Oui, pourquoi pas, imaginons cette hypothèse.
Un tube, disons 15 - 20 mètres de diamètre. A -50 m...
Il serait ancré au fond j'imagine. On pourrait imaginer des dispositifs de stabilisation dynamique mais sur 5 000 km, cela risque d'être difficile à gérer!
Les prinicpaux problèmes que je vois:
- les courants marins : le seul moyen de les traiter sont les dispositifs de stabilisation dynamiques, comme on le fait sur les plateformes pétrolières.
- les instabilités sismiques : même solution
- la rigidité du tube nécessaire aux mouvements de trains et sa souplesse rendu indispensable par la stabilisation.
- la protection incendie
- l'évacuation des usages en cas d'urgence (sectionnement avec dispositifs de remontée d'urgence)
- le contrôle/commande d'un tel ensemble.
- l'alimentation en énergie de ce machin: maintien du vide, mouvement des trains, controle/comande....
C'est sans doute un challenge intéressant, mais je crains qu'on en parle dans un siècle ou deux. Et s'y j'en crois ce qui ce dit ici, le problème d'alimentation en kérozène des avions serait bien plus immédiat...
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