Comment transmettre les sciences ?

[invite897e49b2]

4 pour moi car le but normalement cela serait de révéler les potentiels de chacun et ainsi de définir avec lui le chemin de vie qui lui conviendrait le mieux
car en déshumanisant le système on peut voire le système comme une gare de triage , et ce ne sont pas les wagons qui décident où ils doivent aller.
mais il faudrait que ce système de sélection va choisir les bons profils car entre réussir sa scolarité et réussir sa vie , y a un précipice.
de plus on a aussi un problème c'est que bien souvent le cv se résume seulement à la scolarité et pas à ce qu'on a fait aprés ...
donc il faudrait changer aussi la société
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[invite897e49b2]

et puis il faudrait arrêter le palmarès des meilleurs lycée vis à vis des résultats car il faudrait pondérer aussi avec le résultat de leur vie professionnelle

[invite51d17075]

de plus on a aussi un problème c'est que bien souvent le cv se résume seulement à la scolarité et pas à ce qu'on a fait aprés ...
donc il faudrait changer aussi la société

le premier point est faux ( j'ai été DG ).
quand au second, il est clairement HS, et ne veux rien dire.
je rappelle que le sujet concerne la transmission des sciences.

[invite6efcd446]

Concernant la "règle de trois" : J'ai vraiment l'impression que les chapitres sur la proportionnalité ont le plus subi la "baisse du niveau". Alors que sur d'autres choses (Pythagore, Thales, Calcul litt, puissances), je n'ai pas vraiment noté de différence sur une quinzaine d'années, la proportionnalité (et peut-être l'addition et la soustraction de relatifs) semble être devenue plus difficile à assimiler pour les élèves.

Pour les tâches complexes : Je ne dis pas que cela va tout résoudre, mais cela me semble aller dans le bon sens (que les plus faibles puisse faire quelque chose d'autre qu'attendre une correction, que les bons puissent être amenés à vraiment se creuser la tête, sans pour autant devoir proposer des exercices différents)

Pour la "technicité de base" : Je ne sais pas trop, les programmes n'ont pas tellement changé, et on continue à donner des calculs de niveau expert (ou aux limites du programme) aux élèves plus rapides. Et honnêtement, un élève qui auraient besoin de répéter ses gammes pendant des heures pour les identités remarquables ou le calcul fractionnaire n'a selon moi pas grand chose à faire en 1ère S.

Pour les notations par compétence : N'ayant pas testé, je ne sais pas ce que cela donnera, mais je suis plutôt inquiet. Au collège, pour un bon élève (par exemple un futur 1S), le travail est ce qui va faire la différence entre un "14/20" et un "19/20", c'est à dire pour lui entre une très bonne note et une note moyenne. Sauf qu'en validation par compétences, 14 et 19 deviendront toutes les deux (pour schématiser un maximum) des pastilles vertes. J'ignore les conséquences que cela aura sur le travail et l'investissement des meilleurs.

[invite897e49b2]

le premier point est faux ( j'ai été DG ).
quand au second, il est clairement HS, et ne veux rien dire.
je rappelle que le sujet concerne la transmission des sciences.

ok mais alors si on doit changer la méthode pour enseigner les sciences il faut aussi se poser la question de la finalité
et hum la fameuse grille de rémunération elle est basée sur quoi ?

[invite51d17075]

ok mais alors si on doit changer la méthode pour enseigner les sciences il faut aussi se poser la question de la finalité
et hum la fameuse grille de rémunération elle est basée sur quoi ?

appelons ça, "je cause" , donc je suis.
personnellement c'est fatiguant.

[noir_ecaille]

Mais on est en plein dans le débat! il y a des risques quand la pression est trop forte, quand les enjeux sont importants. Suite à la lecture de "la bosse des maths est-elle une maladie mentale" j'ai enseigné les maths différemment (au cours d'un remplacement car ce n'est pas mon métier). Par exemple pour la pente d'une droite je dessinais un skieur qui dévalait la pente; je sais ça n'est pas orthodoxe n'empêche que tout le monde a compris. Peut être que la question est là: entre l'orthodoxie et l'appréhension d'un savoir par le plus grand nombre (la pédagogie?).

Oserai-je... Oui.

Personnellement, j'ai été dans une classe de seconde qui n'a rien pouiqué au skieur, surtout qu'un élève a fait remarquer que même sur une pente "positive", le skieur va descendre en partant en arrière. Le prof est donc revenu à un vocabulaire épuré et mathématique que 80% de la classe a compris -- et expliqué aux 20% avec efficacité puisqu'aucun n'a eu zéro en maths et les devoirs "maison" (qu'on faisait dans la cour du lycée ou en classe) comme les devoirs surveillés donnaient des retours très concluants quant à évaluer la compréhension.

[noir_ecaille]

Pour revenir plus dans la généralité du sujet, je trouve impensable d'enseigner un concept en le grimant. C'est comme demander une identification de suspect mais en mettant des masques sur tous les visages.

Je vais être dure, mais tout le monde ne peut pas faire scientifique -- non pas par élitisme, mais à cause de ce qui fait la variété humaine. On a tous nos points forts et nos points faibles, et chacun dans ses domaines. Il serait inouï d'atteindre une connaissance complète de TOUS les corpus de savoir, et surtout sur un temps aussi court qu'une scolarité (avec ou sans études supérieures).

Vouloir donner les maths ou autre à tout le monde, c'est ne pas comprendre ni les maths dans toute leur nudité, ni la richesse humaine dans toute sa variation. Dans les deux cas, ce n'est pas bon car on ne fait plus de maths ou on déprécie la différence.

Certains ont un réel besoin d'annônements lors de l'enseignement -- comme quand on apprend l'alphabet, les chiffres, etc. En quoi serait mal ? C'est délétère que ne pas offrir cette possibilité au même titre que toutes les autres. C'est de la discrimination par l'uniformité d'un mauvais "modernisme".

[invite51d17075]

bonjour noir-ecaille.
je suis d'accord sur le fond, d'ailleurs le sujet n'est pas de former plus de scientifique, mais éventuellement d'améliorer la transmission à minima de notions scientifiques de base.
si je prend les maths en exemple, il est clair que beaucoup de gens n'auront dans leur vie aucune nécessité à retenir la résolution d'une équation du second degré ( pour prendre un exemple simpliste ).
en revanche , les principes logiques ( de base ) proposés par les maths peuvent leur servir qcq soit le domaine dans lequel ils exerceront.
par exemple
A =>B est <=> non B => non A est aussi valable dans n'importe quelle construction de pensée.
l'autre point est cela fait appel à une recherche d'abstraction de la part des élèves.
mais je reconnais que les maths ne sont pas la seule voie possible.

et à ce titre, je reviens sur une remarque simple que j'avais formulé avant, à savoir , raccrocher ces principes de raisonnement à des cas concrets , surtout au collège.
cordialement.