Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Non et on est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qu'il dit. Par contre, aucune étude n'est venu contredire l'héritabilité des traits psychologiques. C'est ça le problème... on peut discuter sur l'interprétation des résultats, mais les faits sont là.
En parlant de discrimination, une nouvelle toute récente : http://madame.lefigaro.fr/societe/un...-300819-166606
Cela étant dit, on trouve également des cas de discrimination flagrants envers les femmes (d'où l'intérêt de toujours s'assurer d'une stricte égalité des chances) : http://www.leparisien.fr/societe/jap...18-7841223.php
Pour le premier lien, je me demande si un des objectifs n'est pas d'améliorer la qualité de vie au sein du campus. C'est un objectif louable, mais on peut se poser des questions sur la méthode employée.
je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à ce fil en lisant ce fait divers horrible.Evidemment on est un peu loin de la question initiale, mais c'est quand meme un cas où il est tout à fait absurde de dire que la personnalité de cette femme aurait été "essentiellement la même" dans une autre famille ....
https://www.lemonde.fr/international...7351_3210.html
C'est un cas extreme bien sur mais avant d'aller jusque là il y a forcément une influence du milieu familial dans la façon dont nous nous représentons dans le monde. Beaucoup moins extrême est l'étude récente sur les différences sociales dès la maternelle : https://www.liberation.fr/debats/201...lasses_1747819. Ce serait évidemment absurde de n'y voir qu'un aspect génétique
Le problème est que Plomin n'a travaillé que sur certains aspects de la personnalité (si je comprends bien les traits de caractères "généraux" ), et il dit ensuite que notre personne c'est "essentiellement juste ça". C'est comme dire que l'intelligence c'est juste le QI, c'est très réducteur. Les traits de caractères "généraux" ne représentent qu'une description très approximative de notre "moi", et ne reproduisent pas toute la complexité de nos représentations mentales qualitatives. Et évidemment pour revenir au sujet, on est dans des problèmes de représentation très "hautes" par rapport aux traits de caractère généraux.
Sauf que Plonim n'a jamais parlé de ça... il faisait référence à des familles dans le cadre de la "normalité". Il a déjà eu l'occasion de dire à maintes reprises que le type de cas dont tu fais référence peuvent évidemment complètement changer la destinée d'un individu.je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à ce fil en lisant ce fait divers horrible.Evidemment on est un peu loin de la question initiale, mais c'est quand meme un cas où il est tout à fait absurde de dire que la personnalité de cette femme aurait été "essentiellement la même" dans une autre famille ....
Mouais... la sociologie, ça fait pas un peu léger... ils ne contrôlent justement pas pour les facteurs confondants comme la génétique, ce que fait précisément Plomin.C'est un cas extreme bien sur mais avant d'aller jusque là il y a forcément une influence du milieu familial dans la façon dont nous nous représentons dans le monde. Beaucoup moins extrême est l'étude récente sur les différences sociales dès la maternelle : https://www.liberation.fr/debats/201...lasses_1747819. Ce serait évidemment absurde de n'y voir qu'un aspect génétique
En fait, c'est une loi en génétique du comportement. Tous les traits mesurables sont héritables jusqu'à preuve du contraire.Le problème est que Plomin n'a travaillé que sur certains aspects de la personnalité (si je comprends bien les traits de caractères "généraux" ), et il dit ensuite que notre personne c'est "essentiellement juste ça".
On peut dire ça, mais je ne vois pas quoi comment on peut isoler des comportements de traits plus globaux. Nos traits psychologique sont liés les uns aux autres. Si l'on est anxieux, cela aurait évidemment un impact sur tout un tas de comportements divers et variés.Les traits de caractères "généraux" ne représentent qu'une description très approximative de notre "moi", et ne reproduisent pas toute la complexité de nos représentations mentales qualitatives.
Cela me fait un peu penser au QI. On pense qu'il y a un facteur général d'intelligence dont découle tout le reste, le facteur G. C'est peut-être la même chose avec la personnalité : il y a peut-être quelques grandes lignes psychologiques qui définissent tout le reste.
Bonjour
Il me semble que vous confondez le nécessaire réductionnisme méthodologique d'une spécialité avec une sorte de "philosophie" réductionniste (qui confond "méthode" et "vérité").
Auquel cas il est juste que cette thèse ne risque pas d'être controuvée: elle est irréfutable/tautologique (sous une forme caricaturale elle revient à dire que tous les traits héritables sont héritables, sauf s'ils ne le sont pas).
Elle est pourtant stérile d'un point de vue "clinique" (sauf à ce que les mécanismes incriminés soient mis en évidence, ce qui est loin d'être le cas de l'ensemble des traits prétendument concernés: la détermination est toujours remise à un avenir indéfini).
Et elle est sous tendue par une forme de dualisme (qui privilégie l'opposition d'un "dedans génétique" et d'un "dehors" indiscriminé, là où la biologie a pris l'habitude de raisonner en termes d'interactions complexes).
C'est, entres autres, ce que dénonçait Albert Jacquard
Ce n'est pas une lubie... cela a été prouvé par des études sur l'héritabilité. Pour contredire cette loi, il suffit de trouver un trait mesurable pour lequel on a trouvé une héritabilité égale à 0. C'est aussi simple que ça.
À noter que l'héritabilité varie grandement selon le trait mesuré : certains caractères sont plus héritables que d'autres.
CQFD : cette théorie n'est pas réfutableCe n'est pas une lubie... cela a été prouvé par des études sur l'héritabilité. Pour contredire cette loi, il suffit de trouver un trait mesurable pour lequel on a trouvé une héritabilité égale à 0. C'est aussi simple que ça.
À noter que l'héritabilité varie grandement selon le trait mesuré : certains caractères sont plus héritables que d'autres.
Une fois encore, malgré un avertissement en vert, la discussion parle de tout autre chose que du sujet. Vous êtes donc en infraction.
Conclusion : fermeture.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac