Bon, je veux bien, mais alors quelle est la preuve que le réchauffement n’a jamais été aussi rapide?
Je n'en sais rien, car je n'ai jamais compris comment on pouvait comparer des vitesses de réchauffement présentes et passées , en employant des méthodes de sensibilité et de résolution temporelle différentes, et en les estimant sur des intervalles de temps différents. Si quelqu'un peut expliquer ça ici, ça m'intéresse.
Bonjour à tous,
Les hivers moins froids et plus court, les étés plus chauds et sec, la fonte des glaciers et des pôles, la montée des eaux des océans, le ph de l'eau des océans qui diminue, l'augmentation du CO2 dans l’atmosphère,......
https://www.futura-sciences.com/sant...touchee-21692/
Gamin dans les années 1960, il gelé à pierre fendre à la Toussaint, les hivers étant plus rude et plus long, actuellement dans le nord il commence à geler plutôt après la Noël.
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Ca ne répond pas à la question posée, Fred ne parlait pas de la réalité du réchauffement, mais de la comparaison de la vitesse de variation avec celles observées dans le passé. Il faudrait que tu puisses faire la comparaison de ce que tu as observé, avec des observations similaires dans le passé (à l'échelle du millénaire).Bonjour à tous,
Les hivers moins froids et plus court, les étés plus chauds et sec, la fonte des glaciers et des pôles, la montée des eaux des océans, le ph de l'eau des océans qui diminue, l'augmentation du CO2 dans l’atmosphère,......
https://www.futura-sciences.com/sant...touchee-21692/
Gamin dans les années 1960, il gelé à pierre fendre à la Toussaint, les hivers étant plus rude et plus long, actuellement dans le nord il commence à geler plutôt après la Noël.
Un petit exemple, j'ai trouvé cette carte sur l'extension de la Mer de Glace :
On voit qu'elle a effectivement beaucoup reculé entre 1890 et 1993... mais encore plus entre 1850 et 1890 (d'ailleurs je ne sais pas comment on l'explique).
Déjà on commence par ne pas expliquer des variations de températures globales en prenant "un" exemple local isolé. De plus, comme pour la dendrochrolonologie, les variations des glaciers est soumis à d'autres facteurs extérieures (précipitation neigeuse notamment). C'est l'ensemble de tous ces paramètres (ton message #27) et sur des échantillons les plus large possibles (mon message #11) qui permet de réaliser des bilans.Ca ne répond pas à la question posée, Fred ne parlait pas de la réalité du réchauffement, mais de la comparaison de la vitesse de variation avec celles observées dans le passé. Il faudrait que tu puisses faire la comparaison de ce que tu as observé, avec des observations similaires dans le passé (à l'échelle du millénaire).
Un petit exemple, j'ai trouvé cette carte sur l'extension de la Mer de Glace :
Pièce jointe 395901
On voit qu'elle a effectivement beaucoup reculé entre 1890 et 1993... mais encore plus entre 1850 et 1890 (d'ailleurs je ne sais pas comment on l'explique).
Concernant les glaciers proprement dit, ta carte ne montre rien si tu ne la mets pas en perspective de sa vitesse de déplacement interne et de son bilan de masse. On ne mesure pas l'état d'un glacier en ne prenant en compte que la zone d'ablation. Enfin la température se mesure en effectuant aussi des carottes de glaces. On le fait en antarctique, au groenland mais aussi sur les glaciers des alpes, des andes etc...
je "n'expliquais" rien du tout, je donnais juste un exemple d'une variation constatée actuellement, mais qui n'était apparemment pas de façon évidente plus rapide que d'autres variations passées (quelle que soit la cause de ces variations). Dans cet exemple la mer de Glace a connu dans le passé des variations importantes, pas nécessairement corrélées de façon simple à la température d'ailleurs comme tu dis toi meme :Déjà on commence par ne pas expliquer des variations de températures globales en prenant "un" exemple local isolé. De plus, comme pour la dendrochrolonologie, les variations des glaciers est soumis à d'autres facteurs extérieures (précipitation neigeuse notamment). C'est l'ensemble de tous ces paramètres (ton message #27) et sur des échantillons les plus large possibles (mon message #11) qui permet de réaliser des bilans.
donc avant d'interpréter des variations récentes, il est utile d'avoir des points de comparaison dans le passé, il me semble que c'est le sens de la question initiale de Fred. Dire "j'ai remarqué un truc depuis 50 ans", ça ne dit rien des fluctuations du passé.Le glacier reste assez court pendant la plus grande partie de l'Holocène. L'optimum climatique est atteint dès 5000 à 6000 av. J.-C. dans une ambiance assez sèche. Par rapport au front de 2011, la Mer de Glace est alors en retrait de trois kilomètres et n'est plus alimentée que par le glacier du Tacul, barrant encore les eaux de fonte provenant du glacier de Leschaux qui forment alors un lac périglaciaire. À partir de 1500 av. J.-C., les phases d'avancées du glacier deviennent plus fréquentes et successivement plus intenses, notamment en 1500 av. J.-C., 700 av. J.-C., 500 et dans la seconde moitié du xive siècle, même si la période romaine et le Moyen Âge bénéficient de conditions plus clémentes. Ce n'est toutefois que dans la deuxième partie du petit âge glaciaire que la Mer de Glace retrouve un volume qu'elle n'avait probablement plus atteint depuis 10 000 ans : d'après les témoignages historiques, son avancée du xviie siècle culmine en 1644 après avoir détruit les villages de Bonanay et du Châtelard et menacé de barrer le cours de l'Arve. Cette année-là, une procession est organisée au mois de juin par l'évêque de Genève, Charles-Auguste de Sales pour procéder à la bénédiction du glacier qui recule alors jusqu'en 1663. La moraine latérale droite correspondant à cette avancée est encore bien visible au niveau des Tines, tout comme l'un des plus grands blocs erratiques de la vallée, la pierre de Lisbolly. Plus tard, elle atteint à nouveau son maximum vers 1730, puis en 1825 et 1852, années où elle vient s'arrêter juste avant le village des Bois, laissant ici aussi une moraine frontale bien visible et un bloc erratique portant l'inscription 1825.
Depuis, le glacier a connu une phase générale de recul rapide vers 1870, 1910 et 1940-1960, et seulement interrompue par des avancées mineures vers 1890, 1920 et 1969-1988.