Oui, c'est la première intention, merci de la rappeler... (c'est mon problème j'ouvre des parenthèse que j'oublie de fermer).Par exemple, sur FS (je pense que c'est le but de ce fil??) qui est un site de vulgarisation scientifique DE BON NIVEAU, le vulgarisateur se doit de répondre en rapport au questionneur (son niveau présumé que l'on peut déduire de la question) MAIS de façon rigoureuse ( ou si la question est généraliste, mettre les bémols nécessaires, genre, en 1ère approximation, ou autres formules) sinon autant aller sur des blogs à moitié (ou complétement) pourris comme il y en a tant. Encore une fois tu demande nos avis, voici le mien.
Cordialement,
Cordialement.
Je rappelle qu'en anglais le mot désignant la vulgarisation est popularization, mot que j'aime beaucoup. Son emploi permet d'éviter de se lancer dans une discussion de fausse sémantique.
Quant à l'enseignement c'est, y compris dans les premières années de l'université, de la vulgarisation à laquelle s'ajoute un objectif : obtenir un transfert de connaissance contrôlable pour des épreuves (devoirs, examens...).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Pour comprendre le contexte de ce fil, tout part de là : http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post5245834
OK, ai lu...et?
Mon avis est qu'il est juste dommage que Deedee81 n'ai pas relancé en demandant par exemple pourquoi c'est simpliste, mais ta réponse que c'est de la bonne vulgarisation scientifique n'est peut-être pas adéquate, maintenant ne connaissant pas le sujet je ne pourrais en dire plus, la seule supposition que je peux faire c'est que si Amanuensis a utilisé ce mot (simpliste) il y a peut-être matière à débattre, simpliste implique que cela donne une vision erronée des choses, donc en attendant, à moins que tu saches argumenter sur le pourquoi c'est de la bonne vulgarisation, il aurait mieux fallut, ou attendre, ou poser la question(peu importe lequel des deux se plante).
Cordialement,
SAlut,
Désolé, je n'ai juste pas toujours le temps daller au fond des choses où d'être présent tout le temps.
En l'occurence, le message où on a parlé de "simplisme" m'échappe. C'est où ?
Sur ce point, j'ai remarqué que être simple et évitant d'être simpliste est sacrément difficile (pour moi en tout cas, mais quand je vois de la vulgarisation je me dis que je ne dois pas être le seul ).
Quand c'est pour enseigner on essaie d'être simple et d'y aller progressivement. Curieusement, là, je trouve ça plus facile (sans être pour autant un grand pédagogue, mais je donne pas mal de cours particulier à des étudiants et ça va assez bien).
Par contre, pour la vulgarisation grand public, je trouve que savoir "où placer la barre" est franchement ardu. C'est plus un art qu'une science et je n'ai jamais été un grand artiste (je dessine toujours les bonhommes avec des bâtons ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'est à partir d'ici:
http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post5245829
Ma réponse était pour marquer le point que Contre-exemple ,sans en avoir la pertinence, jugeait ta réponse de bonne vulgarisation alors qu'un intervenant (qualifié ou non importe peu)s'opposait à ton message, et il me semble comme dit plus haut il aurait dû argumenter (mais sans connaissance du sujet c'est pas facile) ou poser la question,et pas prendre position pour prendre position....et j'ai eu un MP de Contre-exemple que je ne peux dévoiler, mais sa réponse m'a mis sur le cul...bon j'était déja assis alors ça va.
Bref, fil qui aurait pu être intéressant, mais là....
Cordialement,
Sur ce forum, il y a trop de "biais", trop de rhétorique liée aux égos, pour que discuter constructivement soit possible dès que certains participants s'impliquent dans la discussion. Argumenter dans quel débat? Le seul qui serait intéressant, qui s'attaquerait en public aux racines du problème, est interdit.
Dernière modification par Amanuensis ; 09/06/2015 à 11h03.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Par ailleurs, sur le point spécifique soulevé, j'estime que ne pas argumenter dans un forum "Astrophysique" sur des notions de biologie est juste appliquer une certaine discipline qui me semble normale sur un forum scientifique (mais, bon, ce qui me semble normal n'a pas grande importance en soi, comparé à ce que d'autres considèrent, de facto, normal ; néanmoins, c'est ce qui guide mes actes). Si le sujet intéresse vraiment, suffit de créer la discussion dans le forum Biologie.
Dernière modification par Amanuensis ; 09/06/2015 à 11h10.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
Pas mal de choses avaient déjà été dites là :
http://forums.futura-sciences.com/de...-sapprend.html
oui, mais le fil de Contre-exemple demande ce qu'est la bonne vulgarisation sur le forum FS, le fil mis en lien, même si il y a des points communs (en fait c'est une appréciation de mémoire...ne l'ai pas relu...à tort sûrement), n'est pas spécifique à la question posée ici.
Je traduirais la question initiale comme ceci:
Dans le cadre d'un forum de vulgarisation scientifique qui se veut de bon niveau, quels sont les critères primordiaux, et la limite de la vulgarisation dans ce cadre.
Bon, ce n'est que ma traduction....faudrait voir si cela va à Contre-exemple.
Cordialement,
Oui, cela suffit car j'avais pensé au départ aussi à la dimension de comment en faire de la bonne, mais vu que le sujet a été traité, inutile de traité cette partie ici.Je traduirais la question initiale comme ceci:
Dans le cadre d'un forum de vulgarisation scientifique qui se veut de bon niveau, quels sont les critères primordiaux, et la limite de la vulgarisation dans ce cadre.
Bon, ce n'est que ma traduction....faudrait voir si cela va à Contre-exemple.
Cordialement,
Cordialement.
Je comprends pourquoi certains voient le but d'un tel forum comme étant la vulgarisation. Personnellement, j'aurais préféré comme but le partage.
D'ailleurs sur ce site cela fait double emploi, puisqu'il y a les dossiers pour la vulgarisation.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Vulgarisation ou juste de la pedagogie ?
La limite est floue mais de mon point de vue, l'enseignement a une approche plus rigoureuse que la vulgarisation n'a pas forcement. La vulgarisation a une forte tendance a s'attarder sur les aspects "sexy" d'une science et completement ignorer le cote formule, theorie, exceptions etc. Une approche pedagogique va faire intervenir ses formules, theories, exceptions, quite a les simplifier en premier abord.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
C'est pas bête comme remarque. Ceci dit, ça ne fait pas totalement double emploi puisqu'il y a beaucoup de questions qui ne sont pas traitées dans les dossiers.
Mais pourquoi pas, sur les forums où cela se justifie, séparer. C'est à réfléchir en tout cas.
Je suis entièrement d'accord.La limite est floue mais de mon point de vue, l'enseignement a une approche plus rigoureuse que la vulgarisation n'a pas forcement. La vulgarisation a une forte tendance a s'attarder sur les aspects "sexy" d'une science et completement ignorer le cote formule, theorie, exceptions etc. Une approche pedagogique va faire intervenir ses formules, theories, exceptions, quite a les simplifier en premier abord.
Et même sans théorie et formule, une approche de type enseignement va présenter les phénomènes, observations, expériences,... sous un angle fort différent de ce qu'on peut trouver dans la vulgarisation grand public. Dans un cas pareil j'emploie parfois le terme de "vulgarisation de haut niveau" (ce qui est peut-être une expression un peu malheureuse d'ailleurs, car elle n'est pas nécessairement destinée à des personnes ayant déjà des connaissances scientifiques).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
D'accord également pour distinguer les deux.
L'enseignement doit en principe permettre à l'élève de mobiliser ses nouvelles connaissances pour résoudre des problèmes (au niveau qui est le sien). En général, l'enseignement se limite à un domaine relativement restreint, et dans lequel l'élève doit être capable in fine de se mouvoir avec aisance.
La vulgarisation ne me semble pas rechercher cet objectif de résolution de problèmes et son sujet est le plus souvent un domaine que le public visé n'est pas censé être capable d'appréhender dans les détails (sauf à suivre un enseignement qui le lui permettrait). Les connaissances acquises par la vulgarisation auront alors davantage un aspect "culture générale" mais ne pourront être "utilisées".
Là où la limite peut devenir floue, c'est que l'enseignement peut aussi comporter une part de vulgarisation, pour être plus intéressant, pour ouvrir des perspectives, pour informer sur des applications concrètes ...
Je ne vois pas la différence.
Sur ce site de vulgarisation scientifique, il est demandé d'avoir une approche scientifique, rigoureuse, argumentée, quelle différence avec un enseignement hors forum?La limite est floue mais de mon point de vue, l'enseignement a une approche plus rigoureuse que la vulgarisation n'a pas forcement. La vulgarisation a une forte tendance a s'attarder sur les aspects "sexy" d'une science et completement ignorer le cote formule, theorie, exceptions etc. Une approche pedagogique va faire intervenir ses formules, theories, exceptions, quite a les simplifier en premier abord.
T-K
En enseignement on nous donne les infos et les explications, et ensuite chez soi on travaille le truc (apprentissage), ici on nous donne(ou partage) les mêmes trucs, après le coté apprentissage n'est pas "contrôlé, mais sur le partage, don d'info, en quoi cela devrait- il être moins rigoureux?
Je ne sais pas ou situer la limite, ou mettre le curseur?
Cordialement,
Cela fait fi de la différence sociale. Enseigner désigne une activité professionnelle particulière. Peut se présenter comme vulgarisateur n'importe qui. La déontologie, le sens des responsabilités, etc. n'est pas la même. L'approche plus rigoureuse n'est pas une caractéristique en soi de l'enseignement, mais de la déontologie de l'enseignement.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Il y a aussi du partage de pairs à pairs. On en voit régulièrement par exemple dans la section biologie concernant des problèmes techniques avec certaines manips problématiques.
Il y a aussi le partage vers des interlocuteurs qui n'ont pas le même domaine de compétence -- et là on retombe sur une des facettes de la vulgarisation
Si on parle de vulgarisation de bon niveau sur les forums FSG, j'analyse ça justement comme du partage de compétences plutôt qu'une satisfaction mercantile/sensationnaliste voire patascientique en manière de divertissement. C'est d'ailleurs pour ça que certaines discussions de comptoir tournent court...
Ça dépend des culturesVulgarisation ou juste de la pedagogie ?
La limite est floue mais de mon point de vue, l'enseignement a une approche plus rigoureuse que la vulgarisation n'a pas forcement. La vulgarisation a une forte tendance a s'attarder sur les aspects "sexy" d'une science et completement ignorer le cote formule, theorie, exceptions etc. Une approche pedagogique va faire intervenir ses formules, theories, exceptions, quite a les simplifier en premier abord.
Si on prend les documentaires sensationnalistes états-uniens, ça colle tout à fait au côté "sexy" qui balance le reste aux oubliettes. Si on prend C'est pas sorcier, bien qu'ils n'utilisent pas des masses d'équations mathématiques, il y a beaucoup de "mais", de "en simplifiant" et même d'occasionels "on ne sait pas" ou sa variante "on n'est pas sûr", etc.
Pareil
Si la vulgarisation ne sert qu'a présenter un petit bout de la lorgnette qui sera aussitôt oublié, c'est du divertissement, ce n'est plus de la vulgarisation.
La bonne vulgarisation est une porte ouverte et non pas un résumé.
C'est pas bête comme remarqueCela fait fi de la différence sociale. Enseigner désigne une activité professionnelle particulière. Peut se présenter comme vulgarisateur n'importe qui. La déontologie, le sens des responsabilités, etc. n'est pas la même. L'approche plus rigoureuse n'est pas une caractéristique en soi de l'enseignement, mais de la déontologie de l'enseignement.
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 09/06/2015 à 16h24. Motif: ê
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Une bonne vulgarisation, c'est peut être déjà des idées qu'on a pas besoin de jeter aux orties si l'on passe à un apprentissage plus complet et précis.
Autrement dit, elle ne doit pas induire en erreur l'étudiant.
A+
Impossible. Ce serait comme vouloir apprendre à un enfant l'alphabet et en même temps toutes les prononciations possibles et imaginables de chaque lettre dans toutes les langues utilisant plus ou moins cet alphabet (ex : l'alphabet latin, de la lecture française à la lecture pinyin en passant par toutes les variantes indo-européennes et même arabes et j'en passe).
On est obligé de procéder par étapes successives si on veut arriver à quelque chose d'au moins partiellement compris voire maîtrisé.
Bonjour,D'accord également pour distinguer les deux.
L'enseignement doit en principe permettre à l'élève de mobiliser ses nouvelles connaissances pour résoudre des problèmes (au niveau qui est le sien). En général, l'enseignement se limite à un domaine relativement restreint, et dans lequel l'élève doit être capable in fine de se mouvoir avec aisance.
La vulgarisation ne me semble pas rechercher cet objectif de résolution de problèmes et son sujet est le plus souvent un domaine que le public visé n'est pas censé être capable d'appréhender dans les détails (sauf à suivre un enseignement qui le lui permettrait). Les connaissances acquises par la vulgarisation auront alors davantage un aspect "culture générale" mais ne pourront être "utilisées".
Là où la limite peut devenir floue, c'est que l'enseignement peut aussi comporter une part de vulgarisation, pour être plus intéressant, pour ouvrir des perspectives, pour informer sur des applications concrètes ...
Je ne sais pas si l'on peut et doit comparer enseignement et vulgarisation.
Je suis d'accord avec Kcnarf : les enjeux ne sont pas les mêmes.
L'enseignement se fait dans un cadre serré, exigeant, et sur une durée limitée. L'étudiant doit acquérir en quelques années une connaissance la plus précise possible sur un domaine, ce qui doit ensuite l'amener à exercer une activité professionnelle dans un certain champ de compétence une fois ses études achevées.
La vulgarisation se situe précisément en dehors de son champ de compétence et de son activité professionnelle. S'il continue à s'informer sur son domaine, cela s'appelle de la "formation continue", qui demande toujours le même niveau de rigueur. S'il s'informe sur d'autres domaines, cette fois c'est de la vulgarisation, qui ne place pas la barre au même niveau.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 10/06/2015 à 08h17.
@ Deedee81
À ça :
... parce qu'on ne peut pas directement passer de "je ne sais rien, areuh areuh" à "je sais tout ! des mécanismes de la synthèse ATP à l'entropie cosmique !". Il y a forcément des étapes intermédiaires, avec des trucs tellement simplifiés qu'ils ne reflètent pas vraiment la réalité. Mais c'est nécessaire pour approfondir couche après couche.
Il y aura forcément ds trucs à rectifier et d'autres à laisser tomber.
Dans le genre de trucs à laisser tomber le moment venu : "papa plante une graine dans maman et ça fait pousser un bébé". Une graine c'est un zygote, même un embryon. Donc faux. De fait : même si ladite métaphore peut un temps "guider", elle finira à la poubelle.
On apprend aussi qu'il existe des repères orthonormés, puis qu'il existe aussi des repères qui ne le sont pas, qu'il y n'y a pas que la géométrie euclidienne, etc.
Toute la subtilité réside dans la façon de présenter un mensonge pour enfant, et dans le timing des différentes étapes d'approfondissement.
Je crois qu'on est parfois un peu trop puriste. Il n'y a qu'à lire un contrat juridique, une thèse de médecine ou de psychanalyse pour se rendre compte du fossé qu'il y a entre les érudits et les novices (nous). Pourquoi en serait-il différemment dans notre discipline?