Parce que le mot, quoique non scientifique, est encore très populaire dans le vocabulaire du péquin basal. En témoigne l'intérêt des anglo-saxons pour leur pédigrée, comme si cela avait une quelconque importance.
En France, on préfère la généalogie -- somme toute beaucoup plus fiable, enrichissante de par les histoires familiales, et plus éthique tout simplement.
Et encore une correction : le pool allélique humain est le plus riche en Afrique et va s'amenuisant quand on s'en éloigne géographiquement. On appelle cela l'effet fondateur et ça permet actuellement de retracer les premières migrations humaines successives, dont les fameuses sorties d'Afrique, etc. Donc on a bien des différences d'un individu à l'autre, bien qu'on n'ai pas l'uniformité rêvée à l'échelle mondiale -- croyance louable mais erronée. C'est ce qui donne les profils de population, sachant que deux populations historiquement voisines partageront évidemment plus d'allèles que des extremum comme les Zoulous d'Afrique du Sud et les indigènes de la Terre-de-Feu.
-----