Bonjour à tous,
Je viens de lire dans un livre, La zone du Dehors d'Alain Damasio ce passage: "Ces bombes [à radiations] qui n'explosaient pas et que les terroristes plaçaient dans un lieu à forte densité de passage pour irradier jusqu'à la moelle trente milles personnes sans même qu'ils le sentent. Au début tout au moins. Une semaine après, il est déjà trop tard..."
Je me demande si c'est techniquement et scientifiquement possible?
Cordialement
Je ne sais pas si le kamikaze qui la pose pourra arriver sur le lieu avant de tomber
Dernière modification par JPL ; 09/11/2014 à 15h28.
Oui, c'est possible, mais ce sera détecté avant une semaine. En plus il y a le problème de la mise en place comme le souligne EauPure.
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
"Bombe" ou source radiative ?
Pour la détection, vu les effets sur l'organisme, c'est facile : tout les smartphones tomberaient irrémédiablement en panne à "proximité"
On est dans le mythe une bombe à radiation ->à neutron<- qui explose engendrera une onde de choc extrêmement violente, dans une bombe à neutron cela représente 15% de l'énergie émise.
Si tu fais exploser une telle bombe à Paris ( c'est un exemple ) les effets destructeurs seront 35% moins puissants que "little boy" qui explosa à Hiroshima néanmoins cela représente une destruction importante de la ville et la présence d'un champignon nucléaire visible.
Donc il est faux de dire que sa passerait inaperçu
Dernière modification par cancerman ; 15/11/2014 à 11h51.
Pas la peine de s’emmerder avec une bombe à neutron qui est exclue par la question.
Une sculpture contemporaine faite en "pieds d'éléphant" de Tchernobyl ou en glace d'eau du sous sol de Fukushima n°2 correspond à l'hypothèse.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
c'est le scénario de la "bombe sale" , des déchets radioactifs propulsés par une charge chimique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_radiologique
c'est une inquiétude des services concernés , vu le nombre de cochonneries qui se ballaient,
surtout du coté des anciennes républiques socialistes
Bonjour
Mes sincères félicitations pour ton courage et ton abnégation !!Envoyé par tyrotyz
Un des plus gros navets de SF qu'il m'ait été donné de lire, et pourtant je suis bon public; de plus, Demasio a à peu près autant de talent littéraire que mon neveu de 10 ans (mais il ne se destine pas à la littérature a priori, lui).
Style nul, personnages ridicules et bouffis de suffisance, scénario grotesque.
Objectivement le pire livre de la SF francophone, production déjà pas bien riche.
Si ce navet avait été écrit dans les années 50 on aurait peut être pu en sourire (quoique le style de minable ne serait pas plus excusable), mais là, quand on pense que ca a été écrit en 99 ....
De plus, la version que j'ai lue a été réécrite ... je n'ose imaginer la première.
Pour ceux qui ne connaisse pas : une sorte de rédaction de collégien pas très doué mais qui s'étire sur 500 pages .... d'habitude il me faut deux ou trois soirs pour lire ce genre de bouquin de SF; celui là a traîné dans mon salon pendant un mois avant que j'arrive (douloureusement) à la fin .... (heureusement, j'en lisais d'autres entre temps, je vous rassure ...
Objectivement, je ne connais pas Alain Damasio pour en juger. MAIS...
On a quand même des poids lourds en SF francophone. Faut-il citer le père de ce style (Jules Verne), ou Barjavel, Pierre Boulle, Jean-Pierre Andrevon ? Et encore ce ne sont que certains des plus grands noms de la SF, plaggiés à mort par Hollywood, mais on peut aussi en faire appel à René Laloux, Moëbius, Enki Bilal, Serge Le Tendre, Jean-David Morvan, etc.
Non seulement on a une belle richesse SF, mais surtout elle fait régulièrement date et référence, créant des classiques difficilement "oubliables"
Je vous accorde que l'expression "pas bien riche" n'était pas des plus heureuses, car ambiguë; en effet, je faisais référence à l'aspect quantitatif de la production française de SF, pas à son aspect qualitatif.Objectivement, je ne connais pas Alain Damasio pour en juger. MAIS...
On a quand même des poids lourds en SF francophone. Faut-il citer le père de ce style (Jules Verne), ou Barjavel, Pierre Boulle, Jean-Pierre Andrevon ? Et encore ce ne sont que certains des plus grands noms de la SF, plaggiés à mort par Hollywood, mais on peut aussi en faire appel à René Laloux, Moëbius, Enki Bilal, Serge Le Tendre, Jean-David Morvan, etc.
Non seulement on a une belle richesse SF, mais surtout elle fait régulièrement date et référence, créant des classiques difficilement "oubliables"
Accessoirement, on peut discuter le qualificatif de père de ce style que vous attribuez à Jules Verne, dont j'aime beaucoup l'oeuvre par ailleurs (d'ailleurs si il fallait un père à la SF, on pourrait aussi lui trouver une mère, en l’occurrence Mary Shelley).
Un peu ambigu de mettre Mary Shelley comme "mère" de la SF, du fait que sa Créature de Frankeinstein fait moins "SF" qu'horreur.
Ou alors le Micromégas (1752) de Voltaire peut aussi bien être pris comme l'un des premiers scénarii de visite d'extraterrestres non divins ou assimilés tels. Les Voyages de Gulliver (1735) de Jonathan Swift pourraient alors eux aussi être présenter par certains aspects comme de la SF. L'Utopia (1516) de Thomas More est une apologie d'un pays régie par les mathématiques, censément un "gouvernement" anarchiste et idéal de raison pure.
Mais à proprement parler, ces oeuvres ne se projettent guère dans le futur -- ce qui est une des caractéristiques marquantes des œuvres de Jules Vernes (sous-marin, fusée, combinaisons de sauvetage/survie en mer, ville flottante, ballon avec une pompe à vide...) et de ses contemporains auteurs de SF comme par exemple H.G. Wells (ex : animaux modifiés de l'Île du Docteur Moreau [1896]). Il existe presque "peu" de technologies modernes conceptuelles ou réalisées que n'aient pas imaginées Jules Verne ou ses contemporains.
