peux tu préciser clairement à qui tu t'adresses ?Je ne me suis pas trompé de personne.
Tu dis que le chauffage électrique n'émet pas de co2 si il est alimenté à 100% du nucléaire.
Moi je t'es répondu qu'il est impossible d'alimenter à 100% au nucléaire l'hiver et que le nucléaire ne peux pas absorber les pics de consommation à lui seul.
parce que je suis perdu.
pas un reproche, juste pour clarifier les choses.
Cdt
pour info,
on a eu un gros pic en 2012 en France ( hivers )
on est passé de 80 % ou plus d'électricité nucléaire à env 65 % dans cette période.
( la baisse est en % ) pas en débit.
les reste se réparti comme suit, sur les 35% restant
40% d'hydau
40% de fossile
20 % d'importation dans cette période.
en simplifiant.
( les % sont des % des 35% restant bien sur )
il reste un point, c'est qu'on a pas poussé l'hydau au max, au cas ou.( car cela peut être une réserve à court terme , mais pas ad vitam si on épuise son "stock")
mais c'est vrai aussi pour le nucléaire.
on ne fait JAMAIS pousser les centrales au max.
Je ne me trompe pas , je n' ais jamais dit ça .
Cesse de déformer tout ce que l' on te dit , c' est agaçant .
Cesse aussi de voir le monde en binaire avec des anti d' un coté et des pro de l' autre .
Tu veux dire qu' on peu l' écarter ? Vu qu' on manque de données , ce serait plus logique .
On peut l' écarter sur le moyen terme .
Ce n' est pas une solution assez avancée pour pouvoir faire des prévisions .
C'est donc la partie non nucléaire qui pollue (sinon, je ne vois pas trop ou vous voulez en venir en répondant complétement à coté).Je ne me suis pas trompé de personne.
Tu dis que le chauffage électrique n'émet pas de co2 si il est alimenté à 100% du nucléaire.
Moi je t'es répondu qu'il est impossible d'alimenter à 100% au nucléaire l'hiver et que le nucléaire ne peux pas absorber les pics de consommation à lui seul.
Et si on met donc le parc suffisant pour tout alimenter, le problème sera résolu alors que ce ne sera pas le cas avec ce que vous proposez, c'est bien ça ?
Y'a pas de quoi s'affoler a priori. Selon les estimations de la Cours de Comptes, les incertitudes inévitables autours des coûts de démantèlement n'affectent pas beaucoup la facture finale.Ben disons qu'on a pas assez de données sur le facteur avantages/inconvénients de la fusion nucléaire artificielle pour se prononcer, donc je pense que c'est une piste qu'il ne faut pas écarter.
Mais concernant la fission nucléaire on a assez de retours pour maintenant dire STOP. De plus, le coût exorbitant des démantèlements devrait faire réfléchir plus d'un sur la viabilité de telles solutions, et encore là ça sera probalement plus important.
Les coûts de la filière électro nucléaire (Cours des Comptes)
A titre illustratif et avec un calcul simplifié, à taux d'actualisation inchangé (5 %) :
- si le devis de démantèlement augmentait de 50 % : le coût annuel de production de l’électricité nucléaire progresserait de 505 M€, soit + 2,5 % du coût de production total ;
- si le devis de démantèlement doublait (+100 %) : le coût annuel de production augmenterait de 1 milliard. Cela ne représenterait toutefois qu’une augmentation du coût de production du MWh de 5 %.
Parcours Etranges
Est ce que le thorium serait pas l'alternative au nucléaire ??
Ca commence à bien faire.
Oui.
Quel rapport ? Et d'où en déduisez vous que j'ai dit que le nucléaire arrive à absorber les pics de production ? Nulle part. Donc je répète, merci de ne pas m'attribuer des propos que je n'ai pas tenu.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Beaucoup trop de choses qui me dérangent dans ce poste pour laisser passer..
Pour dire stop il faut avoir des solutions de remplacement, que proposes-tu ? De plus je remarque que les anti-nucléaires mette très souvent sur le devant de la scène le coût exorbitant du nucléaire, mais on parle bien d'écologie là ? Pas d'économie ?Mais concernant la fission nucléaire on a assez de retours pour maintenant dire STOP. De plus, le coût exorbitant des démantèlements devrait faire réfléchir plus d'un sur la viabilité de telles solutions, et encore là ça sera probalement plus important.
Si les acteurs industriels cherchent c'est qu'ils espèrent qu'il y ait du pognon à la clef.Si les acteurs industrielles cherchent avec autant de moyens d'autres formes d'énergies autre que celui de la fission c'est parce qu'ils savent que cette dernière c'est... pas bien (restons polis).
Nucléaire. La course à la fusion a commencé
OK faire du climato-scepticisme sur un forum scientifique c'est déjà pas mal, surtout pour dire des... bêtises (restons polis). Donc le CO2 et autre gaz CES ne serait pas une pollution, ou alors décontaminer l'atmosphère c'est fastoche par rapport à la décontamination de la mer et du sol? Mais d'ailleurs on parle de quoi, de la décontamination pour un démantèlement ou suite à un accident ? Si c'est suite à un accident, que penses-tu du coût de deep-water horizon par exemple ? Mais bon puisque tu nous dis que contrôler le climat c'est plus facile que de décontaminer je ne me fais plus trop de mouron pour l'avenir...Pour la parenthèse du CO2, de toute façon avec ou sans l'action récente de l'homme le climat évoluerait comme cela l'a été dans des passés lointains et on ne parle pas ici de 2° C . Avec la technologie on pourrait réguler d'une certaine façon le climat, d'ailleurs je ne vois pas comment on survivrait autrement. Mais décontaminer et dépolluer le sol et la mer, bonne chance. Oublions le CO2.
je suis en total désaccord avec ça. Ce n'est pas dans les livres de physique qu'on apprendra quoi que ce soit sur les risques. La seule manière raisonnable d'estimer les risques est d'analyser les statistiques d'accidents.Bonjour
Tout ce que l'on peut dire de certain,concernant l'énergie nucléaire, c'est ce que l'on trouve dans les ouvrages de physique ou de technologie des réacteurs. Tout le reste, que cela concerne les risques, les nuisances, les coûts de revient ou d'amortissement, les impacts des centrales ou autres installations existantes sur l'environnement, n'est qu'un fatras d'énoncés subjectifs, incomplets ou biaisés, dont on ne peut strictement rien tirer d'objectif, vue le niveau de politisation du sujet et l'ampleur des enjeux.
Cordialement
Malheureusement les couts de démantèlement ne sont pas les seuls à prendre en compte. Il faudrait aussi substituer à ces centrales à démanteler une autre source d'énergie, ou d'autres EPR moins ruineux (cette centrale nucléaire coutera au bas mot 4 fois le prix d'une centrale "classique")
De plus, je cite Bruno Chareyron, directeur de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD):
"Aujourd'hui, nos centrales en France fonctionnent avec un niveau de sûreté qui n'est pas compatible avec le retour d'expérience de Fukushima. Ça veut dire qu'on tolère un niveau de risques qui ne correspond pas aux standards qu'on devrait appliquer suite à Fukushima"
Des propos alarmants qui entrent en résonance avec les mots de Pierre-Franck Chevet, président de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN), dans une interview publiée par Libération jeudi 3 mars. "Il faut imaginer qu'un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe. Je ne sais pas donner la probabilité et on fait un maximum pour éviter que ça arrive, mais malgré tout, on pose le principe que ça peut arriver".
Ainsi, outre la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales, les centrales de Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme) sont pointées du doigt. Trop vieille, comme la centrale de Fessenheim, située en zone inondable, comme la centrale de Gravelines, au dessous du niveau de la mer, proche d'un site de stockage pétrolier comme la centrale de Blayais, exposée aux séismes comme Bugey, fissurée comme la centrale de Tricastin ou dotée d'équipements obsolètes depuis la mise en place des normes post-Fukushima...
Après Fukushima, l'Union européenne a imposé des "stress-tests" aux centrales européennes pour tester leur résistance. Ces tests doivent être suivis de mesures pour améliorer la sûreté des centrales. En France, l'ASN a imposé des normes supplémentaires à EDF, baptisés "les noyaux durs". Les résultats sont là et les chantiers à lancer, dits "de grand carénage", coûtent chers.
Selon le patron de l'ASN, "EDF estime les travaux à 55 milliards d'euros, cela donne une mesure de leur ampleur. Ils ont tous, EDF, Areva, mais aussi le CEA, de grosses difficultés économiques, financières ou budgétaires. La concomitance de ces trois constats me fait dire que la situation est préoccupante à court et moyen termes. Quand une entreprise n'a pas les moyens, il y a à l'évidence un risque qu'elle puisse rogner sur certains investissements, notamment dans la sûreté".
Un constat inquiétant auquel s'ajoute une nouvelle menace, terroriste : "La chute d'un avion de ligne volontaire sur une centrale n'est pas prévue. Le fait qu'il y ait du terrorisme à l'intérieur de la centrale, du sabotage, n'est pas réellement prévu", soulignait également Bruno Chareyron
Tout cela extrait d'un article sur l'express du 11/03/2016.
Rien de bien nouveau, je pense que tout le monde ici connait à peu près ce constat ou en a entendu parler.
Je reste assez stupéfait du fait que, malgré ces risques dont la probabilité ne fait que croitre, malgré les exemples connus et inégalables dans l'horreur humaine et financière d'un accident nucléaire majeur, beaucoup de personnes très intelligentes ici présentes persistent à trouver dans cette solution énergétique nucléaire l'idéal actuel ou meme un moindre mal!
On devrait pondérer nettement plus bas les divers éléments pris en compte pour répondre à la question initiale de ce fil (emprise au sol ou nuisances sonores des éoliennes, impacts sur le réchauffement de la planète, cout, volume de déchets, stockage de l'énergie...) face à la menace certes potentielle mais de plus en plus croissante d'un "Fukushima français"...
il n' a jamais de probabilité nulle, c'est exact.On devrait pondérer nettement plus bas les divers éléments pris en compte pour répondre à la question initiale de ce fil (emprise au sol ou nuisances sonores des éoliennes, impacts sur le réchauffement de la planète, cout, volume de déchets, stockage de l'énergie...) face à la menace certes potentielle mais de plus en plus croissante d'un "Fukushima français"...
mais il faut quand même rappeler que dans le cas de Fukushima, il y a eu séisme + tsunami.
si le séisme a fragilisé la structure et en particulier les circuits électriques.
juste après celui ci , il a eu arret de certains réacteurs et basculement sur groupes électrogènes.
Et c'est bien le tsunami qui a suivi et qui est responsable de l'ampleur de la catastrophe.
il est fort peu probable que ces deux facteurs conjugués ( et avec ces ampleurs ) puissent intervenir sur les côtes européennes.
en revanche , je suis trop peu informé sur les sécurités mises en place concernant les autres points ( crash d'avion, acte terroriste, ... )
Cdt
Bonjour
Dans les livres de physique, on apprend comment fonctionnent les réacteurs nucléaires; les équations de diffusion des neutrons à travers le combustible ou les éléments modérateurs; les valeurs des sections efficaces de chocs élastiques ou , fission ou de capture avec production de Neptunium (suivi de plutonium par radio activité beta); les procédures pour calculer les flux de masse et de chaleur dans les circuits de refroidissement; les rythmes de production des divers produits de fission ainsi que leurs constantes de désintégration radioactives. Bref, tout ce qu'il faut connaître pour évaluer la stabilité des processus et comprendre comment des instabilités, causes d'accident, peuvent se produire. Bien sûr, cela demande plus d'effort que pour suivre les conversations de café sur ces sujets.
L'analyse des statistiques ne fournit aucune information fiable car tout est biaisé par les diverses motivations politiques ou financières.
Mais choisir les unes ou les autres ne concerne que toi.
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Peut-être que c'est le cas dans ce qu'on lit dans la presse mais il n'y a aucune nécessité à ce que les analyses statistiques des accidents soient biaisées. Et elles restent à mon avis la seule approche rationnelle pour estimer les divers risques liés aux centrales nucléaires. Aucun ouvrage de physique ne te parlera du facteur humain par exemple (de l'avarice des entrepreneurs japonais ou du goût pour la vodka des ingénieurs russes (je plaisante bien sûr)).
biaisées dans le sens ou ils sont trop peu nombreux.
je parle des accidents, pas des "incidents" réparables et réparés.
c'est la raison pour laquelle on fait des "stress tests" et des simulations informatiques.
Oui, quelle qu'elle soit: solaire, éolienne, etc.Malheureusement les couts de démantèlement ne sont pas les seuls à prendre en compte. Il faudrait aussi substituer à ces centrales à démanteler une autre source d'énergie, ou d'autres EPR moins ruineux (cette centrale nucléaire coutera au bas mot 4 fois le prix d'une centrale "classique")
Oui, il existe des gens qui préfèrent un hypothétique mal plus ou moins limité qui n'interviendra peut être jamais à un mal certain et répandu et plus important. Ça n'a pas grand chose à voir avec l'intelligence mais plutôt à l'émotion.Je reste assez stupéfait du fait que, malgré ces risques dont la probabilité ne fait que croitre, malgré les exemples connus et inégalables dans l'horreur humaine et financière d'un accident nucléaire majeur, beaucoup de personnes très intelligentes ici présentes persistent à trouver dans cette solution énergétique nucléaire l'idéal actuel ou meme un moindre mal!
Beaucoup de gens sont persuadés que la morbi-mortalité de l'accident de Fukushima est d'origine nucléaire alors que celle-ci reste très faible (à peine quelques jours ou semaines de conduite automobile à l'échelle du pays - l'horreur absolue) alors que les dégâts humains proviennent du tsunami.
Certes, mais il faut aussi garder à l'esprit que les nippons connaissaient parfaitement les risques sismiques et de tsunamis sur leur territoire. Tout comme nous connaissons les nôtres. Les sécurités de leurs centrales avaient été dimensionnées en conséquence, tout comme les nôtres. On ne peut pas les taxer de laxisme, de négligences, meme pas de contraintes financières tendues, leurs moyens dépassant nettement les nôtres.
Mais plus le temps passe plus les faibles probabilités peuvent survenir... Si les conséquences ne pouvaient jamais prendre l'ampleur potentielle qu'on leur connait, cette prise de risque serait admissible.
Sans faire dans le catastrophisme, des activistes ont démontré que s'introduire dans une centrale nucléaire était très faisable, guère plus délicat que d'investir une salle de concert de rock.
Plusieurs drones ont survolé des centrales sans meme, à ma connaissance, que leurs pilotes soient identifiés.
D'autres Andreas Lubitz restent possibles, que ce soit dans un avion de ligne ou meme au sein du personnel d'une centrale nucléaire...
Une conjugaison d'erreurs humaines (cf Tchernobyl) reste possible, meme si, par définition, on ne la connait pas encore et on imagine donc les avoir toutes circonscrites.
Des inondations du Rhône (par exemple) ont été fréquentes par le passé. Désormais on fait confiance aux barrages en amont pour le réguler. Et cela fonctionne bien, sauf crue exceptionnelle ou acte de malveillance sur un barrage...
Pareil pour nos risques sismiques ou de tsunamis, quid des "exceptionnels"? Je ne pense pas que notre connaissance du sous-sol soit suffisante pour les exclure.
Au bas de l'échelle des risques on pourrait rajouter aussi la chute d'une météorite sur ou à proximité d'une centrale, ou une éruption solaire dont le flux croiserait par malchance la terre et priverait un hémisphère d'électricité durant trop longtemps pour les systèmes de refroidissement...
Bref, autant d'événements rarissimes bien sur, mais à peu près imparables, auxquels il serait "sympa" de n'avoir jamais à réagir faute de quoi on regretterait sérieusement de n'avoir pas sacrifié plus de notre confort actuel.
pas sûr que la morbidité soit si faible que cela: 370000 personnes évacuées, du fait de l'accident nucléaire et pas du tsunami, dont une partie ne sont pas revenus chez eux. Ce serait étonnant qu'il n'y ait pas de morbidité associée.Beaucoup de gens sont persuadés que la morbi-mortalité de l'accident de Fukushima est d'origine nucléaire alors que celle-ci reste très faible (à peine quelques jours ou semaines de conduite automobile à l'échelle du pays - l'horreur absolue) alors que les dégâts humains proviennent du tsunami.
faut il rappeler qu'ils sont proches d'une faille qui est incomparable avec les nôtres. ( seismes envisageables )
que leur seisme + tsunami dépassait de loin leurs prévisions.
( et je ne sais s'ils ont fait suffisamment de "prudence )
quand au tsunami, ce serait une première en Europe.
pour le reste ( terrorisme ) il n' a pas de probabilité nulle non plus que l'on se prenne une bombe nucléaire sur la tête non plus, ou un méchant truc bactériologique......
Bruno Chareyron dit :
Et toi tu affirme que :
Comment tu sais qu' elle ne fait que croitre si on ne sais pas l' évaluer ?
Ah bon ?
Lesquelles ? Tu peux citer des noms ?
Le moindre mal , oui , mais l' idéal , je n' ais vu personne ici insinuer ça .
Salut,
De ce que j'ai compris (il confirmera ou pas) : si on a une certaine probabilité d'avoir un accident sur une durée T donnée, pour des durées plus longue, la probabilité d'avoir un accident ne peut qu'augmenter.
EDIT sur la durée totale, évidemment.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
En probas ce qu'on appelle "risque" c'est la (densité de) probabilité d'observer un événement (à ou) juste après l'instant t sachant qu'il n'a pas eu lieu avant. Autrement dit le risque n'augmente pas forcément avec l'âge, s'il n'y a pas de vieillissement. En revanche, d'une part tout vieillit, d'autre part, si on parle du risque d'un accident nucléaire quelque-part dans le monde, il augmente avec le nombre de centrales en activité (sauf si les centrales deviennent plus sûres, mais est-ce le cas?)
"Plus important"!? En volume de population impacté oui, sans aucun doute. Pour le reste je fais confiance au médecin compétent que vous etes mais si vous avez des sources montrant une baisse de l'espérance de vie avérée consécutive aux GES cela peut etre intéressant.
Oui de la meme façon il a été dit que l'accident de Tchernobyl avait au départ occis 7 personnes!... Mais ensuite le Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan a déclaré: "pour les «liquidateurs» de 25 000 à 125 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à plus de 985 000 morts à travers le monde. 9 millions d'adultes et plus de 2 millions d'enfants, souffrent des conséquences de Tchernobyl" (leucémies, cancers du côlon, du poumon, de la vessie, du rein, de la thyroïde, du sein, malformations, ...). Et selon Martin Griffiths, ex-Directeur du département des affaires humanitaires des Nations Unies, ces chiffres continuent à augmenter.Beaucoup de gens sont persuadés que la morbi-mortalité de l'accident de Fukushima est d'origine nucléaire alors que celle-ci reste très faible (à peine quelques jours ou semaines de conduite automobile à l'échelle du pays - l'horreur absolue) alors que les dégâts humains proviennent du tsunami.
Peut etre est-ce mieux pour Fukushima, vu que les nippons sont de bons conducteurs...
Passons sur le comparatif avec les statistiques de morbi-mortalité due aux ENR ou meme à celle des polluants des centrales thermiques "classiques", pour ne considérer pragmatiquement que le coût d'un tel accident: à la grosse louche et au bas mot, le "nettoyage" de Fukushima va couter de l'ordre de 400 centrales nucléaires neuves, ou alors environ 200000 éoliennes (1000 milliards d'euros). Il condamne aussi pour des siècles un territoire suffisant à leur implantation! Et tout va pourtant pas si mal car dans un concours de circonstances qui heureusement ne s'est pas produit, c'est toute la ville de Tokyo qui aurait pu être "désertifiée"...
Je reviens aussi sur le mot "hypothétique". On ne cite la plupart du temps que les 2 ou 3 accidents nucléaires majeurs, mais il y en a eu bien d'autres dont le fil du rasoir est passé tout près du mauvais coté. Ce site en répertorie: http://energie-nucleaire.net/accidents-nucleaires. Mais ne tient évidemment pas compte des "incidents" sagement minimisés (Fessenheim 2015 par exemple) pour ne pas affoler les populations, mais où là aussi la balle de la roulette russe s'est enrayée de justesse.
Encore une fois nous sommes d'accord sur le fait qu'aucune solution énergétique actuelle ne représente la panacée, que ce soit en matière de santé, de cout, de stockage... Mais je ne comprends pas que l'on puisse défendre le nucléaire surtout dans ses carences sécuritaires actuelles en France, en occultant dédaigneusement des risques statistiquement loin d'etre nuls et aux conséquences aussi graves; jusqu'à tenter de faire sortir Fukushima de "accident nucléaire" vers "tsunami"...
On peut très bien savoir qu'une fonction est croissante sans connaitre ses limites. Les centrales vieillissent, c'est déjà un facteur favorisant la survenue de problèmes graves...
J'ai parlé de "l'idéal actuel", pas de "l'idéal" absolu, merci de ne pas déformer mes propos à but agressif!
(EDIT: je n'avais pas vu les réponses de DD et Minushabens)
Dernière modification par pascelus ; 15/03/2016 à 13h40.
Le CRIIRAD est une association résolument antinucléaire. Le propos d'une association de ce type sera imperturbablement du genre : "on ne fait pas assez" par rapport à une norme qu'on voudra toujours établie à un niveau supérieure a ce qui est atteignable dans l'instant. La construction même de toute les communication publique de l'association est de faire apparaître un défaut, et d'en tirer l'idée qu'il faut avoir peur. Jamais on n'établit le propos sur des seuils absolus.Malheureusement les couts de démantèlement ne sont pas les seuls à prendre en compte. Il faudrait aussi substituer à ces centrales à démanteler une autre source d'énergie, ou d'autres EPR moins ruineux (cette centrale nucléaire coutera au bas mot 4 fois le prix d'une centrale "classique")
De plus, je cite Bruno Chareyron, directeur de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD):
Le niveau de sécurité des centrale française est de l'avis général supérieur à celui des centrales japonaises, qui ne disposaient pas d'un suivi indépendant et contraignant comme celui de l'ASN en France.
Le propos du directeur de l'ASN Pierre-Franck Chevet est une tautologie dès lors qu'on parle de technologie voisine "Il faut imaginer qu'un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe. Je ne sais pas donner la probabilité et on fait un maximum pour éviter que ça arrive, mais malgré tout, on pose le principe que ça peut arriver"
Pour le reste, il y a une gendarme qui est seul habilité à dire ce qui est "trop" ou "pas assez". Si les centrale sont reconduite de dix ans, c'est par définition qu'elle ne sont pas trop vieille du point de vue des experts.
Non, la probabilité d'un accident ne fait pas que croître. La sécurité nucléaire tend plutôt à bénéficier des retours d'expériences de tous les incidents et accidents de part le monde.Rien de bien nouveau, je pense que tout le monde ici connait à peu près ce constat ou en a entendu parler.
Je reste assez stupéfait du fait que, malgré ces risques dont la probabilité ne fait que croitre, malgré les exemples connus et inégalables dans l'horreur humaine et financière d'un accident nucléaire majeur, beaucoup de personnes très intelligentes ici présentes persistent à trouver dans cette solution énergétique nucléaire l'idéal actuel ou meme un moindre mal!
Il serait bon de rappeler que Fukushima fera environ zéro victime dans la population civile et a fait une dizaine de victime dans le personnel exploitant. Par rapport au service rendu le nucléaire, sur un bilan d'exploitation de plus de 60 ans, est remarquablement économe en vie humaine par rapport aux autres sources d'énergie. C'est le constat qui s'impose objectivement.On devrait pondérer nettement plus bas les divers éléments pris en compte pour répondre à la question initiale de ce fil (emprise au sol ou nuisances sonores des éoliennes, impacts sur le réchauffement de la planète, cout, volume de déchets, stockage de l'énergie...) face à la menace certes potentielle mais de plus en plus croissante d'un "Fukushima français"...
Parcours Etranges
Les normes sont de plus en plus sévères , c' est un facteur de décroissance .
J' ais cité ton propos sans le déformer et sans aucune agressivité .
Mais tu ne répond pas à ma question .