Euh c'est là qu'intervient le problème de savoir/pouvoir discerner les sources fiables -- parce qu'on trouve aussi tout et n'importe quoi sur Internet
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Euh c'est là qu'intervient le problème de savoir/pouvoir discerner les sources fiables -- parce qu'on trouve aussi tout et n'importe quoi sur Internet
L'auditeur pose une question, le répondant se doit de répondre en partageant les infos de façon plus ou moins poussées, mais celles-ci doivent toujours être en adéquation avec les concepts sous-jacents, et il y a de facto une position "prof"/"élève", et dans ce genre de relation c'est au deux de faire l'effort, le "prof" en exerçant une bonne pédagogie, un truc adapté qui se gère au fil des échanges, et "l'élève" en fournissant l'effort nécessaire(remise en cause de ses pré-conceptions, "pré-croyance", volonté de comprendre, ect...)
Cela peut-être un indice d'un fil ou il y a une bonne vulgarisation, un échange ou les protagonistes sont actifs et réceptifs et ou il y a une progression du questionneur.
Bien d'accord.Tout ce qu'on peut faire, c'est donner des opportunités pour que l'auditeur se forge, par lui-même, les concepts visés.
Et?Voilà le contexte, "du mot inconnu" (dans cet exemple c'est énergie)
La difficulté est dans ce que l'on peut mettre dans ce mot, sa représentation étant souvent astreinte à un domaine spécifique cela n'enlève pas la possibilité de présenter correctement son action dans son domaine de validité (en rapport avec la question).
Maintenant ce n'est pas sur un forum que l'on apprend un concept, on peut juste avoir des indices permettant d'appréhender un peu mieux le truc, ce qui ne doit pas empêcher quelqu'un qui répond de prendre soin d'être rigoureux dans ses explications.
Cordialement,
Faux problème.
On peut toujours demander l'avis sur le forum de savoir si la source est "correcte" en cas de doute.
Bon faut faire la démarche, mais qu' est-ce qui empêche de le faire?
Cordialement,
L'idée usuelle de vulgarisation, c'est un texte, un article, une vidéo, s'adressant à la foule des humains ordinaires (vulgus), au "grand public". Les dossiers sur FS sont de la vulgarisation.
Pour moi des échanges comme décrits ci-dessus n'entrent pas dans le terme de "vulgarisation".
Étudier ce qu'est une "bonne vulgarisation", au sens étroit, se fait sur les textes, les vidéos, etc., et consiste en une analyse des moyens (ce qui est écrit, dit) en rapport avec le but (a priori, pour la vulgarisation "honnête" faire comprendre quelque chose au grand public).
Étudier les échanges entre protagonistes sur un forum est différent. Certes on peut essayer d'abstraire tout ce qui n'est pas comparable avec la vulgarisation au sens précédent. Mais c'est trop réducteur. Les interactions sur un forum sont d'abord des relations sociales.
Ce que tu décris, c'est un type particulier de relation sociale, une parmi toute une variété de ce qu'on trouve sur un forum tel que celui-ci. Ce n'est pas parce que (apparemment ou par prétexte) l'objet est les connaissances scientifiques qu'on peut limiter le jugement des relations à ce qu'on ferait pour un texte grand public (un texte de vulgarisation).
Dernière modification par Amanuensis ; 12/06/2015 à 06h23.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Le forum de discussion est donc un forum d'échanges, parmi ceux-ci, il y a les informations (explications), et l'adaptation de l'info en rapport au questionneur, je dois faire l'amalgame mais cette adaptation n'est-elle pas une forme de vulgarisation?
Quand l'on donne une connaissance que l'on a, et quand rapport au questionneur la réponse ne demande pas un approfondissement complet, on "schématise", "simplifie", on cherche à faire comprendre, à donner un manque à l'interlocuteur, n' est-ce pas de la vulgarisation dans le cadre d'un forum de discussion?
Je préfère parler de la qualité non pas de l'échange(enfin si un peu...), mais du répondeur, la qualité de sa réponse en rapport aux connaissances. Les qualités requises pour le questionneur sont l'écoute," l'ouverture d'esprit", au minimum.Étudier les échanges entre protagonistes sur un forum est différent.
Oui, mais perso c'est un point qui m' indiffère, parce que les relations sociales sur internet....leur donner trop d'importance c'est amener un biais dans des échanges "de qualité" pour un forum de discussion scientique(je parle bien sûr de "liens", pas d'autres éléments sociaux comme le respect, la politesse, ect...)Les interactions sur un forum sont d'abord des relations sociales.
Cordialement,
Question de vocabulaire. Le terme vulgarisation renvoie à la notion de grand public.
Pas à mon sens. Pas de notion de grand public.Quand l'on donne une connaissance que l'on a, et quand rapport au questionneur la réponse ne demande pas un approfondissement complet, on "schématise", "simplifie", on cherche à faire comprendre, à donner un manque à l'interlocuteur, n' est-ce pas de la vulgarisation dans le cadre d'un forum de discussion?
Je comprends. Mais je classe cela dans "relation sociale", qui pour moi couvre les interactions, les motifs, etc. des humains participant à l'échange.Je préfère parler de la qualité non pas de l'échange(enfin si un peu...), mais du répondeur, la qualité de sa réponse en rapport aux connaissances. Les qualités requises pour le questionneur sont l'écoute," l'ouverture d'esprit", au minimum.
Au sens au j'emploie le terme, tes messages parlent pourtant principalement de ça.Oui, mais perso c'est un point qui m' indiffère
[QUOTE]pas d'autres éléments sociaux comme le respect, la politesse, ect...)
Mais de ça dont je parle, entre autres. Question de vocabulaire ; que proposer?
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Ok pour la notion de "grand public" absent de mes réponses, bien que si je pense FS, il y a les inscrits, et les invités, cet ensemble est pour moi un "grand public" mais ok, quand on répond à une discussion on s'adresse à un interlocuteur, et il m'est arrivé plusieurs fois de lire des réponses que je qualifie de "bonne" dans le sens ou elle réponds à la question, et cadre pour les autres lecteurs la façon d'appréhender le truc, évidement ce n'est pas toujours possible de répondre comme ceci, tout dépends de la question.
Pourtant ce n'est pas le point que je souhaitais approfondir, pour préciser , je dirais que le coté relation sociale pouvant impliquer pour certains(enfin c'est mon avis..) une espèce de relation "amicale", c'est ce point qui m'indiffère, car pouvant entrainer un biais dans la discussion, maintenant oui, pour la relation sociale d'une façon "étroite"..un échange*.
*Un truc qui accorde une neutralité, car on échange mais c'est l'implication du mot social qui me gêne mais il se peut que je lui accorde des attributs qui n'interfère pas lors d'une discussion...dès fois je me fais des idées....que proposer?
*Un débat impartial?
Cordialement,
Je comprends. D'un autre côté les notions de respect, d'adaptation à l'interlocuteur, etc., influent pas mal sur le point que tu cherches à approfondir.
Ce n'est pas de ça dont je parle, mais plutôt du contraire. Les relations dominé/dominant, des notions de statut, de clique, de harcèlement, de diffamation en sous-main (en privé...), ...je dirais que le coté relation sociale pouvant impliquer pour certains(enfin c'est mon avis..) une espèce de relation "amicale
Certains parlaient dans le temps de "cours de récréation" ; l'image me parait très correcte, en particulier avec la notion de "bully".
Ce sont des aspects qui affectent énormément ce qui se passe sur le forum.
Peut-être qu'on peut rêver à autre chose, mais faut bien voir la réalité en face.
Ce dont tu parles est un aspect je dirais secondaire, un aspect qui serait le principal dans des forums débarrassés de ces travers humains.
Dernière modification par Amanuensis ; 12/06/2015 à 14h25.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Ne pas être scientifique, ne pas connaître la démarche scientifique, être naïf (et faire trop confiance à certains moteurs de recherche)...
De bonne foi, certains balancent leurs croyances et "références", et souvent s'emportent de les voir démontées sur FSG.
Concernant la vulgarisation de FS magazine, elle est inégale et fonction des partenaires & rédacteurs, etc. Avoir un bagage pour les lire/interpréter est un absolu pré-requis -- ce qui n'empêche pas certains commentaires patascientifiques...
Des revues comme La Recherche ou Pour la Science sont des revues de vulgarisation mais elles ciblent tout sauf le "grand public", lequel serait rebuté. C'est de la vulgarisation qui cible un public déjà assez cultivé dans le domaine scientifique.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ok ai compris. Ai toujours en tête ce qui a motivé Contre-exemple à ouvrir ce fil...
Là, c'est intéressant, mais cela implique de parler de certains trucs.
Alors je lance la question à la modération, si vous pensez que ce point est dans le cadre de la discussion*, peut-on parler de certains trucs sans que cela soit pris comme de la critique envers la modération, qui doit se faire en MP, la "critique" n'étant pas faite pour tirer à vue ce qui serait improductif, mais la "critique" pouvant être constructive...et cela pourra permettre à chacun d'appréhender des difficultées inhérentes à la modération.
Je pense que cela peut se faire en bonne volonté et sérénité.
J'ai mis critique avec "..." car plus rapide, mais on peut remplacer par "amélioration possible de la gestion du forum de discussion"en toute modéstie.
*Le cadre étant: qu'est-ce qu'une bonne vulgarisation scientifique sur FS.
Cordialement,
Cela aurais sa place dans Vie du forum, mais pas dans cette discussion.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
Je me pose la question suivante sur la vulgarisation scientifique: si l'on parle bien souvent de la responsabilité du vulgarisateur (tant du contenu que de la forme), par contre nous parlons rarement de la responsabilité du lecteur. Celle tout d'abord d'apprendre ce qu'est une démarche scientifique, ou de garder cette notion élémentaire à l'esprit tout au long d'une lecture vulgarisatrice, ce que sont "modèles", "théories", hypothèses", "expériences et résultats", "outils de mesure". Ce sont-là des notions que le tout venant peut acquérir me semble-t-il, quelque soit l'âge et sans être pour autant scientifique de formation.
Une bonne vulgarisation incitera le lecteur à aller plus loin, à affiner sa compréhension et à vérifier les sources et les approfondir.
Pour moi un bel exemple de vulgarisation c'est le site de McGill sur le cerveau: plusieurs niveaux de compétences, des fiches et nombreux renvois (comme une toile d'araignée) et une bonne infographie. Pour ce qui est des forums, ils ont aussi une part active dans la vulgarisation: nombreux (en tout cas sur FS) sont ceux qui transmettent réellement et avec passion leurs connaissances scientifiques, y compris les modos, avec une patience d'anges et beaucoup d'indulgence parfois (face aux inévitables inepties, croyances, dérives pata, ou simple ignorance des non-scientifiques). Si le vulgarisateur doit allier rigueur des propos et l'expression de ces propos dans un mode non rébarbatif (équilibre fragile et difficile), le lecteur doit lui-aussi faire un petit chemin pour comprendre les propos. Un article renvoie à un dossier, à une info plus ancienne, à un lien etc…
Préjugé idéaliste. Certains ne font qu'assimiler que la Science "s'est trompée est pas qu'une fois par le passé", que ses "vérités" n'arrêtent pas de tomber, limite que faire de la patascience serait autant de la science en attendant que d'autres veuillent bien s'attacher à prouver leurs convictions intimesJe me pose la question suivante sur la vulgarisation scientifique: si l'on parle bien souvent de la responsabilité du vulgarisateur (tant du contenu que de la forme), par contre nous parlons rarement de la responsabilité du lecteur. Celle tout d'abord d'apprendre ce qu'est une démarche scientifique, ou de garder cette notion élémentaire à l'esprit tout au long d'une lecture vulgarisatrice, ce que sont "modèles", "théories", hypothèses", "expériences et résultats", "outils de mesure". Ce sont-là des notions que le tout venant peut acquérir me semble-t-il, quelque soit l'âge et sans être pour autant scientifique de formation.
La démarche scientifique ne s'acquiert pas comme on acquerrait un équivalent logique du lecteur mp3 -- comme si l'intelligence pouvait s'acheter... On constate malheureusement que la démarche scientifique est davantage fantasmée que comprise par les non-scientifiques, concernant les rares d'entre eux se penchant sur celle-ci.
Vulgariser la démarche scientifique est essentiel mais parfois "trop" simple à en être mal compris. Ce n'est pas la seule notion simple à pâtir de sa simplicité intrinsèque. Ce sont d'ailleurs moins des notions qu'une méthodologie du discernement qu'il faut acquérir, vis-à-vis desdites notions, qu'elles soient simples ou complexes. On comprend parfois mieux des trucs compliqués par rapport à des trucs simples/basiques (ex : compréhension de la notion d'encodage, incompréhension de la notion de lecture).
Pas forcément. Une bonne vulgarisation peut aussi déboucher sur la satisfaction immédiate, le plus souvent la compréhension au moins partielle/vulgarisée. Par exemple le fonctionnement des vaccins : on vulgarise le principe directeur et le vulgum pecus ne nécessite nullement de regarder en biologie cellulaire et moléculaire du système immunitaire (approfondissement) pour capter ledit principe.
La communication, c'est nécessairement bilatéral. La transmission/compréhension reste un petit paradoxe/miracle en soi :Pour moi un bel exemple de vulgarisation c'est le site de McGill sur le cerveau: plusieurs niveaux de compétences, des fiches et nombreux renvois (comme une toile d'araignée) et une bonne infographie. Pour ce qui est des forums, ils ont aussi une part active dans la vulgarisation: nombreux (en tout cas sur FS) sont ceux qui transmettent réellement et avec passion leurs connaissances scientifiques, y compris les modos, avec une patience d'anges et beaucoup d'indulgence parfois (face aux inévitables inepties, croyances, dérives pata, ou simple ignorance des non-scientifiques). Si le vulgarisateur doit allier rigueur des propos et l'expression de ces propos dans un mode non rébarbatif (équilibre fragile et difficile), le lecteur doit lui-aussi faire un petit chemin pour comprendre les propos. Un article renvoie à un dossier, à une info plus ancienne, à un lien etc…
- le locuteur doit s'ingénier par quel procédé transmettre/encoder l'information avec le moins de perte de sens possible, donc se figurer un ersatz des états mentaux chez son interlocuteur
- l'interlocuteur doit s'ingénier à retrouver l'information contenue dans n'importe quelle transmission et parvenir à l'assimiler, en essayant de se figurer les états mentaux chez son locuteur pour s'accorder sur le décodage de la transmission
D'ailleurs en Informatique, c'est tout le problème des formats de fichiers et des logiciels capables de les interpréter/lire.
Je me souviens d'un petit livre de vulgarisation scientifique, sur l'astronomie je crois.
Il m'avait semblé que celui-ci fut conçu de sorte qu'à la fin de chaque article, le lecteur n'ait point l'impression de tout savoir ou d'avoir tout compris.
Il me semble que c'est ainsi que devrait être un bonne vulgarisation scientifique.
Mais est-ce une bonne méthode commercialement ?
Salut,
Il me semble aussi.
Ce n'est pas incompatible amha. Ce qui fait vendre c'est le tape à l'oeil, le spectaculaire. C'est malheureux que la forme attire plus que le fond, mais c'est comme ça. Et une présentation agréable, attirante, avec des trucs spectaculaires, de belles photons, etc... ça n'est pas incompatible avec ton explication.
Mais il y a peut être un effet de bord. Celui qui se préoccupe avant tout de vendre du papier se préoccupe-t-il tant que ça de faire passer un message correct ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
En premier lieu une bonne vulgarisation ne doit pas être embêtante, amha. Par exemple j'ai été passionné par le documentaire d'Arte sur La Valse des Continents alors qu'a priori je n'en avais pas grand chose à faire de cette valse, mais la forme était attrayante, agréable, spectaculaire, avec des belles photos, etc... J'en ai vu qu'un mais du coup j'ai envie de voir les autres. Je ne sais pas s'il est correct mais je m'en fiche j'ai appris plein de choses tout en passant un bon moment.
Appris plein de choses possiblement incorrectes?
Ceux qui passent de bon moment à l'école sont ceux pour qui la vulgarisation passe bien. (quel que soit le niveau de l'école)
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Salut,
Question collégiale : quelqu'un d'autre a vu le documentaire pour apporter un avis ?
En tout cas, je trouve que la remarque de rik est intéressante. On peut présenter des choses non spectaculaires de manière tout à fait plaisante pour le spectateur ou le lecteur. Pour peu qu'on fasse un effort (photos, animations, commentaire bien foutu parfois même avec de l'humour (*)). C'est l'art du dialogue plus que de la pédagogie. Alors si les deux peuvent se marier c'est une bonne chose. Certains sont devenus des as pour ce genre de vulgarisation.
(*) Un exemple. J'avais vu une série de documentaires sur un homme partant visiter différentes époques (pas seulement les dinos). Il y partait faire de la chasse ou de la pêche. En s'équipant éventuellement de cotes de mailles ou de respirateur selon les époques et les bêbêtes rencontrées. C'était présenté de manière très amusante mais factuellement ce qui était expliqué sur ces époques était correct (en tout cas pour ce que j'en savais déjà ).
Après tout un documentaire n'a aucune vocation a être barbant.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Quoi de plus dangereux, dans ce domaine, que le confort intellectuel, une bonne vulgarisation doit déranger, à moins que cela ne soit le contraire !
Sur un sujet aussi intangible et multiple que celui-ci, je crois pouvoir défendre n'importe quelle opinion, puis, dans la même phrase, exactement le contraire.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Le pire c'est que je crois bien que tu as raison. C'est sans doute pour cela que les discussions sur la vulgarisation ne sont jamais tranchées. Et c'est peut-être parce que la question est pluridisciplinaire : science, sociologie, psychologie, réthorique, pédagogie,.... Tout ce qu'il faut pour ne jamais arriver à trouver une réponse claire.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Et vu que maintenant, il y a beaucoup de vulgarisation à l'école avant le bac, je comprends mieux pourquoi l'école va si bien en France.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Salut,
Je rappelle que le but de ce post n'est pas de donner son opinion, mais de donner des critères permettant de reconnaître la bonne popularisation (sans essayer obligatoirement de la définir). Ensuite chacun estimeras pour lui lesquels ils trouvent pertinent.
Merci.
On peut aussi mettre les gens en garde plutôt que mal à l'aise. Leur annoncer qu'on leur présente un mensonge pour (grands) enfants, parce qu'ils n'ont pas (encore) la capacité de comprendre tous les tenants et about
La vulgarisation a des formes et même des buts très variés ^^;
Ce peut être un moment détente pour se vider la tête, un genre de hobby, une contrainte (scolarité?), un métier dont il faut vivre, une nécessaire communication (expertise), un prétexte à spectacle, etc.
D'un autre côté, c'est vrai que la vulgarisation peut aussi interpeller le lecteur/spectateur sur son ignorance. Ce que déprécient beaucoup de non-scientifiques ?
Salut,
Perso, je n'ai jamais eut un sentiment négatif vis-à-vis de ça (ce sentiment d'être ignorant). Mais peut-être sommes-nous de mauvais exemple car c'est justement une mentalité qui pousse à s'orienter vers la science.
Il faudrait l'avis de non scientifiques.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut,
Je vous propose d'utilisé une couleur particulière (sauf le vert) pour écrire le critère proposer.
Les critères qui me parlent, sont :
1/une bonne popularisation ne donne pas des informations qui deviennent inexactes lorsqu'on approfondi le sujet.
2/elle précise la limites de ses explications
3/tous les mots techniques employés sont expliqués à partir de mots dont le sens est connu de l'auditoire, un mot inconnu ou non expliqué ne doit pas être employé.
4/si elle utilise des analogies, il est préférable de donner au moins une limite, s'il y en a pas c'est simplement que c'est analogie est un exemple de la chose expliquée.
Je vous invite à en donner à l'aide d'une couleur différente du noir ou du vert.
Merci.
Oui, justement ! On a peut-être une vision biaisée par cette curiosité insatiable, d'où ma remarque. Pour avoir "baigné" dans un milieu non-scientifique et avoir des retours par d'autres personnes éventuellement dans des situations ou contextes un peu différents, les gens n'aiment pas forcément à très moyennement qu'on "voit" leurs erreurs, que ce soit vis-à-vis des sciences ou même lors d'un audit ou d'une vérification de routine. Le tout est de savoir jongler entre diplomatie et fermeté. Je pense qu'on touche là un autre point de la vulgarisation.Perso, je n'ai jamais eut un sentiment négatif vis-à-vis de ça (ce sentiment d'être ignorant). Mais peut-être sommes-nous de mauvais exemple car c'est justement une mentalité qui pousse à s'orienter vers la science.D'un autre côté, c'est vrai que la vulgarisation peut aussi interpeller le lecteur/spectateur sur son ignorance. Ce que déprécient beaucoup de non-scientifiques ?
Tu veux dire ceux qui crient au dogme scientifique et j'en passe ?
Travestir/simplifier un concept au point de le rendre au moins partiellement inexact, est occasionnellement/souvent un passage obligé -- surtout si l'interlocuteur aborde un sujet bien au-delà de ses capacités dans le domaine concerné et insiste pour avoir des explications "qu'il puisse comprendre" -- comme si par exemple un "cancre" en mécanique newtonienne pouvait magiquement atteindre l'illumination et "comprendre" la marche du système solaire...1/une bonne popularisation ne donne pas des informations qui deviennent inexactes lorsqu'on approfondi le sujet.
(...)
3/tous les mots techniques employés sont expliqués à partir de mots dont le sens est connu de l'auditoire, un mot inconnu ou non expliqué ne doit pas être employé.
Ma question : vaut-il mieux utiliser un mensonge pour enfant tout en prévenant l'interlocuteur que cette simplification ne lui permettra pas de comprendre le fond de l'affaire mais peut-être un jour s'en faire une idée un peu moins fausse, ou ne pas répondre et fermement indiquer à la personne de combler au préalables des lacunes handicapant sa compréhension ?
Cela revient aux critères 1/ et le 2/Travestir/simplifier un concept au point de le rendre au moins partiellement inexact, est occasionnellement/souvent un passage obligé -- surtout si l'interlocuteur aborde un sujet bien au-delà de ses capacités dans le domaine concerné et insiste pour avoir des explications "qu'il puisse comprendre" -- comme si par exemple un "cancre" en mécanique newtonienne pouvait magiquement atteindre l'illumination et "comprendre" la marche du système solaire...
Ma question : vaut-il mieux utiliser un mensonge pour enfant tout en prévenant l'interlocuteur que cette simplification ne lui permettra pas de comprendre le fond de l'affaire mais peut-être un jour s'en faire une idée un peu moins fausse, ou ne pas répondre et fermement indiquer à la personne de combler au préalables des lacunes handicapant sa compréhension ?