Je prendrais le cas d'une suite de bits aléatoires (ou pas).
On peut dire que cette suite est aléatoire si il est impossible, connaissant les n premiers bits de cette suite, de prédire le n+1ième bit de cette suite avec une probabilité supérieure à 1/2.
Par des méthodes classique (réciproque de la fonction de répartition de la loi de la variable qu'on veut simuler etc), il est possible à partir de la de simuler n'importe quelle variable aléatoire.
Dans la pratique, on peut souvent se contenter de suites pseudo aléatoires, c'est à dire pour les quelles il est seulement difficile de prédire le bit suivant avec une probabilité supérieure à 1/2.
Dans la pratique, ce qu'on exige d'une suite pseudo aléatoire dépend des applications.
A priori, pour des application du type résolution d'un problème d'analyse numérique par une méthode de Monte-Carlo ne demande pas une suite très robuste et on peut se contenter des générateurs de suites pseudo aléatoires classiques, initialisés éventuellement avec la date et l'heure.
Pour la génération de clefs de cryptographie, il y a de sérieuses contraintes de sécurité.
Utiliser la date et l'heure comme racine d'une générateur pseudo aléatoire permettrait de déterminer la suite pseudo aléatoir en un nombre limité d'essais.
Les logiciels de cryptographie utilisent souvent une vaste combinaison d'octets présents sur le disque dur de l'ordinateur pour déterminer un nombre pseudo aléatoire. étant donné la pagaille qui règne dans nos ordinateurs, et le fait que divers logiciels modifient sans cesse le contenu du disque dur, cela peut sembler pertinent.
Pour avoir un hasard d'origine physique, je propose, plutôt qu'utiliser des éléments radioactifs, ce qui pose des problèmes de sécurité et de pollution, ou des circuits faisant intervenir des phénomènes quantiques, comme le proposent certains, je propose tout simplement d'utiliser le bruit thermique produit par les composants électroniques (bruit de souffle) en le numérisant et en gardant les bits de poids faible.
Cette méthode me parait robuste et ne fait appel qu'à des composants classiques.
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