Il n'est pas du tout dit que ça fonctionne dans ce sensEnvoyé par extrazlove
Dans beaucoup de pathologies ayant une composante microbiote, on observe une dysbiose. Certaines espèces sont diminuées, d'autres sont augmentées. C'est très difficile d'y voir clair. Alors "vider l'intestin" est vraiment une idée saugrenue... Cela ferait sans doute plus de mal que de bien (y'a qu'a voir les conséquences des antibiothérapies...)
La vie trouve toujours un chemin
de la lecture : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30709065
1. Med Sci (Basel). 2019 Jan 31;7(2). pii: E21. doi: 10.3390/medsci7020021.
Therapeutic Potential of the Microbiome in the Treatment of Neuropsychiatric
Disorders.
Evrensel A(1)(2), Önen Ünsalver B(3), Ceylan ME(4).
Author information:
(1)Department of Psychiatry, Uskudar University, PK:34768 Istanbul, Turkey.
alperevrensel@gmail.com.
(2)NP Brain Hospital, Saray Mahallesi, Ahmet Tevfik İleri Cad. No: 18 PK:34768
Umraniye Istanbul, Turkey. alperevrensel@gmail.com.
(3)Vocational School of Health Services, Department of Medical Documentation and
Secretariat, Uskudar University, PK:34768 Istanbul, Turkey.
onenunsalver@gmail.com.
(4)Departments of Psychology and Philosophy, Uskudar University, PK:34768
Istanbul, Turkey. m.eminceylan@yahoo.com.
The search for rational treatment of neuropsychiatric disorders began with the
discovery of chlorpromazine in 1951 and continues to evolve. Day by day, new
details of the intestinal microbiota⁻brain axis are coming to light. As the role
of microbiota in the etiopathogenesis of neuropsychiatric disorders is more
clearly understood, microbiota-based (or as we propose, "fecomodulation")
treatment options are increasingly discussed in the context of treatment.
Although their history dates back to ancient times, the importance of
psychobiotics and fecal microbiota transplantation (FMT) has only recently been
recognized. Despite there being few preclinical and clinical studies, the
evidence gathered to this point suggests that consideration of the microbiome in
the treatment of neuropsychiatric disorders represents an area of significant
therapeutic potential. It is increasingly hoped that such treatment options will
be more reliable in terms of their side effects, cost, and ease of
implementation. However, there remains much to be researched. Questions will be
answered through germ-free animal experiments and randomized controlled trials.
In this article, the therapeutic potential of microbiota-based options in the
treatment of neuropsychiatric disorders is discussed in light of recent research.
DOI: 10.3390/medsci7020021
PMID: 30709065
Conflict of interest statement: The authors declare no conflict of interest.
La vie trouve toujours un chemin
Il ne faut pas tout mettre dans le même sac. Les "tranquillisants" (benzodiazépines) sont une première étape pour soulager des états de nervosité ou d'anxiété qui ne sont pas de vraies pathologies mais qui peuvent gâcher la vie quotidienne de certaines personnes. Le seul inconvénient est que chez certaines personnes il finissent par entraîner une dépendance, ou plus exactement une habitude chez quelques personnes qui pensent ne plus pouvoir s'en passer. On sait que les benzo avec effet de longue durée peuvent entraîner des problèmes plus importants, sur la mémoire en particulier, que les tranquillisants classiques.
Le antidépresseurs sur une marche au dessus pour traiter des problèmes plus profonds qui vont d'un sentiment de dépression jusqu'à des états de dépression beaucoup plus graves et dramatiques. Dans l'état actuel de choses ils doivent être manipulés avec prudence et un suivi pour être une béquille qui permettra à terme soit une reprise en main du patient par lui-même soit comme accompagnement permettant une psychothérapie qui permettra d'aller un fond des problèmes du patient mais qui demande du temps (je rappel au passage que le psychanalyse est une approche dogmatique ne repose sur aucune donnée scientifique et qu'il y a des approches psychothérapeutiques bien plus sérieuses).
Enfin le spychotrope sont des médicaments très puissants avec des effets secondaires lourds mais qui ne sont requis que pour le traitement de pathologies lourdes qui empêchent totalement ceux qui en sont victimes d'avoir une vie sociale et qui sont dans un état de souffrance profonde. Dans ce cas, mais dans ce cas seulement la balance risques /bénéfices (pour le patient) plaide en faveur d'accepter ces effets secondaire sérieux puisqu'ils permettent malgré tout au patient d'améliorer sa vie sociale et se soulager sa souffrance intérieure.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Est ce que le faite de vomir peux modifier le microbiote d'intestin?
Oui je sais que c'est dure de faire ca mais peut être la douleur physique peux faire oublier la douleur psychiques en plus de la modification microbiote d'intestin.
En tous cas les anciens marocain traiter les malades psy comme ca avec des herbes medicinals qui les faisait vomir le matin jusqu'a retrouver leur état d'esprit.
Salut,
C'est plutôt l'origine de ce vomissement qui peut (éventuellement) altérer le microbiote.
Et si c'est un vomissement volontaire, attention, des vomissements répétés peuvent avoir des conséquences néfastes sur l'estomac et les muqueuses.
Je ne miserais pas trop sur ce genre de thérapie !!!! Ca me rappelle une blague archi connue avec un marteau !!!!
Et bien voilà qui montre que les anciens marocains n'étaient pas plus intelligent que les anciens européens qui pratiquaient des saignées pour un oui ou pour un non
Franchement, les seuls cas où des vomitifs ou des lavages d'estomac sont utiles, c'est quand on a avalé un truc qui ne faut pas.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
