Aprés plusieurs mois de réflexion qui pourrai m'en dire davantage, j'aurai besoin d'autres avis !!!!
Le Zéro : Origine ou Illusion ? Une critique philosophique et cosmologique de son rôle
Résumé :
Le zéro est aujourd’hui omniprésent dans les sciences, les mathématiques et la pensée humaine. Symbole du vide, du commencement, ou de l’annulation, il structure nos raisonnements logiques et numériques. Mais que devient cette notion si on l'extrait du cadre purement humain ? Dans cet article, nous remettons en question la pertinence et l’universalité du zéro, en nous appuyant sur des observations cosmologiques, des raisonnements philosophiques et une intuition radicale : l’univers n’a jamais eu besoin du zéro pour exister.
1. Un concept humain, pas universel
Le zéro n’a pas toujours existé dans l’histoire humaine. Il a émergé tardivement dans certaines civilisations, comme un outil pour représenter l'absence, le vide ou un point de départ. Les Babyloniens, les Mayas, les Indiens l'ont utilisé dans des contextes différents, et son intégration dans les mathématiques modernes n’est devenue systématique qu’avec les Arabes et l’Occident médiéval.
Pourtant, aucun phénomène naturel connu n’a jamais nécessité le zéro pour exister. Les étoiles, les planètes, les cellules, les ondes, la lumière — tout cela émerge, évolue, interagit, sans jamais revenir à "zéro".
2. L’univers ne recommence jamais
L’idée que tout commence à zéro, ou peut être ramené à zéro, est une construction mentale et culturelle. En physique, notamment en cosmologie, l’univers n’a pas "commencé" à zéro : il a émergé d’un état d’extrême densité et température, mais jamais d’un “vide absolu” mesurable. Depuis, il est en expansion constante, sans pause, sans boucle, sans retour en arrière.
Il n’y a pas de point zéro dans le mouvement cosmique. Même la fameuse constante π (pi), qui régit les lois des cercles et des sphères — formes universelles — ne contient aucun zéro dans ses décimales infinies.
3. Le zéro comme frein à l’imaginaire
En mathématiques, le zéro joue un rôle de pivot : il sépare le positif du négatif, permet la structure des systèmes de numération, rend possible l’annulation, la division. Mais cette logique introduit aussi une fixation mentale sur la répétition, la réinitialisation, comme si l’on pouvait toujours effacer et recommencer.
Or dans la vie, rien ne recommence. Chaque expérience s’ajoute, transforme, influence, même lorsqu’on croit "repartir de zéro". Peut-être avons-nous développé une dépendance culturelle au zéro — pour oublier, pour nier, pour contrôler — alors que la nature, elle, ne l’utilise jamais ainsi.
4. Et si le zéro était un piège ?
Cette vision radicale invite à poser une hypothèse : et si le zéro n'était pas un outil neutre, mais un concept qui nous enferme ?
En pensant pouvoir "annuler", "réinitialiser", "repartir de zéro", l’être humain pourrait entretenir une forme d’illusion : celle de pouvoir échapper au cours naturel du temps et de l’évolution.
Peut-on créer une science sans zéro ? Peut-on penser un monde où tout est continuité, transformation, sans annulation ? Peut-on enseigner des mathématiques qui n'impliquent pas de départ "vide", mais un mouvement perpétuel, comme l’univers lui-même ?
5. Conclusion : penser au-delà du vide
Le zéro n’est pas un ennemi, mais il n’est pas neutre non plus. Il est un choix culturel, une invention utile mais dangereuse si on la confond avec une vérité absolue.
Peut-être est-il temps de réinterroger nos outils de pensée. Le zéro nous rassure — mais l’univers, lui, ne l’a jamais utilisé.
Et s’il est temps de penser non plus en termes de commencement, mais d’expansion ?
Non plus en termes d’oubli, mais de transformation continue ?
Non plus en zéro… mais en flux.
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