web 3.0 et le "clouds computing", que l'on parle même de ses aspects addictifs, il serait intéressant d'avoir l'opinion de comment chacun de vous percevez internet et aussi sa mobilité, via la téléphonie portable!

Quelques pistes de réflexions non exhaustives:

— est-ce que pour vous (et pour ce que vous constatez dans votre entourage) notre nouvelle façon de communiquer est un "saut qualitatif"? Ou à contrario internet et la téléphonie mobile — plutôt qu'une rupture technologique — sont devenus un sac d'embrouille?

— estimez-vous son utilisation fiable et surtout sûre (où faut-il être très prudent)?

— y trouvez-vous rapidement et sûrement l'information que vous y recherchez? Ou avez-vous parfois de la peine à établir de la cohérence entre l'info recherchée et ce que vous y trouvez, comme de vous retrouver un peu avec dans les mains un entonnoir tenu à l'envers?

— y trouvez-vous facilement et rapidement les coordonnées des interlocuteurs que vous recherchez? Ou avez-vous plutôt l'impression d'être laissés livrés à vous-même, comme face à un gigantesque central téléphonique auquel tout le monde serait connecté, mais sans aucun annuaire disponible ni aucune cohérence dans les possibilités offertes pour vous faciliter la tâche?

— êtes-vous sûr de comment trouver l'information cohérente que vous recherchez, où avez-vous l'impression que la toile serait un peu comme les poupées russes, mais qui commenceraient – hors de toute logique – par la plus petite pour aller vers de plus en plus grandes avec de plus en plus de confusion, plutôt que de la pertinence?

— estimez-vous que les outils permettant d'y circuler et appelés «navigateurs», sont parfaitement adaptés ou extrêmement limités voire que les dés sont pipés?
etc.

Bref, internet, c'est la répétition du scénario du «péché originel» ou la panacée du monde de la communication?

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PS: si vous avez connaissance d'études allant dans ce sens, et que ça vous intéresse, merci de bien vouloir poster des liens vers elles!

NB: ce fil est inspiré par ce débat:
http://forums.futura-sciences.com/de...de-demain.html
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[myoper]

Bonsoir.
Alors je pense que les remarques de ce fil sont tout à fait adaptées: http://forums.futura-sciences.com/de...die-net-5.html

[Obamot]

Merci bien.

Remarque que tu auras sûrement relevé ici que ce qui importe, ce n'est pas tant le pathos éventuel (qui relève de/s individus et de leur «volonté personnelle») que l'aspect de compréhension des «besoins» et de la façon dont ils sont satisfaits (ou non) et comment? (à titre exemplatif, en faisant référence à la Pyramide de Masslow, Herzberg, etc)

Bref, c'est bien l'approche «dans la vie de tous les jours», qui intéresse ce fil..!

Nous ne sommes pas tous des «accros» à ce/s nouveau/x mode/s de communication, si?

[myoper]

Remarque que tu auras sûrement relevé ici que ce qui importe, ce n'est pas tant le pathos éventuel (qui relève de/s individus et de leur «volonté personnelle») que l'aspect de compréhension des «besoins» et de la façon dont ils sont satisfaits (ou non) et comment? (à titre exemplatif, en faisant référence à la Pyramide de Masslow, Herzberg, etc)

L'"aspect de leur compréhension" et la "façon dont ils sont satisfaits" relèvent également des individus, de leurs possibilités de compréhension, de leurs connaissances, de leurs croyances (etc.) et de leur volonté personnelle d’apprendre et de comprendre pour chacun d'entre eux.
Ce qui est observable, ce sont par contre les informations proposées, leur genre (domaine, exactitude), la façon dont elle est rapportée, leur popularité, etc., ce qu'aborde le lien donné (par le coté le moins favorable).

Nous ne sommes pas tous des «accros» à ce/s nouveau/x mode/s de communication, si?

Il y a des moyens de le savoir avec un certain nombre de statistiques d'utilisation et diffusion de ces médias mais par contre il n'y a pour l'instant pas d'infos concernant les besoins autres que celles de certaines populations précisément déterminées à cause de leurs besoin et indépendamment de tous média disponible.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite6754323456711]

PS: si vous avez connaissance d'études allant dans ce sens, et que ça vous intéresse, merci de bien vouloir poster des liens vers elles!

Ici peut être.

Patrick

[Obamot]

Merci Patrick.

Une information vue ce jour sur France Télévision:

Le turnover des téléphones portables est de 6 mois selon un distributeur/opérateur!
Cela veut dire — a-t-il précisé — qu'après juste six mois ces appareils sont obsolètes et ils doivent absolument avoir été tous "vendus" et avoir disparu des étals avant la fin de ce lapse de temps.

C'est un point intéressant, car il met également en perspective une forme de pression sur les consommateurs, qui n'arrivent évidemment pas à suivre, puisque par ailleurs leurs forfaits durent en moyenne 12 ou 24 mois...

Par ailleurs, les abonnés sont poussés au changement, puisqu'après avoir payé leur forfait sur la durée prévue du contrat, ils continuent à payer le même tarif, ce qui est tout bénef pour l'opérateur (beaucoup ne changent pas obligatoirement en effet — même si par ce biais ils sont poussés à le faire — car il faut transférer ses précieuses données, et cela comporte un risque de les perdre dans la manipulation, ou tout au moins une "peur de les perdre" même si elle n'est pas toujours rationnelle...)

D'autres présenteront ça sous la forme d'un avantage, en disant que l'on peut se mettre à jour à moindre frais, puisque cela ne coûte pas plus cher!

Et forcément, ça influe sur la façon dont on se comporte en tant que consommateur dans «cette univers de la téléphonie mobile»!

D'autres témoignages? Comment faites-vous? Qu'appréciez-vous? Que reprochez-vous?

[Obamot]

[Edit] comme que pensez-vous du fait que changer de portable implique parfois de devoir "réapprendre" une nouvelle interface, voire implique la nécessité de faire une mise-à-jour de son parc informatique, juste pour assurer la synchronisation de ses données (mail, carnet d'adresse, notes, etc) ce qui n'est plus forcément compatible avec la synchronisation d'un ancien appareil, d'un autre membre de la famille (qui ne sera alors plus "supporté")! Ce qui implique qu'il/s doivent à son tour changer d'appareil/s...!

[WizardOfLinn]

J'ai le même téléphone portable depuis 5 ans, qui fonctionne toujours très bien, et je n'éprouve pas le besoin d'en changer pour l'instant. Ca sert à téléphoner, et parfois, assez rarement à envoyer une photo, jamais vu de problème de compatibilité.

[myoper]

Une information vue ce jour sur France Télévision:

Le turnover des téléphones portables est de 6 mois selon un distributeur/opérateur!
[...]

Le sujet du fil est porte donc sur le renouvellement du matériel mais pas sur les informations véhiculées par internet et leur utilisations.
C'est, amha, plus un sujet commercial que scientifique (en fait, une fois cette information posée, je ne vois pas d'autre sujet qui puisse être scientifique)...

[Obamot]

C'est une info qui peut induire les comportements. Rien de commercial, mais un rapport de cause à effet éventuel (et constaté)

Par ailleurs, j'y peux rien: ce fil n'a pas été créé dans cette section, il a été déplacé à l'insu de mon plein gré (comme tu peux éventuellement le voir en regardant le journal de modération, je suis moi-même modo dans un autre forum sous la même plate-forme).

Wizzard of Linn: Sans trop m'avancer, sous OSX la synchronisation n'est pas assurée (sauf PC Intel), puisque depuis la version 10.4.11, une mise à niveau en comptabilité ascendante est indispensable pour le faire avec iTunes. Idem avec tous les portables plus anciens de type Sony-Erricson, de facto plus supportés puisqu'il n'existe plus que "Sony" dans le duo! Et on pourrais multiplier les exemples, comme avec Siemens, BenQ etc... Donc parfois cela marchera en liaison IR, si tant est que les applications prévoient cette passerelle, bien souvent ça ne marche plus par USB etc... C'est pas pour rien que l'offre du CLOUDS explose! Après à chacun de voir à quelle sauce il veut être mangé! Fin des précisions sur ce sujet, car ce n'est en tout cas pas un débat sur l'informatique, mais plutôt sur les habitudes et comportement d'utilisation, pour mieux aider à faire cette "synthèse" que représente l'usage du net.

[WizardOfLinn]

Je pense que mon commentaire était dans le sujet, en indiquant que ma principale utilisation du téléphone portable est de téléphoner, soit la fonction la plus basique. Je ne vois donc pas tout ces problèmes de compatibilité, j'ai dû aller sur Internet avec 2 ou 3 fois en 5 ans et je n'ai pas accroché.
Et il en va de même pour beaucoup de personnes de mon entourage, même quand elles ont un appareil plus récent.
Je me demande bien quelle proportion d'utilisateurs utilisent réellement les fonctions sophistiquées des nouveaux portables, surtout chez les gens de plus de 40 ans et pas particulièrement technophiles.

[Obamot]

Rebonjour,

Tout à fait, loin de moi l'idée que ça ne l'était pas, et grand merci des tes précisions.

Excellentes questions et avis.

Il me semble que l'utilisation du portable sur le net, prend de l'ampleur avec la lecture des QR-codes (sorte de réalité augmentée... in-situ, magazine, pubs, etc), pour ceux qui sont équipés d'une caméra embarquée: voir QR-Codes

Et effectivement, pas pour tous le public: j'en vois encore peux qui l'utilisent! Il paraît même que ça marche avec les photos (si on a le programme ad-hoc)

PS: j'ai plus de quarante balais, un iPad et je m'y mets par obligation

[Obamot]

[Edit]: je m'y mets, mais par obligation, c'est comme ça qu'on y vient, non pas par besoin Désormais, à l'ère des e-factures, si tu veux une facture papier on te "facture la facture" (près de 2€ chez mon opérateur de téléphonie °_O ) Qui connaît aussi des cas comme ça?

[JPL]

Par ailleurs, j'y peux rien: ce fil n'a pas été créé dans cette section, il a été déplacé à l'insu de mon plein gré (comme tu peux éventuellement le voir en regardant le journal de modération, je suis moi-même modo dans un autre forum sous la même plate-forme).

La première fois que j'ai vu cette discussion c'était dans Épistémologie et Logique. Ce n'est pas moi qui l'ai déplacée mais franchement cela n'avait vraiment pas sa place dans ce forum.

[shokin]

En Suisse aussi, des entreprises encouragent à payer par le web car la poste y met des frais. Ou alors, au lieu d'envoyer une facture chaque mois, elle en envoient une chaque semestre ou chaque année.

Concernant "l'effet addictif", il y a lieu de s'en préoccuper. De manière générale, est-ce l'outil qui nous guide ou nous qui guidons l'outil ?

A mon avis, pour éviter le monopole radical, nous devons nous méfier des outils qui peuvent devenir "indispensables". On devrait toujours avoir le droit d'utiliser un outil comme le droit de ne pas l'utiliser sans être discriminé socialement. Par conséquent, il s'agit de toujours laisser la liberté d'utiliser un outil de substitution pour chaque usage (le caillou peut remplacer le marteau pour enfoncer un clou).

Le web est une partie d'un tout, mais pas un tout en lui-même (et ne devrait pas le devenir). Il ne s'agit que d'un média parmi d'autres.

Il ne peut pas être adapté parfaitement à une seule personne puisqu'il est fait pour toutes les personnes et par beaucoup de personnes. Nous y contribuons. Nous le changeons. Nous changeons. Le bon point est qu'il y a du changement plutôt que de la fixité.

Un bon moyen de s'éviter la "pression" est de ne pas s'enchaîner à un contrat.

[f6bes]

D'autres présenteront ça sous la forme d'un avantage, en disant que l'on peut se mettre à jour à moindre frais, puisque cela ne coûte pas plus cher!

Bjr à toi,
Pas che !!.r façon de parler !!Avec des prix moyens à plus de 300 euros je suis loin de dire...pas cher !
Reste à savoir ce l'on veut faire avec un appareil que l'on nomme encore...téléphone !
Je me sers d'un téléphone pour....téléphoner !.

A+

[myoper]

Je ne lit toujours pas le sujet scientifique de ce fil.

[f6bes]

Je ne lit toujours pas le sujet scientifique de ce fil.

Bjr Myoper,
Y en a pas...c'est juste une "enquéte" ...d'opinion ! Ce qui n'a rien de scientifique ( chacun ayant SON opinion !)
Mon j'aime les nouilles aux fromages...lui (indéfini) ne les aime pas !
Bonne journée

[Obamot]

Pourquoi non? Il a déjà été expliqué pourquoi. Ce fil a été changé de sa section initiale. Par ailleurs, j'invite ceux qui ont des statistiques concernant ce sujet, de les publier (autant que des études sur le comportement relatif à l'usage de ces nouvelles technologies)

Je ne lit toujours pas le sujet scientifique de ce fil.

Myoper, là tu m'étonnes, si il y a bien un sujet qui devrait concerner tous les usagers de ce forum, c'est bien ce fil. Sauf si ça dérange (et on ne verrait pas trop en quoi, vu que nous sommes tous concernés), auquel cas il suffirait de le fermer.

[Jean-GUERIN]

Bonsoir à toutes et à tous,

A mon sens, la question initiale porte sur la pertinence globale d'Internet ... Pour moi, elle tient en quelques points :

• Pour la première fois dans l'Histoire, absolument N"IMPORTE QUI peut publier GRATUITEMENT (à des "coûts fixes" assez importants près) ce qu'il veut, de façon VISIBLE DANS LE MONDE ENTIER ;
• Cette "nouveauté absolue" a généré toute une masse de scories anarchiques (le "web rose" ou autres) au milieu de contenus très sérieux, minoritaires ;
• Dans cette masse, on trouve en particulier les publications des 10 millions de chercheurs actuels, qui seront 20 millions en 2020 ;
• Cette masse est composée en grande partie d'informations non structurées (blogs, mails, fora, news, ...) et d'une petite partie d'informations structurées (les sites institutionnels et les wikis) dont le volume total croît pour le moment de façon exponentielle ;

Un des enjeux majeurs des prochaines décennies est à mon sens d'organiser ces informations, au moins celles émises et utilisées par les 10 (et demain 20) millions de chercheurs.

Amitiés,

Jean

[invite6754323456711]

Un des enjeux majeurs des prochaines décennies est à mon sens d'organiser ces informations, au moins celles émises et utilisées par les 10 (et demain 20) millions de chercheurs.

Il y a eu une époque dans les entreprises (il y a bien plus de 15 ans de cela) ou le mot d'ordre était de construire des arborescences structurées pour retrouver facilement l'information. Les moteur de recherche sont arrivés pour remettre en cause ces préjugés.

Toujours la même question la cathédrale ou le bazar ?

Patrick

[myoper]

Je ne lit toujours pas le sujet scientifique de ce fil.

Myoper, là tu m'étonnes, si il y a bien un sujet qui devrait concerner tous les usagers de ce forum, c'est bien ce fil.

C'est exactement ce que je demande: un sujet (scientifique, si possible) !


J'en suis la:

Bjr Myoper,
Y en a pas...c'est juste une "enquéte" ...d'opinion ! Ce qui n'a rien de scientifique ( chacun ayant SON opinion !)
Mon j'aime les nouilles aux fromages...lui (indéfini) ne les aime pas !
Bonne journée

[invite6754323456711]

C'est exactement ce que je demande: un sujet (scientifique, si possible) !
J'en suis la:

Faute de scientificité, je fais jouer l'avocat du diable.

J'en suis la:

Qu'elle différences avec des débats dit scientifiques ou chacun exprime son point de vue interprétatif ?

Ne manque t-il peut être pas alors sur FS une thématiques concernant des débats relatif à "Futura-Techno : les forums de l'informatique et des technologies" qui peuvent reposer sur des analyses systèmes concernant la société d'information devenu aujourd'hui un outil indispensable au monde scientifique ? Sans cette informatisation des données que serait par exemple le LHC ?

Patrick

[myoper]

Qu'elle différences avec des débats dit scientifiques ou chacun exprime son point de vue interprétatif ?

Ne manque t-il peut être pas alors sur FS une thématiques concernant des débats relatif à "Futura-Techno : les forums de l'informatique et des technologies" qui peuvent reposer sur des analyses systèmes concernant la société d'information devenu aujourd'hui un outil indispensable au monde scientifique ? Sans cette informatisation des données que serait par exemple le LHC ?

Patrick

La différence c'est que dans ton message tu circonscris déjà un peu plus nettement un sujet .

A noter que ma demande n'est plus verte (à partir du moment ou un fil cohérent se dessine et qu'un sujet ce dégage...).

[invite6754323456711]

A noter que ma demande n'est plus verte (à partir du moment ou un fil cohérent se dessine et qu'un sujet ce dégage...).

C'est pour cela que je me suis permis de répondre

Patrick

[Obamot]

Bonsoir à toutes et à tous,

A mon sens, la question initiale porte sur la pertinence globale d'Internet ... Pour moi, elle tient en quelques points :

• Pour la première fois dans l'Histoire, absolument N"IMPORTE QUI peut publier GRATUITEMENT (à des "coûts fixes" assez importants près) ce qu'il veut, de façon VISIBLE DANS LE MONDE ENTIER ;
• Cette "nouveauté absolue" a généré toute une masse de scories anarchiques (le "web rose" ou autres) au milieu de contenus très sérieux, minoritaires ;
• Dans cette masse, on trouve en particulier les publications des 10 millions de chercheurs actuels, qui seront 20 millions en 2020 ;
• Cette masse est composée en grande partie d'informations non structurées (blogs, mails, fora, news, ...) et d'une petite partie d'informations structurées (les sites institutionnels et les wikis) dont le volume total croît pour le moment de façon exponentielle ;

Un des enjeux majeurs des prochaines décennies est à mon sens d'organiser ces informations, au moins celles émises et utilisées par les 10 (et demain 20) millions de chercheurs.

Amitiés,

Jean

Bien vu et merci à tous d'éclairer cette discussion de façon constructive. En effet, il ne s'agit nullement d'une «enquête d'opinion» ici. Statistiquement parlant, pour que ce soit représentatif, il faudrait au minimum entre 500 et 1000 réponses pour obtenir un écart type relativement fiable [...]

Jean: c'est là où il serait intéressant d'avoir une statistique, précisément. Donc voici quelques chiffres.

L'information réputée crédible que tu décris, ces quelques mios de pages de références, sont perdues dans le brouhaha des millie milliards de pages web en ligne:
Mille milliards de pages Web dans le monde. Et vous?
Réparties sur plus de 580 mios de sites (chiffres 2012)

Cette information, dite avec un indice de fiabilité (IF) valable, est encore noyée une seconde fois en raison de la redondance de l'information qui est amené à être répétée. Puisque comme nous le savons tous, un important flux est dispatché via les agences de presse (AFP, AP, ATS, beaucoup de pays "influents" ont aussi la leur etc) ce qui amène à un effet pervers! A force de trop répéter, ce qui est présumé fiable est perçu comme éventuellement suspect (non pas que le contenu le soit, mais perçu en tant que tel, et aussi par le fait que les journalistes qui la reportent, ne sont pas toujours des "pros" des branches qu'ils traitent, et le font incomplètement ou de manière lacunaire. Ce qui fait qu'on le voit souvent, une info avec un bon indice de fiabilité au départ, peut être rejetée par les pros eux-mêmes à l'arrivée, qui détectent immédiatement des contradictions ou des lacunes, dans cette vulgarisation pourtant nécessaire!

Un peu comme à une certaine époque (qui perdure) le fait de mettre le mot "santé" à toutes les sauces, a fait que la locution "c'est bon pour la santé" a pu signifier à force de rabâchage , que ça ne l'était pas/plus! (Dr Jean-Charles Rielle dixit)

Donc, autant cette redondance est nécessaire (voire indispensable) autant il faut se méfier du revers de la médaille que son abus peut provoquer.

Si quelqu'un a d'autres statistiques ou avis...

[invite6754323456711]

Si quelqu'un a d'autres statistiques ou avis...

Dans le bruit tout le monde ne va pas chercher la même information. Décider quelles informations doit être extraite du bruit est un choix propre à celui qui en propose une organisation, mais n'est pas neutre.

Aucune statistique ne parle dans l'absolu.

Patrick

[myoper]

En effet, il ne s'agit nullement d'une «enquête d'opinion» ici. Statistiquement parlant, pour que ce soit représentatif, il faudrait au minimum entre 500 et 1000 réponses pour obtenir un écart type relativement fiable [...]

Bon exemple: comme cet écart type est inconnu et en l'absence d'autres données , c'est typiquement une réponse équivalente au hasard telles que le net en fourni copieusement.

[invite6754323456711]

Bien vu et merci à tous d'éclairer cette discussion de façon constructive.

Constructif pour moi ne signifie pas aller dans le même sens d'un prosélytisme donné, mais avoir un regard analytique Critique visant à réduire les biais de nos préjugés.

Patrick

[Obamot]

Bon exemple: comme cet écart type est inconnu et en l'absence d'autres données , c'est typiquement une réponse équivalente au hasard telles que le net en fourni copieusement.

Oui, mais ça n'est pas tellement mon propos... Vu que ça n'en est pas une... d'enquête!

Par contre, COMMENT les utilisateurs évaluent la crédibilité d'un site, ÇA OUI. Là une étude de l'Université de Stanford (exactement en rapport avec l'intitulé du fil):
http://www.consumerwebwatch.org/pdfs/stanfordPTL.pdf

Ici, l'école de journalisme et de communication de l'Université d'état de l'Ohio propose une approche sur: l'Évaluations de la crédibilité de l'information médicale en ligne:
http://jcmc.indiana.edu/vol6/issue4/eastin.html

PS: Pour ceux que sont intéressés à titre personnel, sur ce point existe le http://www.HONcode.org (même si la méthode ne fait pas l'unanimité, l'intérêt est celui d'une astreinte volontaire à suivre des règles de transparence, notamment sur le CV des interlocuteurs et la mention des sources). Par ailleurs, les principes décrits peuvent inspirer ceux qui souhaitent plus de déontologie dans l'approche de l'information diffusée par leur propre site.

Les suffixes de nom de domaines, eux aussi, peuvent renseigner sur ce à quoi on a affaire et sont en principe des gages de crédibilité (.gov .int .pro) comme ici (encore quelques pistes):
http://www.usability.gov/articles/102009news.html

Alors que les .blogs sont à prendre avec des pincettes (si ce n'est à fuir)