Je n'ai jamais lu cela, as-tu des sources stp?Non tu n'as pas lu mes posts
Effectivement cela n'a pas été pris en compte au départ mais cela a été pris en compte par la suite même si la méthode peut paraître expéditive et inhumaine, elle existe et elle suppose même qu'il vaut mieux perdre un avion avec 3 ou 400 personne à bord plutôt qu'avoir un impact sur une centrale. Le risque humain direct ou indirect doit être supérieur à la perte d'un avion à moins que ce ne soit le risque économique ou politique.
Sachant qu'il existe beaucoup de lignes aériennes passant à moins de 5 mn d'une centrale, est-ce vraiment réalisable?
Plaisanterie?
Moi non plus je ne serai pas au stade de France!
Mais par contre, à choisir, cela n'aurait-il pas un impact largement plus lourd d'envoyer un avion sur une centrale nucléaire plutôt qu'un champ d'éolienne, de panneaux solaires ou une centrale à charbon? voire meme un stade plein de 80000 personnes?
Mais bon on dérive bien trop là....
C'est la solution qui avait été retenu et mise en oeuvre en 2001
Depuis elle disparaît au gré de la menace évaluée.
tu es vraiment têtu. Il est parfaitement légitime de chercher à estimer les risques afférents à une filière industrielle. Et ça n'est pas moins possible pour le nucléaire que pour toute autre technologie.
N'étant aucunement spécialiste, non je ne peux pas en citer, mais pouvez-vous l'exclure? Des risques de ruptures de digues existent, quasiment toutes nos centrales étant situées en bordure d'un fleuve, mais il semblerait que les risques en aient été appréhendés, ou du moins leur gestion à postériori. Les statistiques sur les cataclysmes du passé sont-elles suffisantes si elles sont suivies et non masquées pour des intérêts divers?
De meme les risques sismiques sont connus notamment sur la faille de Fessenheim. "Normalement" ils ont été pris en compte, mais la sismologie n'est pas une science exacte, ni dans la périodicité des événements ni dans leur intensité.
Sur les risques de rupture des digues du grand canal d'Alsace en amont de fesseinheim aussi la situation n'est pas si exempte d'inquiétudes. Une étude a été menée par EDF qui a conclu en sa stabilité meme en cas de fort séisme, résultat contesté par la CLIS (commission locale information et surveillance de Fessenheim) qui répond que la seule observation faite est visuelle et insuffisante...
Vous avez vraiment besoin d'une étude d'expert pour conclure qu'un risque nucléaire est plus redoutable qu'un accident sur des éoliennes ou des panneaux solaires? A la rigueur un risque de rupture de barrage peut faire des dégâts conséquents, si vous voulez...
On a déjà parlé plus haut dans ce fil du Offshore, qui bien que plus onéreux résoud bien ce problème. De plus suivre une inflation dans la demande d'électricité n'est peut etre pas la bonne solution; des économies sont réalisables, les japonais le font bien depuis 5 ans sans pour autant etre revenus à l'age de pierre.
Peut etre leur cout? En tout cas l'EPR de Flamanville n'est pas un modèle de rentabilité et de fiabilité pour l'instant.
https://youtu.be/nrWbGcY7v1g?t=1931
Malheureusement, pas de loi de Moore sur les batteries électriques...
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
@pascelus:
alors quand il s'agit l'ENR, le coût n'est pas un pb, mais quand s'agit de nucléaire s'en est un.
d'ailleurs, à ce sujet, le retour au charbon ou au pétrole est une bonne idée économiquement en ce moment, non ?
vu que tu t'es très longuement exprimé, en jouant d'ailleurs un peu les cassandres, j'aimerai vraiment savoir ce que tu proposerais.
il me semble t'avoir entendu évoquer une rupture radicale.
quelle est TA solution , et à quelle échéance, et qui serait contradictoire avec les chemins actuellement pris. ?????
je crains que tu ne préconises justement ce qui est déjà dans les tuyaux .
Pourquoi un baisse de l’espérance de vie ??
La surmortalité, l'aggravation et l'apparition de pathologies constatées et connue (asthme, BCPO, accidents vasculaires, pathologies dermatologiques, etc.) due à ces pollutions ne vous suffit pas ?
Vu la longue liste de manquement des exploitants qui ont été régulièrement pointé, ce tableau idyllique parait loin de la réalité.Certes, mais il faut aussi garder à l'esprit que les nippons connaissaient parfaitement les risques sismiques et de tsunamis sur leur territoire. Tout comme nous connaissons les nôtres. Les sécurités de leurs centrales avaient été dimensionnées en conséquence, tout comme les nôtres. On ne peut pas les taxer de laxisme, de négligences, meme pas de contraintes financières tendues, leurs moyens dépassant nettement les nôtres.
Autant dire quasiment rien par rapport à ce qui est prévu à cause du réchauffement climatique...
Pas du tsunami, vraiment ?
Vu l'intrication des phénomènes, on va quand même prendre 37000 ; lors d'un accident de voiture, avec les impacts sur les proches, on arrive à combien d'impliqués directement et indirectement ?
Avec le nombre de morts, blessés graves et moins graves par an, le résultat devrait être atteint en, d'accord, un peu plus de quelques jours mais moins d'un mois (à vu de nez).
Vu qu'on atteint des chiffres qui risquent de dépasser les populations concernées, il va falloir référencer un peu tout ça."pour les «liquidateurs» de 25 000 à 125 000 morts et plus de 200 000 invalides, et pour les populations exposées à la contamination un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à plus de 985 000 morts à travers le monde. 9 millions d'adultes et plus de 2 millions d'enfants, souffrent des conséquences de Tchernobyl" (leucémies, cancers du côlon, du poumon, de la vessie, du rein, de la thyroïde, du sein, malformations, ...). Et selon Martin Griffiths, ex-Directeur du département des affaires humanitaires des Nations Unies, ces chiffres continuent à augmenter.
Moi je lis 10 fois moins, selon les mêmes sources...
A priori, à lire les causes de l'accident, il est plutôt étonnant qu'il ne soit pas survenu avant ; en tous cas, loin d'être impossible.
Outre que les soviétiques ne s'occupent pas des centrales françaises (si ?), il va falloir justifier l'attaque contre les météorologistes qui, je crois, ont gagné le procès en diffamation contre les gens qui les ont accusés de cette façon.Je ne suis ni adhérent de la CRIIRAD, ni son avocat, mais pas d'avantage le procureur contre l'ASN ou les mensonges "nécessaires" des autorités. Je ne fais que les constater; ceux des météorologistes de 1986, ceux des responsables soviétiques de cette même année, ceux des annonceurs de "l'incident de 2015 à Fessenheim", ceux des tarifs très bas du kWh qui vont continuer d'augmenter considérablement, etc... (pour ne rien citer de ce qu'avance la CRIIRAD)
"Activité transparente" dites-vous? "Faites confiance" conseillez-vous?
Mais ils mentent ou ils ne mentent pas ?
Bonjour
Je n'ai pas dit que ce n'était pas légitime. J'ai dit que, dans le contexte politique et psychologique où tout baigne, une telle étude ne peut pas être objective et n'a, par conséquence aucune once de validité.
BonjourVous avez vraiment besoin d'une étude d'expert pour conclure qu'un risque nucléaire est plus redoutable qu'un accident sur des éoliennes ou des panneaux solaires? A la rigueur un risque de rupture de barrage peut faire des dégâts conséquents, si vous voulez...
On a déjà parlé plus haut dans ce fil du Offshore, qui bien que plus onéreux résoud bien ce problème. De plus suivre une inflation dans la demande d'électricité n'est peut etre pas la bonne solution; des économies sont réalisables, les japonais le font bien depuis 5 ans sans pour autant etre revenus à l'age de pierre.
Peut etre leur cout? En tout cas l'EPR de Flamanville n'est pas un modèle de rentabilité et de fiabilité pour l'instant.
- Je n'est pas besoin d'une étude qui ne saurait être objective et ne pourrait donc qu'augmenter la confusion (voir ci dessus)
- Le Offshore ne résoud rien, compte tenu de l'énormité du travail que cela demanderait. Les "économies" n'ont jamais résolu une crise de pénurie ou d'offre en retard sur la demande autrement que par l'instauration de dictatures totalitaires. Personnellement, je préfère encore mourir d'un cancer dans mon lit que dans une chambre à ,gaz !!! Mais chacun ses goûts !
- La rentabilité de Flamanville est celle qu'on lui a faite. La encore, étant donnée le manque d'objectivité qui sévit ça ne peut pas servir de référence !!
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Salut,
L'interprétation de l'étude, d'accord.
Les actions a en tirer, d'accord.
La raisons de la demande de l'étude, d'accord.
Mais pour l'étude, je trouve ta conclusion bien hâtive. Je ne dis pas que l'étude est objective, je n'en sais rien. Mais déduire qu'elle ne l'est pas simplement du contexte difficile dans lequel on baigne me semble quelque peu abusif.
C'est l'étude elle même qu'il faut examiner pour le vérifier.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
BonjourMais pour l'étude, je trouve ta conclusion bien hâtive. Je ne dis pas que l'étude est objective, je n'en sais rien. Mais déduire qu'elle ne l'est pas simplement du contexte difficile dans lequel on baigne me semble quelque peu abusif.
C'est l'étude elle même qu'il faut examiner pour le vérifier.
En fait, Je n'ai pas affirmé qu'il ne pouvais pas y avoir d'étude objective, ceci de façon absolue. J'ai dit que le contexte, lui même largement suspect de biais subjectif ne s'y prêtait pas, nonobstant quoi, les résultats supposés de ces études ne pouvaient servir de base à un choix ENR <> nucléaire. et que, à contrario, les calculs de puissance requise et d'encombrement ou autres contraintes logistiques, qui en résultent (notamment l'incapacité à suivre une demande en expansion), fondés, eux, sur les seules lois physiques , impliquaient, de façon univoque, le choix nucléaire.
Notons, en outre, que tous les paramètres concernant les conséquences des accidents répertoriés (ampleur chiffrée des dégas, nombres des victimes réellement imputables aux faits concernés, script de l'accident etc.) sont impossibles à vérifier parce que les données brutes sont inaccessibles.
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
C'est valable pour une bonne partie des études qui servent pourtant à faire des choix (climatologie, pharmacologie, physique fondamentale et accélérateurs, par exemple).
Un contexte, tout aussi "suspect" qu'il soit n'empêche pas de mettre en place des protocoles scientifiquement valides fondés sur des critères objectifs.
D'ailleurs, une étude basée sur les lois physiques sera invalide de la même façon car exactement dans le même contexte (comment y échapper sauf à aller sur une autre planète ?). Et enfin, tout est fondé sur des lois physiques (je ne vois pas ce qui pourrait y échapper, sauf magie ?).
D'accord. Merci d'avoir précisé.
Je reste cependant persuadé que le résultat d'une étude doit être jugé en examinant l'étude en question, et uniquement de cette manière. Pas avec des a priori lié au contexte.
Cela va dans le sens de la remarque de Myoper.
Je n'interviendrai pas sur le fond, n'étant pas compétent dans ce domaine très complexe (et j'ai la triste impression que c'est le cas de quasiment tous les participants à cette discussion... ce qui explique sa longueur. Mais je peux me tromper ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
donc en gros tu dis qu'il y a actuellement je ne sais combien de centrales nucléaires en activité dont on n'a aucune idée de la sûreté. Bon j'espère (et je crois) que tu te trompes...
Pas que: ça concerne toutes les productions et utilisations d'énergies qui répondent strictement aux mêmes critères.
Les plates formes OS peuvent couler à tout moment, tout comme les navires transporteurs ; les oléoducs éclater ; les voitures exploser, d'ailleurs, on vient de voir comment WW fonctionne ; les chaudières individuelles prendre feu et ce à quoi je ne pense pas !
Je vais creuser un trou profond et m'y enterrer profondément pour échapper à tout ça en espérant que les études géologiques qui concernent les promoteurs immobiliers aient plus d'une once de validité !
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'était une exagération bénigne qu'un mythe urbain a ensuite porté à des sommets de ridicule. Il y avait bien un anticyclone, le panneau "STOP" sur la carte était peut être too much mais en tout état de cause ça ne concernait que la rédaction d'un journal. Ça ne constituait pas la réponse apportée par des responsable de la santé publique. Il n'y avait aucun enjeu décisionnel derrière. Ce qui est important c'est de juger s'il faut prendre des mesure de sauvegarde collective contraignante comme par exemple le retrait des produits d'une filière alimentaire. Et du point de vue de l'impact sanitaire, le seul qui importe, on ne peut rien reprocher au pouvoir public en 1986, ni en terme d'information, ni en terme de décision.
Il n'y a rien de pertinent pour le débat dans ces exemples...ceux des responsables soviétiques de cette même année, ceux des annonceurs de "l'incident de 2015 à Fessenheim", ceux des tarifs très bas du kWh qui vont continuer d'augmenter considérablement, etc... (pour ne rien citer de ce qu'avance la CRIIRAD)
Le raisonnement scientifique à beaucoup de chose à voir avec la formation du jugement en rapport avec les faits. Vous vous étonnez qu'on puisse défendre une énergie dangereuse. Le point est justement que c'est la filière la moins risquée objectivement parlant, d'un point de vue à la fois humain et écologique. Et que si vous la pensez particulièrement dangereuse, plus que toute les autres, c'est précisément sous l'effet conjugué d'un imaginaire largement travaillé par des perspective d'apocalypse issue de la Guerre froide, et également d'un tapis de bombe argumentaire en provenance des associations antinucléaires, largement relayé par les médias. Comme cela touche à l'appréciation des faits, c'est discutable scientifiquement."Activité transparente" dites-vous? "Faites confiance" conseillez-vous?
On n'est plus dans un raisonnement scientifique là. Pourquoi ce plaidoyer en soutien d'une activité industrielle aussi risquée? Pour du profit? du confort? du progrès? Les accidents passés ne suffisent donc pas à au moins se dire que la meilleure solution ne peut pas etre là?
Je préfère constater les risques, les mesurer et les comparer, les évaluer avec mes maigres moyens.
Et actuellement aucun pays ne pousse plus en avant l'électro-nucléaire comme la panacée, ce sont toujours des "faute de mieux", des "en attendant mieux", voire des décisions courageuses de couper court à des risques jamais tous maitrisables.
Le pire des cas concevable approchant de ce qu'on pourrait craindre pour le parc français nous l'avons vécu, si j'ose dire : Fukushima. QUATRE réacteurs dans le cirage au même moment, perte accidentelle des sources ultimes du refroidissement, fusion des cœurs, radiolyse de l'eau dégagement d'hydrogène, destruction des confinements... Tout ça dans un contexte général apocalyptique avec un chaos total des infrastructures routières et électriques, avec un pays entier affrontant des destructions massives ayant occasionné un bilan humain de temps de guerre (16 000 mort, 400 000 déplacés) suite au tremblement de terre et au tsunami... Eh bien même dans ce pire là, la population alentour n'a jamais été en situation d'être irradiée à un niveau préoccupant. Transposé au cas français, en imaginant une fusion des coeur, les recombineurs d'hydrogène auraient même pu éviter la destruction du confinement et donc le relargage de radionucléide dans le milieu environnant et les évacuations de population.
On dispose donc d'une preuve assez concrète, en grandeur réelle, que le nucléaire tel qu'on le pratique et dans le pire des cas, ne fait quasiment pas de mort. Le bilan écologique est également neutre. Et moins de cinq ans après la plupart des territoires évacués sont à nouveau habitables. Toutes les autres source d'énergie à même de fournir la base d'un mix énergétique font dans le pire des cas envisageable beaucoup plus de mort, avec des destruction massive des milieux naturels à la clé.
Dernière modification par Gilgamesh ; 16/03/2016 à 11h00.
Parcours Etranges
BonjourC'est valable pour une bonne partie des études qui servent pourtant à faire des choix (climatologie, pharmacologie, physique fondamentale et accélérateurs, par exemple).
Un contexte, tout aussi "suspect" qu'il soit n'empêche pas de mettre en place des protocoles scientifiquement valides fondés sur des critères objectifs.
D'ailleurs, une étude basée sur les lois physiques sera invalide de la même façon car exactement dans le même contexte (comment y échapper sauf à aller sur une autre planète ?). Et enfin, tout est fondé sur des lois physiques (je ne vois pas ce qui pourrait y échapper, sauf magie ?).
L'évaluation du nombre d'éoliennes, de leurs dimensions et de la surface encombrée ainsi que de la surface de panneaux solaires, requis (car il faut les unes et les autres, pour les cas où il y a du vent et pas de soleil ou l'inverse) pour répondre à la demande d'énergie connue, est un exercice élémentaire dont la solution découle, en droite ligne des lois de la physique. Il fait partie, effectivement, des "protocoles scientifiquement valides fondés sur des critères objectifs". Par contre, en ce qui concerne l'évaluation des risques imputables à chacune des deux filières, ENR et nucléaires, l'examen des messages échangés, sur ce fil, suffit à montrer combien règne la confusion. Si on ne peut effectivement contester le rôle joué par les lois physiques, dans l'attirance exercée par la vodka sur un opérateur de centrale nucléaire, là comme en toute autres choses, il est manifeste que la relation est très loin d'être explicite !
Je n'ai rien affirmé d'autre que ceci: face à l'incertitude qui règne en ce concerne les risques respectifs des deux filières et à la lourdeur logistique et l'inaptitude, clairement établie de l'ENR à suivre une demande en extension, laquelle amènera les générations futures dans une impasse, le choix du nucléaire est le seul qui paraisse rationnel.
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Non, il ne s'agit pas de moyens que doit engager l'exploitant (EdF) pour améliorer la sûreté de ses centrale, mais des moyens humain de l'ASN pour suivre les dossiers. Le monsieur demande de l'argent, il est normal qu'il prenne un ton grave de circonstance. Mais le niveau de base est quand même assez impressionnant : l’ASN dispose de 474 agents, auxquels s’ajoutent environ 500 des 1 700 agents de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), travaillant directement sur l’expertise technique dans ce domaine.Je ne dis pas qu'il ne le feront pas mais actuellement ce n'est pas fait faute de moyens, c'est écrit dans l'article:
"Manque de moyens de l’ASN
Face à ces multiples enjeux, le gendarme de l’atome lance un avertissement solennel au gouvernement. Il n’a, dit-il, « pas les moyens » d’y faire face correctement.
...
Très loin des 55 milliards d’euros prévus pour la prolongation des réacteurs français…"
Parcours Etranges
C'est un résumé très clair de ce que je pense, merci de l'avoir aussi bien formulé !C'était une exagération bénigne qu'un mythe urbain a ensuite porté à des sommets de ridicule. Il y avait bien un anticyclone, le panneau "STOP" sur la carte était peut être too much mais en tout état de cause ça ne concernait que la rédaction d'un journal. Ça ne constituait pas la réponse apportée par des responsable de la santé publique. Il n'y avait aucun enjeu décisionnel derrière. Ce qui est important c'est de juger s'il faut prendre des mesure de sauvegarde collective contraignante comme par exemple le retrait des produits d'une filière alimentaire. Et du point de vue de l'impact sanitaire, le seul qui importe, on ne peut rien reprocher au pouvoir public en 1986, ni en terme d'information, ni en terme de décision.
Il n'y a rien de pertinent pour le débat dans ces exemples...
Le raisonnement scientifique à beaucoup de chose à voir avec la formation du jugement en rapport avec les faits. Vous vous étonnez qu'on puisse défendre une énergie dangereuse. Le point est justement que c'est la filière la moins risquée objectivement parlant, d'un point de vue à la fois humain et écologique. Et que si vous la pensez particulièrement dangereuse, plus que toute les autres, c'est précisément sous l'effet conjugué d'un imaginaire largement travaillé par des perspective d'apocalypse issue de la Guerre froide, et également d'un tapis de bombe argumentaire en provenance des associations antinucléaires, largement relayé par les médias. Comme cela touche à l'appréciation des faits, c'est discutable scientifiquement.
Le pire des cas concevable approchant de ce qu'on pourrait craindre pour le parc français nous l'avons vécu, si j'ose dire : Fukushima. QUATRE réacteurs dans le cirage au même moment, perte accidentelle des sources ultimes du refroidissement, fusion des cœurs, radiolyse de l'eau dégagement d'hydrogène, destruction des confinements... Tout ça dans un contexte général apocalyptique avec un chaos total des infrastructures routières et électriques, avec un pays entier affrontant des destructions massives ayant occasionné un bilan humain de temps de guerre (16 000 mort, 400 000 déplacés) suite au tremblement de terre et au tsunami... Eh bien même dans ce pire là, la population alentour n'a jamais été en situation d'être irradiée à un niveau préoccupant. Transposé au cas français, en imaginant une fusion des coeur, les recombineurs d'hydrogène auraient même pu éviter la destruction du confinement et donc le relargage de radionucléide dans le milieu environnant et les évacuations de population.
On dispose donc d'une preuve assez concrète, en grandeur réelle, que le nucléaire tel qu'on le pratique et dans le pire des cas, ne fait quasiment pas de mort. Le bilan écologique est également neutre. Et moins de cinq ans après la plupart des territoires évacués sont à nouveau habitables. Toutes les autres source d'énergie à même de fournir la base d'un mix énergétique font dans le pire des cas envisageable beaucoup plus de mort, avec des destruction massive des milieux naturels à la clé.
Par contre sur le nuage qui s'est arrêté aux frontières, as-tu une référence car j'avais souvenir que la phrase venait plutôt de la différence des taux d'exposition allemands et français, les premiers étant plus contraignant, une même dose pouvant être hors gamme en Allemagne (interdiction des champignons ou autres), mais plus de l'autre côté de la frontière...
Hors sujet : pour voir certaines de leurs conneries par en dessous, clairement il y a des immeubles, on ne sait pas encore comment ils sont debout...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
L'incident a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui compte huit niveaux de gravité, classés de 0 à 7, le niveau le plus grave. Cette classification "était justifiée" selon l'Allemagne.Selon deux médias allemands, cet incident s'est avéré plus grave qu'annoncé par les autorités françaises, l'un des deux réacteurs n'étant "momentanément plus contrôlable". La cellule de crise décide alors de "couper le réacteur" en introduisant "du bore [une substance servant à réguler la puissance de la centrale, NDLR] dans le système de refroidissement" du réacteur, expliquent la "Süddeutsche" et WDR.
Si cette classification niveau 1 est justifié selon l'Allemagne cela prouve qu'il n'était pas plus grave que ce qui était annoncé non ?
C'est prouvé cette histoire de bore ? cela semble bizarre d'empoisonner le coeur d'un réacteur avec du bore et que l'incident soit classé seulement niveau 1 avec une confirmation des allemenands même hostile à cette centrale ?
A tirer au clair cette histoire !
"La ministre demande que [la centrale] soit fermée le plus vite possible".
Ils ne manquent pas d'air ces allemands, ils veulent que l'on ferme une centrale pour risque potentiel !
Est-ce qu'on leur demande nous de fermer toutes leurs centrales à charbon alors que le risque n'est plus potentiel mais avéré et le font-ils ?
Je partage cet avis avec un petit bémol toutefois effectivement cela ne concernait que le journal de Brigitte Simoneta.
Pour contre les politiques professeurs et autres qui sont venus après sur les plateaux se sont bien gardé de corriger cette erreur pendant les 48h qui ont suivi " une petite omission non pénalisable juridiquement "
Un rappel des faits médiatiques ici :Par contre sur le nuage qui s'est arrêté aux frontières, as-tu une référence car j'avais souvenir que la phrase venait plutôt de la différence des taux d'exposition allemands et français, les premiers étant plus contraignant, une même dose pouvant être hors gamme en Allemagne (interdiction des champignons ou autres), mais plus de l'autre côté de la frontière...
http://www.slate.fr/life/75934/video...obyl-nucleaire
Basiquement je pense que l'essentiel est dans la confusion constamment maintenue entre augmentation notable de la radioactivité (partout en Europe) et menace pour la santé (nulle part en Europe). Après, y'a t'il eu des norme plus stricte en Allemagne (par rapport aux retombées mesurées) je vais voir.
Dernière modification par Gilgamesh ; 16/03/2016 à 12h50.
Parcours Etranges
concernant Fessenheim, il ne faut pas oublier que 50% de sa production est exportée vers l'Allemagne. ( Lander voisin ).
On peut légitimement se poser la question du pourquoi de cette injonction de l'Allemagne.
peut être multi factorielle ?
ça ne m'étonnerait pas. Pendant ma thèse j'ai travaillé sur des questions de protection de l'environnement et je me souviens que les normes françaises étaient les plus laxistes en Europe (mais c'était il y a 30 ans).
As-tu mis en relation les couts d'un accident nucléaire avec ceux d'une ENR? Le rapport parle de lui meme, sinon il y a toujours des couts, ceux du nucléaire étant les plus "élastiques" possible (cout des démantellements pas pris en compte au depart, cout du stockage des déchets non plus, cout des améliorations de sécurité non plus, cout des problèmes EPR non plus... ce qui nous vaut un prix du kWh en croissance à deux chiffres pour pas mal d'années...)
Pourquoi etre ironique? Sans accident le nucléaire reste meilleur économiquement, il me semble... Si j'en crois les prix de l'électricité en Allemagne...
Je n'ai fait que répondre en essayant d'argumenter aux nombreuses questions ironiques ou agressives, mais tu as raison il est temps d'arreter...
Je sais très bien que Apollon ne me croira pas
Désolé de te décevoir alors, je n'ai rien à proposer... Tu ne pourras pas rajouter à ma charge cette prétention...
Tes craintes sont fondées. Fin du débat pour moi.
Par contre ça ce n'est pas rassurant et c'est même franchement anormal et en plus cela donne du grain à moudre aux opposants au nucléaire et il y a de quoi !
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2...francaises.php